Notre montage # 366 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast366 |
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Le B+B de
cette semaine trahit le décalage qui existe entre ma programmation « en
anglais » et ma programmation « en français ». Les partages que
je propose sur ma chaïne Pod-O-Matic suit la programmation anglaise, et
la cadence de mes partages sur TalkClassical est différente de celle de Quinze
que j’en pense et il arrivera quelque fois que les billets offerts sur le
volet francophone sembleront un peu déphasés.
Pour le
mois de septembre, je proposerai l’intégrale des concerti pour violon de
Paganini, tirés d’un partage du label Brilliant Classics sur YouTube. Ce
partage sera proposé (avec mes mots d’introduction) la semaine prochaine dans
le cadre de QQJP. L’ctrin en question contient trois compacts, et afin de les
programmer sur P-O-M, j’use de trois créneaux de programmation : un
premier le 7 septembre, un second le 14 et le troisième créneau aujourd’hui.
Ainsi, ce billet est la convergence de deux séries : B+B et Intégralement
Vôtre.
L’oeuvrede
Paganini pour le violon a de nombreuses pièces mémorables ; la plupart d'entre
elles visaient à montrer la virtuosité et la capacité «diabolique» de Paganini
sur cet instrument. Étonnamment, ses concertos ne reçoivent pas autant
d'attention à cet égard. Certains diront qu'ils sont en effet conçus pour
mettre en valeur le soliste mais n'accordent pas beaucoup d'attention à la
partie orchestrale de ce « duel ». Son deuxième concerto offre cependant une
possible exception.
Le
troisième mouvement du concerto doit son surnom de « La Campanella »
ou « La Clochette » à la clochette que Paganini prescrit pour
présager chaque récurrence du thème du rondo. Le caractère de la cloche est
également imité dans l'orchestre et dans certains passages du soliste comportant
des harmoniques. Le résultat est une texture très transparente, qui gagne en
charme supplémentaire de la coloration gitane du rondo. Ce mouvement a servi de
base à des compositions d'autres compositeurs, comme l'Étude S. 140 n° 3
"La campanella" de Liszt, et Walzer à la Paganini de Johann Strauss
père.
Le Concerto
pour violon n°5 a été composé en 1830. Il s'agit en fait du dernier concerto de
Paganini (le concerto n°6 a été en partie écrit en 1815 et est parfois appelé «
n°0 »). Ce concerto du plus célèbre de tous les virtuoses du violon peut être
qualifié de monologue pour violon car seule la partie soliste existe; la
partition orchestrale n'a pas été écrite ou n'a pas encore été découverte., le
concerto peut être joué s'il est convenablement reconstruit.
En 1958,
Vittorio Baglioni confia cette tâche à Federico Mompellio au nom de l'Accademia
Musicale Chigiana, et en septembre 1959, le concerto reçut sa première
exécution. Franco Gulli était le soliste et Luciano Rosada le chef d'orchestre.
Le succès de cette performance a incité Guli à présenter le concerto dans de
nombreuses villes européennes.
Bonne
écoute!
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