vendredi 29 novembre 2013

In Memoriam: Francis Poulenc (1899-1963)


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 29 novembre 2013.

Le montage (# 133) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/Pcast133




Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.

pcast133- Playlist



Le pianiste et compositeur Francis Poulenc nous a quitté le 30 janvier 1963, mais nous a laissé un catalogue varié d’œuvres pour piano, chambristes et orchestre.

Autres liens :
Issu d’une famille associée avec l’industrie pharmaceutique, Poulenc apprend le piano sur les genoux de sa mère. Adolescent, il  se perfectionne sous la tutelle du pianiste espagnol Ricardo Viñes. On associera Poulenc en début de carrière au collectif de jeunes compositeurs que le critique Henri Collet surnomme en 1920 le « groupe des Six », en référence au « groupe des Cinq » ou Moguchaya kuchka russe de Balakirev. Constitué, outre Francis Poulenc, de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud et Germaine Tailleferre, il se veut une réaction contre le romantisme et le wagnérisme, mais aussi, dans une certaine mesure, contre le courant impressionniste.

De 1921 à 1925, Poulenc étudie la composition avec Charles Koechlin, un élève de Gabriel Fauré. Il reste néanmoins une sorte d’autodidacte : « Mon canon, c’est l’instinct », dit-il un jour. La première de son ballet Les Biches, donné par les Ballets russes de Serge de Diaghilev a lieu en janvier 1924.

Villageoises est un ensemble de pièces enfantines complétées par Poulenc à Montmartre en 1933. Écrites avec simplicité et un sourire espiègle, ces compositions, bien que destinée aux enfants, ne sont guère enfantines…. Une de deux sonates pour deux pianistes, sa sonate pour piano 4 mains est un petit bijou du début de sa carrière de compositeur.

Composée en 1947, la Sinfonietta est un hommage  néo-classique aux symphonies de Joseph Haydn. Également bien ancrée dans le néo-clacissisme, son sextuor pour vents et piano est l’une de ses œuvres pour chambristes les plus élaborées. Une révélation!



Bonne écoute!

0 commentaires:

Publier un commentaire

 

Pages vues la semaine précédente