Notre montage # 398 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast398 |
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Le B+B de
cette semaine reprend un fil que nous avons entrepris dans le cadre des Routes
du Laitier – des montages où figurent des chefs qui ont plus d’une corde dans leur arc. Dans ce cas-ci, le
chef et compositeur Jean Martinon.
Martinon
entre au conservatoire de Lyon, sa ville natale, à l'âge de treize ans.
Trois ans plus tard, il quittera pour entrer au Conservatoire national de
musique et de déclamation à Paris. Il y travaille le violon, la comosition
(avec Albert Roussel et Vincent d'Indy), et la direction d'orchestre (avec
Roger Désormière et Charles Munch). Un apprentissage de choix!
Travaillant
surtout comme violoniste après ses études, il aura l’infortune d’être
prisonnier de guerre pendant deux ans, interné dans un stalag, il y compose
plusieurs œuvres pour solistes, petits ensembles et pour chorale.
C’est après
la guerre qu’on trouve Martinon au pupitre d’orchestres : premier chef de
l'Orchestre symphonique de la radio de Dublin (1947-1950), Colonne, Pasdeloup,
et la Société des Concerts du Conservatoire comme suppléant de Charles Munch.
De 1946 à
1948, il est chef associé de l'Orchestre philharmonique de Londres; c’est avec
cet orchestre qu’on le retrouve en lever de rideau de notre montage, avec trois
ouvertures opératiques françaises du XIXe siècle.
De 1951 à
1958, il est président et chef d'orchestre des Concerts Lamoureux à Paris, puis
directeur artistique de l'Orchestre philharmonique d'Israël (1957-1959). En
1959, il est nommé au poste de directeur général de la musique à Düsseldorf
(poste prestigieux occupé au xixe siècle par Schumann et Mendelssohn). Puis sa
carrière le mène aux États-Unis où, en 1963, il devient directeur musical de
l'orchestre symphonique de Chicago. De retour à Paris, il devient directeur de
l'Orchestre national de l'ORTF, poste qu'il occupe pendant six ans. On le
retrouve avec eux sur le montage pour les danses bohémiennes de Bizet.
En dépit
d’un agenda chargé, il trouve le temps de composer tout au long de sa carrière.
En guise d’exemple, j’ai retenu un de ses quatuors à cordes datant de 1966.
Bonne écoute!
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