Notre montage # 365 est mon Quinze que j'en pense pour le mois d'août 2021. Il est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast365 |
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Notre montage du « cinquième mardi » marque un certain nombre de jalons :
- c'est notre 365ème montage dans notre série
- il marque la fin de notre rétrospective-anniversaire qui a cmmencée le 1er septembre dernier et
- sert de tremplin pour un nouvel arc de programmation dédié à rune nouvelle rétrospective, cette fois de nos contributions aux forums MQCD Musique Classique et OperaLively, marquant ainsi le dixième anniversaire de notre participation à ces deux sites.
Au cours des prochains mois, nos montages porteront un regard renouvelé sur certains thèmes que nous avons explorés dans ces pages au fil des ans, et le montage d'aujourd'hui ouvre le bal avec un retour sur l'une de nos premières réflexions.
En octobre 2011, nous avons publié quelques réflexions sur le regretté pianiste canadien Glenn Gould et ses quatre interprétations des Variations Goldberg de Bach disponibles commercialement. Dans un billet de 2014, nous avons marqué le soixantième anniversaire de sa diffusion à la CBC de cette œuvre (l'un de ces quatre enregistrements) et le montage d'aujourd'hui regroupe ses deux versions « studio » – sa version « Mono » de 1955 et la version « Numérique » de 1981. , marquant l'alpha et l'oméga de sa grande carrière d'artiste discographique. (Pour mémoire, nous avons publié dans notre montage « Fête du Canada » des sélections du quatrième enregistrement, celui-ci un récital du festival de Salzbourg.)
Pour marquer les jalons de ces sorties d'enregistrements phares – et ainsi les anniversaires du décès de Gould – Sony a fourni un certain nombre de versions « remasterisées » de ce même ensemble en tandem. Notre montage d'aujourd'hui comprend une copie de la version de 1955 téléchargée à l'origine sur l'ancien site japonais Public Domain Classic, et la version du pressage compatct original de ma propre collection.
Comme nous l'avons écrit à plusieurs reprises dans ces pages, pour certains, Gould est n'est pas pour tout le monde… Cependant, il est très intéressant de comparer les deux performances, l'une d'un jeune loup faisant une entrée fracassante sur la scène musicale, qui «attaque» chaque variation avec une combinaison d'assurance, d'aplomb et de beaucoup de témérité et l'autre, un pianiste plus âgé, plus mesuré (et capricieux), un maître du studio d'enregistrement luttant pour le « résultat parfait », très délibéré et quelque peu aseptique dans son approche.
Je dirais que la version de 1955 a plus d'attrait et plus de « pizzazz » (bien que je ne considère jamais Gould comme un pianiste « showman »), l'interprétation de 1981 est beaucoup plus personnelle, plus comme « J'ai joué cette pièce un des millions de fois, et c'est mon opinion réfléchie sur la façon dont Bach aurait voulu que chaque variation soit jouée ». Étant donné que nous avons partagé des parties de son enregistrement de Richard Strauss - qui, je crois, était son dernier en tant que pianiste - Gould n'a enregistré que des trucs vers la fin qui l'ont vraiment fait vibrer, donc même ces variations qui lui sont inexorablement liées reçoivent le même traitement - «unique et spécial », à chérir de la même manière qu'il les a faites, un artisan avant tout.
Bonne écoute!
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