mercredi 28 décembre 2011

Le Pianothon ITYWLTMT

 
Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 28 décembre 2011.

Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.
 


Cet arc thématique, exploré en janvier 2012, propose de commencer l’année du bon pied, avec un pianothon.

Tous mes billets ici sur ITYWLTMT et mes Quinze que j’en pense sur MQCD Musique Classique présenteront des œuvres solo ou concertantes pour le piano.
 
Nos Mardi en Musique se pencheront sur trois pianistes: Vladimir Horowitz, Neal O’Doan (de la Piano Society), le pianiste et composteur montréalais André Mathieu et un éphéméride musical pour le 16 janvier 1910, date d’un concert historique réunissant Sergei Rachmaninoff and Gustav Mahler.  
 
Il n’y aura que du piano pour la Chronique du disque de janvier.
 
Tant qu’à nos montages du vendredi, ils mettront en relief quelques uns de mes pianists preferés: Radu Lupu, Glenn Gould, Alain Lefevre et Geza Anda.
 
 

vendredi 18 novembre 2011

La Deuxième Guerre Mondiale


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 18 novembre 2011.

Le montage (# 31) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
https://archive.org/details/WorldWarIi_496



Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.


Notre ultime montage dans cette mini-série présente des pièces qui furent composées durant ou inspirées par la Deuxième grande guerre.

Musique de films et de scène

William Walton composa la trame sonore du film brittanique The First of the Few au printemps de 1942, et en tira une séquence, Spitfire Prelude and Fugue plus tard en 1942. Il s'agît ici d'une pièce typique des films de guerre de l'époque, pleine d'énergie et évoquant courage et héroisme.


John WIlliams fut au service de la USAF entre 1952-55, et cette expérience a sans doute aidé le compositeur dans la créaion de trames sonores mémorables, dont sa trame pour la liste de Schindler, le fameux film de Spielberg qui fut primé par le public et la critique. Ses séquences vibrantes pour violon et orchestre (originalement interprétées par Itzhak Perlman) sont particulièrement éloquentes.




Le compositeur Américain Richard Rodgers, qui se distingue avec deux sélections dans notre montage, a surtout fait carrière sur la scène New-Yorkaise, ayant contribué à un très grand nombre de comédies musicales avec les librettistes Lorenz Hart et Oscar Hammerstein II. Avec ce dernier, il monta une production basée sur un roman d'époque, South Pacific, qui mit en vedette le chanteur d'opéra Enzo Pinza. La sélection chorale que j'ai choisie est plutôt cocasse...


Au début des années 50, le télédiffuseur NBC monta une série de documentaires utilisant des bobines de film produites par la US Navy. Pour cette télésérie, Victory at Sea (trad. Victoire sur mer) on engagea Rodgers et son collaborateur de longue date Robert Russell Bennett (émule de Nadia Boulanger), afin de réaliser la trame sonore. Rodgers proposa une douzaine de vignettes musicales, que Bennett développa en une continuité musicale de 13 heures, qu'il dirigea lui-même (avec la NBC Symphony). Bennett arrangea une suite (souvent appelée Symphonic Scenario) qui est proposée aujourd'hui.



Les symphonies russes de la DGM


En survolant les pièces d'envergures les plus mémorables de l'époque, il est triste de rappeler qu'un grand nombre de compositeurs soviétiques furent contraints de rester en URSS durant le conflit, parmi eux Prokofieff et Chostakovich.


Ces deux compositeurs, à l'instar de Nielsen et Sibelius durant la PGM, ont créé une paire de symphoniues qui par leur envergure et teneur sont des documents vivants, illustrant la grande humanité, la persévérance d'un peuple éprové. J'ai intégré des sélections de l'op. 100 de Prokofieff et de la symphonie Leningrad de Chostakovich dans le montage et également intégré des prestations complètes (clips YouTube) des deux oeuvres.




 


Les lamentations


Pour compléter ce commentaire, quelques mots sur deux sélections: War Requiem de Britten et Thrène pour  Hiroshima de Penderecki


Dans les deux cas, nous écoutons des énoncés pacifistes et réprobateurs: dans le cas de Briten, il fait appel au texte Latin du Requiem et y juxtapose des poèmes pacifistes. Le Sanctus est particulièrement touchant.


Le Penderecki, quant à lui, utilise le langage acerbe du néo-clacissisme afin de rappeler la mort quasi gratuite de milliers de Japonais lors de la première déflagration nucléaire.


Bonne écoute!





vendredi 4 novembre 2011

La premiere Guerre Mondiale


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 4 novembre 2011.

Le montage (# 29) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
https://archive.org/details/WorldWarI



Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.

pcast029 Playlist


Mes prochains montages seront dédiés à la musique des deux grandes guerres, en commençant avec le montage d'aujourd'hui sur la musique inspirée ou composée durant ou près de la Première Guerre Mondiale. Attardons-nous sur les trois oeuvres majeures proposées aujourd'hui.

L'histoire du soldat de Stravinski

L'histoire du soldat est une oeuivre théatrâle"lue, jouée et dansée", une parabole quasi-Faustienne à propos d'un soldat et du diable.


En dépit de ses nombreux succes avec les ballets Russes de Diaghilev, l'exil forcé de Stravinski suite à la révolution Bolchévique le voit dans de beaux draps financiers. De plus, les courants musicaux du temps changent, et le jazz prend son envol et commence à influencer les contemporains du compositeur.

L'histoire est le début d'une nouvelle tranche de compositions (qui incluera Pulcinella), qui nous montre un Stravinsky minimaliste autant dans son approche mélodique que dans les proportions des effectifs (ici, un spetuor d'instruments). On commence à reconnaître l'influence du jazz.


La prestation d'aujourd'hui est la suite de concert adaptée patr le compositeur, interprétée par le Cleveland Orchestra sous Pierre Boulez.
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Maurice Ravel et la PGM

Ravel est l'un d'une poignée de compositeurs qui fut au service des forces alliées durant le conflit. A titre d'ambulancier, il vécut le traumatisme de la guerre, et vit plusieurs de ses camarades succomber durant le conflit. Cette expérience nous donna, entre autre, Le tombeau de Couperin, que je présenterai dans le cadre d'un montage sur le Jour du Souvenir.

Paul Wittgenstein est un pianiste Viennois, qui servit du côté des belligérants, et eut l'infortune d'y perdre son bras droit. Manchot, il entreprit de continuer une carrière de pianiste, et commanda à Ravel un concerto poour son usage.


Ainsi, le concerto pour piano "la main gauche" en ré majeur fut composé entre 1929 et 1930 (au moment que Ravel composait son autre concerto, en sol majeur) et fut créé en 1932 par Wittgenstein à Vienne. 

Il est dit que Wittgensteinn'n'a pas embrassé immédiatement le concerto, lui aussi influencé par le jazz, mais qu'il y prit goût avec le temps. La performance d'aujourd'hui est un enregistrement d'époque avec Wittgenstein et Briuno Walter qui dirige le Concertgebouw d'Amsterdam.

La cinquième de Sibelius

Deux symphonies scandinaves, composées à peu près en même temps, ont ma cote d'amour en ce qui concerne une représentation atmopsphérique de l'aspect humaniste de la PGM. Les cinquièmes de Carl Nielsen et de Jean Sibelius.


Si la symphonie de Nielsen illustre le conflit interne et le triomphe de l'homme sur la Guerre, la symphonie de Sibelius a une genèse très différente.


Suite à une commande du régine Finlandais, coincidant avec son cinquantième anniversaire de naissance, la symphonie fut initialement publiée en 1915 et revisée en 1916 et 1919. Il apparaît que Sibelius traversait un moment difficile dans son cheminement créatif, se croyant négligé et éclipsé par le modernisme exhibé en Europe au tournant du siècle. 

Tout comme ce fut le cas pour Nielsen, il faut croire que Sibélius devait aussi composer avec ses émotions suite à la PGM. Le résultat final, concis et éloquent est probablement sa meilleure symphonie. Le montage prsente une sélection, et ci-bas vous trouverez un hyperlien pour une prestation intégrale, signée 
London Symphony sous Robert Kajanus:



samedi 1 octobre 2011

Mon obsession "numéro un"

 
Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 1er octobre 2011.

Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.

Voici une série de billets et sélections qui auront en commun le numéro “1”.

Pour cet arc ththématique, tous mes montages et un nombre de mardis en musique tourneront leur attention sur des premières oeuvres de plusieurs compositeurs. Ainsi donc, des premières symphonies, des premiers concerti, des premières sonates, et même des opus un.

Les compositeurs choisis couvrent la panoplie des ères: le baroque (Bach), le classique (Mozart et Beethoven), le romantique (Chopin et Brahms) et le moderne (Prokofiev). Voici le menu:

Beethoven (Montage #28 – contribution au projet Beethoven)

J'espère que vous vous partagerez cette petite indulgence avec moi!

vendredi 30 septembre 2011

Beethoven avec trois "E"


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 30 septembre 2011.

Le montage (# 24) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
http://www.archive.org/details/ThreeEsInBeethoven



Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.


Ce volet du projet Beethooven vous est présenté par la lettre“E”.

Beethoven s’écrit avec trois “E” (vous l’avez sans doute remarqué…) et les trois œuvres primées aujourd’hui ont non-seulement la lettre E en commun dans leurs titres, mais elles ont aussi un fil en commun.

Egmont, op. 84

Le sujet du drame Egmont de Goethe est le comte hollandais du XVIie siècle, Egmont, qui fut condamné à mort pour son opposition au régime despotique et oppressif de l’époque. Ce sujet résonne avec Beethoven en 1809, qui voit la montée de Napoléon et les conflits qui se multiplient en Europe. L’ouverture composée par Beethoven devint, en 1956, l’hymne officieux de la revolution hongroise.

Troisième symphonie “Eroica” (héroique), op. 55

La troisième symphonie est un point tournant pour Beethoven, ainsi que pour la musique de son temps – un virage significatif du monde classique au néo-romantisme.

Encore une fois, Napoléon Bonaparte est au centre de cette oeuvre. Initialement, Beethoven a conçu et dédié cette symphonie afin d’honorer le général Français, une dédicace qui fut vite changée suite aux guerres que Napoléon impose en Europe. La dédicace devient tout simplement « afin d’honorer la mémoire d’un grand homme ».

Suite à la nouvelle du décès de Bonaparte, Beethoven écrit en parlant de la marche funèbre du deuxième mouvement: "J'ai composé la musique pour ce triste événement il y a dix-sept ans".

Tout n'est pas tristesse ici - le dernier mouvement est une série de variations sur un thème du ballet "Die Geschopfe des Prometheus" (op. 41), exploité par Beethoven dans son op. 35 (pour piano). Ces variations sont intégrées à un montage de janvier 2014.

Cinquième concerto pur piano "Empereur", op. 73

“Rien que des tambours, des canons, et la misère humaine!”

Ces mots sont tirés d'une lettre de Beethoven datée 26 juillet 1809, et fait référence à une bataille en Autriche entre les forces du Kaiser et celles de Napoléon (une quatrième guerre en mois de 20 ans). Beethiven s'était réfugié chez un ami, et les coups de canon résonnaient encore dans sa tête plus de deux mois plus tard.

Plus tard cet été-là. il composa ce concerto, et d'autres oeuvres (des sonates pour piano dont Les adieux et un quatuor). La performance choisie en est une d'époque avec Vladimir Horowitz et Fritz Reiner qui dirige un orchestre de studio (probablement celui de la NBC rebaptisé RCA Victor Symphony pour l'occasion).

En raison d'un limite de temps que je me suis imposée pour mes montages, je n'ai inclus que le premier mouvement. Les deux derniers mouvements sont disponibles sur notre chaîne YouTube.


Bonne écoute!

vendredi 23 septembre 2011

L'équinoxe d'automne


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 23 septembre 2011.

Le montage (# 23) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
https://archive.org/details/TheFallEquinox



Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.



L'équinoxe  - la traversée de l'équateur par le Soleil - est l'événement astronomique qui marque l'arrivée de l'automne, et se veut le point ou jour et nuit sont d'égale durée. Tant qu'à l'automne, il s'agît de la saison la plus colorée, et marque la fin des temps doux et l'arrivée inévitable de la neige dans notre climat boréal.

En passant en revue les sélections choisies pour notre montage d'aujourd'hui, je remarque une présence canadienne et québécoise en lever de rideau: depuis la pittoresque ouverture de concert Fall Fair de Godfrey Ridout, passant par une commande de l'OSM du compositeur Momtréalais Jean Papineau-Couture, et terminant avec une contribution d'André Gagnon.

Le Papineau-Couture (comme fut le cas illustré lors de notre éphéméride de cette semaine) est une piàce concertante, cette fois pour le duo inusité de la contrebasse et du contrebasson, contrastant les textures aigues (claires) de l'orchestre avec les sons graves (obscurs) des solistes. La prestation présentée est croquée de la première radioduffusée de l'oeuvre en 1986.

Le Gagnon est in extrait de son hommage baroque à quatre chansoniers québécois, Mes quatre saisons. De ces quatre concerti pour piano et cordes, j'ai choisi l'Automne, dédié à l'auteur-compositeur-interprète et collaborateur de 1962 à 1969, Claude Léveillée (qui nous a quitté plus tôt en 2011). 

Notre montage propose deux oeuvres (ou plutôt, des extraits) de compositeurs Russes: des Saisons de Glazounov et Tchaïkovsky. Le Glazounov sera familier pour plusieurs auditeurs du Canada, puisque l'adagio du Glazounov fut le thème musical de la continuité Les Belles Histoires des Pays d’En Haut, qui fut à l'affiche de la télévision d'État de 1956 à 1970.

Pour clore le montage, j'ai programmé le poème symphomnique d'Arnold Bax, November Woods. La pièce évoque les bois du Buckinghamshire, avec une série d'impressions des temps pluvieux, et de la nature en général de la fin de l'automne. Peut-être un hommange indirect aux murmures de Siegfiied de Wagner, sans toutefois citer la musique du Ring.

Restez au chaud, et bonne écoute!

vendredi 9 septembre 2011

Le jour


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 9 septembre 2011.

Le montage (# 21) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
https://archive.org/details/Daytime



Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.


pcast021 Playlist


Ceci est le premier de trois montages qui nous amèneront à l'équinoxe d'automne, le temps de l'année où jour et nuit sont d'égale durée. Nous allons donner du temps d'antenne égal au jour et à la nuit, tout en réservant un montage pour l'équinoxe et la musique de l'automne.


Pour commencer, un hommage au lever du jour, gracieuseté d'Edvard GriegRichard RodgersFerde Grofe et du compositeur québécois Alexis Contant.


Bien sûr, on doit souligner le fameux quatuor "Le lever du Soleil" de Haydn;

 


Pour entamer la matinée, un lieder de Richard Strauss interprété par Dame Kiri Te Kanawa, et deux pièces qui nous amènent au midi: des extraits de La Mer de Claude Debussy et des Fontaines de Rome d'Ottorino Respighi.


Ici j'ajoute une performance complète par Toscanini:







EN AVANT LA MUSIQUE...: La Mer est présentée iutégralement dans notre montage du mois d'août 2012 La mer et la plage

Franz Joseph Haydn composa un trio de symphonies surnommées "Le matin", "Le midi" et "Le soir", desquelles j'ai choisi "Le midi", interprtée par mon orchestre local, celui du Centre National des Arts d'Ottawa.


Pour termiiner, deux sélections qui parlent du Soleil provenant des années 70 - Overture to the Sun du groupe Sunforest qui fut de la trame sdonore de l'Orange Mécanique, et Sunsonata d'Andre Gagnon.


Bonne écoute!


 

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