mardi 15 octobre 2013

Les Concerti Brandebourgeois, avec une petite différence… (Première Partie )




Le billet suivant est une reprise d'un Quinze que j'en pense, datant originalement du 15 octobre 2013. 

Ce billet reprend le Montage # 83 (Commentaire original: http://itywltmt.blogspot.com/2012/12/montage-83-brandenburg-perspectives.html )


Ceci est le premier de  deux montages qui considèrent les six concerti Brandebourgeois de Jean-Sébastien Bach, mais proposés avec des rides bien spéciales. Nous sommes venus à accepter le modèle « authentique » ou « HIP » pour l’œuvre orchestrale de Bach, et ces montages proposeront et des prestations HIP ainsi que des prestations qui ne le seront pas tout à fait…

Notre premier montage explore les concerti 4, 5 et 6 et mettent en vedette la pianiste de renommée internationale originaire d’Ottawa Angela Hewitt pour deux des concerti, et Herbert von Karajan pour le troisième. Commençons notre commentaire avec cette sélection.

Le concerto Brandebourdeois no. 6 est probablement l’un des concerti les plus légers du lot, avec un allegro final tissé très serré. En guise d'illlustration (et de comparaison), voici une prestation que vous trouverez sur le site du Musée Gardner de Boston:

http://traffic.libsyn.com/gardnermus...ch_bwv1051.mp3

Si on compare l’allegro final de cette version à celle proposée par Karajan et la Philharmonique de Berlin, vous noterez comme moi un orchestre qui sonne «lent et pesant». Karajan, en ce qui me concerne, a endisqué une– en faoit, deux – versions extraordinaires de la Messe en si mineur de Bach, et dans ces circonstances, la version « vieux stéréo » n’est pas déplacée. Mais pour l’oreille du mélomane moderne, le Brandeborgeois de Karajn est un anachronisme. Je ne veux rien enlever à la vision de Karajan, elle est bien en place pour son époque.

Dans un récent montage, j’ai présenté un bon nombre d’orchestrations de la musique de Bach – dont celles de Sir Henry Wood, Lucien Caillet et Leopold Stokowski. En complément de programme, j’offre un autre baroque orchestré par Stokowski (Vivaldi) et on reconnaît ici la tendence très Edwardienne qu’on associe avec Bach «avant le déluge» HIP.

Madame Hewitt est mise en évidence dans les concerti 4 et 5, offerts ici sous la forme de concerti pour clavier et orchestre. En fait, Bach (toujours le muscien écologique – voir un vieux QQJP ) crée une version du no. 4 qu’il appelle tout bonnement « concerto pour clavier, BWV 1057 ). Le Brandebourgeois no. 5, qu’on entend plus souvent sous la forme d’uin concerto grosso, est transformé en ofrant au piano une portion de la partie réservée à la basse continue.

Nme Hewitt complète le programme avec un extrait de son premier album Bach – les quatre duos.


DETAILS

Johann Sebastian BACH (1685-1750)
Quatre duos, BWV 802-805
(Extraits du Clavierübung III)
Angela Hewitt, piano

Concerto pour clavier no. 6 en ré majeur, BWV 1057
(transcription du Concerto Brandebourgeois no. 4, BWV 1049)
Angela Hewitt, piano
Australian Chamber Orchestra sous Richard Tognetti

Concerto Brandebourgeois no. 5 en ré majeur, BWV 1050
Angela Hewitt, piano
Alison Mitchell, flûte
Australian Chamber Orchestra sous Richard Tognetti, violon solo

Concerto Brandebourgeois no. 6 en si bémol majeur, BWV 1051
Berliner Philharmoniker sous Herbert von Karajan

Antonio VIVALDI (1678-1741)
Concerto grosso no. 11 en ré mineur, RV 565
(Arr. L. Stokowski, ca. 1934)
BBC Philharmonic sous Matthias Bamert



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