| Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois de juin 2019. La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos. |
Sommaire
Hyperlien au menu et
la musique - https://archive.org/details/01RhapsodicOvertureEnFantasir
Il me
semble qu’il y a belle lurette que nous avons proposé un chapitre de cette
série… En vedette cette fois-ci, un survol des œuvres orchestrales – concerti,
suites et symphonies – de Tchaïkovski et,e en complément de programme,
l’intégrale des symphonies de Carl Nielsen.
Six, sept ou huit symphonies?
A la fin du
XIXième siècle, la tradition Russe est défendue par, d’un côté, « les cinq »
avec leurs tendances nationalistes et de l’autre côté Tchaïkovski qui flirte
avec cette tendance, tout en essayant de respecter les formules traditionnelles
germaniques.
Selon les
nombreuses lettres du compositeur, il appert que Tchaïkovski avait des
difficultés avec la forme sonate, dans la mesure qu’elle ne s’applique pas si
bien aux lignes chargées d’émotion favorisées par Tchaïkovski. Le résultat,
souvent pas très satisfaisant dans le contexte du carcan de la symphonie
classique, engendrera d’autres avenues, dont son usage de la suite pour
orchestre (nous y reviendrons plus tard).
L’œuvre
symphonique de Tchaïkovski est souvent dépecée en deux parties – soient les
trois premières symphonies numérotées et les trois dernières. Manfred,
une symphonie composée entre les quatrième et cinquième symphonies, se démarque
du lot en vertu de son caractère programmatique. Finalement, une huitième
symphonie abandonnée résultera en son troisième concerto pour piano et autres
pièces isolées. Longtemps après le décès de son compositeur, la symphonie sera
reconstruite par Semyon Bogatyrev.
Symphonie No. 1, op. 13 [TH 24] "Songes d’hiver"
[Feuille #218]
Symphonie No. 2, op. 17 [TH 25] "Petite Russie" [Feuille
#280]
Symphonie No. 3, op. 29 [TH 26] "Polonaise" [Guide#219]
Symphonie No. 4, op. 36 [TH 27] [Feuille #281]
Manfred, op. 58 [TH 28] [Feuille #220]
Symphonie No. 5, op. 68 [TH 29] [Feuille #282]
Symphonie
No. 6, op. 74 [TH 30] "Pathétique" [Feuille #282]
Symphonie
en mi bémol majeur [TH 238] [Feuille #108]
Feuille de Route # 280 - Karajan
Dirige Tchaïkovski
Le
répertoire de prédilection de Karajan est germanique post-classique et
romantique, mais il excelle dans les répertoires de l'opéra romantique Italien
(Verdi), répertoire scandinave (Sibelius) et russe / soviétique (Prokofiev et
Chostakovich). Karajan était sans aucun doute également un grand défenseur de
Tchaïkovski. [Lire
notre réflexion]
Hyperlien
au menu – https://archive.org/details/pcast305-Playlist
Feuilles de Route # 281-282 - Guido
Cantelli et Tchaïkovski
Time
magazine introduit Guido Cantelli à ses lecteurs comme étant un croisement
entre Frank Sinatra et Toscanini - faisant référence aux attraits physiques du
chef de 29 ans et sa maîtrise comme chef. Entre 1949 et 1954 (moment où le
diffuseur discontinue l'orchestre), Guido Cantelli dirige le NBC Symphony de
quatre à huit fois par an. [Lire
notre réflexion]
[F/R 281:
Sympho0nie #4, F/R 282: Symphonies #5 & 6]
Hyperlien
au menu et la musique - https://archive.org/details/PeterIlijcTchaikovskyTheLastThreeSymphonies
Les
suites pour orchestre
Tchaïkovski
nous laisse deux séries de suites – une série inclut quatre suites pour
orchestre dans la tradition des « suites de danse » de Bach. On
ajoute à cette liste les trois suites extraites des ballets dont une seule
(celle du Casse-Noisette) fut assemblée par le compositeur.
Suite No. 1, op. 43 [TH 31] [Feuille #224]
Suite No.
2, op. 53 [TH 32] “Suite caractéristique“ [Feuille #283]
Suite No. 3, op. 55 [TH 33] [Feuille #78]
Suite No. 4, op. 61 [TH 34] “Mozartiana” [Feuille #78]
Casse-Noisette,
Suite op. 71a [TH 35] [Feuille #280]
Le Lac des
Cygnes, Suite op. 20a [TH 219] [Feuille #56]
La Belle au
Bois Dormant, Suite op. 66a [TH 234] [Feuille #56]
Feuille de Route # 283 - In Memoriam
- Sir Neville Marriner (1924 – 2016)
Selon le
site officiel de l’Academy of Saint-Martin-in-the-Fields qu’il fonde en 1959,
Sir Neville est formé comme violoniste au Royal College of Music et au
Conservatoire de Paris. Il roule sa bosse comme chambriste et avec le London
Symphony alors qu’il fonde l’ASMF, l’orchestre avec lequel il est si
étroitement associé. En fait, on suggère que le duo Marriner/ASMF est la
combinaison orchestra et chef la plus entendue sur disque, point à la ligne. [Lire
notre réflexion]
L’œuvre
concertante
Le concerto
pour violon et le prenmier concerto pour piano dominent le palmarès de l’œuvre
concertante de Tchaïkovski. Toutefois, il laisse un bon nombre de piè;ces plus
modestes pour violon et pour violoncelle, ainsi que trois autres pièces
d’envergure pour piano et orchestre. Non listée est une fantaisie dérivée de la
symphonie en mi bémol mentionnée plus tôt, dont l’attribution est à Tchaïkovski
(sous réserve).
Sérénade
mélancolique, op 26 [TH 56] [Feuille #39]
Variations Rococo, op. 33 (Version originale) [TH
57] [Feuille #284]
Variations Rococo, op. 33 (Version Fitzenhagen)
[TH 57] [Feuille #226]
Valse-Scherzo, op. 34 [TH 6-] [Feuille #221]
Concerto pour violon, op. 35 [TH 59] [Feuille #39]
Concerto pour piano No. 2, op. 44 [TH 60] [Feuille #226]
Concert Fantasia, op. 56 [TH 61] [Feuille #224]
Pezzo capriccioso, op. 62 [TH 62] [Feuille #284]
Andante cantabile [TH 63] [Feuille #284]
Nocturne [TH 64] [Feuille #284]
Concerto pour piano No. 3, op. 75 [TH 65] [Feuille #226]
Feuille de Route # 284 - Tchaïkovski
: l’œuvre pour violoncelle et orchestre
Les œuvres
complètes pour violoncelle et orchestre de Tchaïkovski représentent moins de la
moitié de la durée de cete feuille de route, comprenant deux miniatures (le
Pezzo Capriccioso et le Nocturne) et les Variations Rococo. [Lire
notre réflexion]
Hyperlien
au menu et la musique - https://archive.org/details/TchaikovskyCompleteWorksForCelloAndOrchestra
Les
Symphonies de Carl Nielsen
En
complement de programme, j’ajoute ici une autre collection – celle-ci provenant
de Scandinavie. Nielsen n’est pas tout à fait divergeant de notre
compositeur precedent, alliant émotion et formules traditionnelles. Chacune de
ces symphonmies a un message distinct et deux en particulier (ses 4ie et 5ie)
font des références au conflit entre l’être humain et son humanité.
Symphonie
No. 1, op. 7 [FS 16] [Feuille #285]
Symphonie
No. 2, op. 16 [FS 29] “De fire Temperamenter“ [Feuille #286]
Symphonie
No. 3, op. 27 [FS 60] “Sinfonia espansiva” [Feuille #211]
Symphonie
No. 4, op. 29 [FS 76] “Det Uudslukkelige” [Feuille #287]
Symphonie
No. 5, op. 50 [FS 97] [Feuille #76]
Symphonie
No. 6 [FS 116] “Sinfonia semplice” [Feuille #285]
Feuille de Route # 285 - Nielsen -
San Francisco Symphony / Herbert Blomstedt – Symphonies 1 & 6
Les
symphonies nos. 1 et 6 sont l’alpha et l’oméga du corpus symphonique du
composteur – la première pleine de fougue et d’audace est une œuvre de début de
carrière – un Nielsen de 27 ans – qui présage comment il conçoit la symphonie,
respectant la formule traditionnelle sans pour autant laisser infuser sa
musique! Nielsen a en effet tendance à sauter dans le vif du sujet dès les
premières mesures. La sixième symphonie, composée au crépuscule de sa carrière,
ouvre avec une sonnerie ay triangle, et se développe beaucoup plus lentement,
un peu comme le vieux monsieur qui lambine. [Lire notre réflexion]
Hyperlien
au menu et la musique - https://archive.org/details/01SymphonyNo.1InGMinorOp.7Fhttps://archive.org/details/01SymphonyNo.1InGMinorOp.7F
Feuille de Route # 286 - Leopold
Stokowski
Le recent
décès de Gloria Vanderbilt nous rappelled qu’elle épousa le célèbre chef
d’orchestre britannique en seconde noces – il avait alors soixante ans paasées
alors qu’elle était dans la vingtaine. Stokowski, un incontournable dans sa
profession pendant plusieurs décennies, a laisse non seulement une vaste
discographie, mais également un grand nombre d’orchestrations destinées piur
son usage. [Lire notre réflexion]
Hyperlien
au menu – https://archive.org/details/pcast122-Playlist
Feuille de Route # 287 - Danish
Radio Symphony Orchestra, Herbert Blomstedt – Carl Nielsen
Cette
dernière feuille de route inclut l'ouverture-rhapsodie "un voyage
imaginaire aux îles Féroé" qui insère des mélodies locales au périple
musical, et "Pan et Syrinx", qui s'inspire de la légende grecque. Le
clou de la feuille est la symphonie dite "inextinguible" - une pièce
qui dès ma première audition m'a laissé avec iune impression indélibile. Un
hommage à "la vie" et composée au coeur de la Première Guerre
Mondiale, ses quatre mouvements offerts sans interruption sont imbus d'un
mouvement, d'une motricité irrésistible. [Lire notre réflexion] h
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