Notre montage # 389 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast389 |
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Le B+B de
cette semaine nourrit une programmation Brahms entamée sur notre chaine
Pod-O-Matic lundi dernier avec le concerto pour violon, suivi du double
concerto, des deux sérénades et l’intégrale des symphonies commencée mercredi
avec la quatrième et les trois autres symphonies aujourd’hui et demain.
L’intégrale
que le chef Italien Riccardo Muti entreprit avec l’orchestre de Philadelphie
pour le label Philips vers la fin de son mandat avec l’orchestre est l’objet du
partage d’aujourd’hui, et nous pernet de comparer deux approches tres
différentes, avec et sans ce qu’on a longtemps appelé le Philadelphia Sound.
Un coup de
genie de marketing, Leopold Stokowski (1912-1938) a lancé l'idée du "The
Philadelphia Sound"; Sergei Rachmaninoff était désespérément captivé - le
son semblait toujours plus russe que viennois - et a écrit sa Symphonie n ° 3
(entre autres œuvres) pour l’orchestre et ce son distinctif. Eugène Ormandy
(1936-1980) aurait assuré la pérennité du son en doublant les seconds violons
avec des altos, parfois trop indistinctement, peut-être pour couvrir des
lacunes importantes dans sa technique de direction.
Durant son
mandat à Philadelphie de 1980 à 1992, Riccardo Muti a fait un virage sonique.
Il a déclaré que son approche était de rester fidèle à l'intention du
compositeur, et cela signifiait un changement par rapport à l'application du
luxuriant "Philadelphia Sound" à tout le répertoire; cependant, bon
nombre de ses enregistrements avec cet orchestre semblent en grande partie
supprimer ce son caractéristique. Comme l'a dit le regretté violoniste de
longue date Morris Shulik : « Il a dit que lorsque nous jouons Brahms, nous
devrions avoir un son Brahms. Quand on joue Ravel, ça devrait être un son
Ravel. Mais tout ce qu'il a jamais obtenu de nous, c'est un son Martucci. »
Pour fins
de comparaison, j’ai fureté YouTube et trouvé plein de vieux enregustrements
des deux symphonies au montage cette semaine avec le même orchestre sous la
baguette d’Ormandy.
Symphonie no. 1
Symphonie no. 3
Et voici
l’intégrale Muti, avec les pièces complémentaires d’usage, sont la rhapsodie
piour alto avec Jessye Norman.
Bonne écoute!
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