mardi 21 août 2018

Carl Nielsen, New Philharmonia Orchestra, Jascha Horenstein ‎– Symphony No. 5


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 21 aout 2018. 

La revanche du vinyle pour cette semaine reprend les sentiers battus des symphonies de Carl Nielsen, avec une prestation mémorable de sa cinquième symphonie par un chef qui l’a connu de son vivant.

Les mélomanes audiophiles vouent, si vous me permettez l’expression, un certain culte au chef Jacha Horenstein, culte qui est habituellement réservé aux chefs de sa génération certes (Stokowski, Toscanini…) mais un culte assez particulier puisqu’Horenstein de tous les grands noms de sa génération, il est le seul qui n’a pas une généralement association avec un orchestre.

Né à Kiev, formé à Vienne et émule de Furtwängler, Horenstein est invité à diriger l'Orchestre symphonique de Vienne ainsi que Orchestre philharmonique de Berlin durabt les années 1920. Il est nommé à la tête de l'Opéra de Dusseldorf en 1928 – le seul poste de directeur artistique qu’il occupera. Avec l'avènement des nazis, il s'exile aux États-Unis en 1940 et dirige les plus grandes phalanges américaines (comme le Philharmonique de New-York) sana pour autant occuper un poste permanent en Amérique. Chef invité recherché (dont le style autoritaire irritera certains), il laisse une discographie surprenamment large, y compris un grand nombre de prestations publique ou pour la radio.

Horenstein est spécialiste du répertoire romantique tardif (surtout Mahler et Bruckner), mais aussi contemporain, avec notamment la première de l'arrangement pour cordes en trois mouvements de la Suite lyrique d'Alban Berg ou la première française de son opéra Wozzeck (en 1950). Il a aussi gravé une belle version de la symphonie Mathis der Maler de Paul Hindemith avec l'Orchestre symphonique de Londres.

C’est à Londres qu’on le retrouve aujourd’hui, dirigeant ce que je considère comme la version de référence (rien de moins!) de l’opus 50 de Nielsen, avec la caisse claire impitoyable du percussionniste Alfred Dukes. En complément de programme, le court poème symphonique Saga-Drom.

Bonne écoute!


Carl NIELSEN (1865-1931)
Symphonie No.5, op. 50
Saga-Drøm, op. 39
New Philharmonia Orchestra
Jascha Horenstein, direction
Nonesuch ‎– H-71236
Format: LP (1969)

Détails - https://www.discogs.com/Carl-Nielsen...elease/3624416



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