vendredi 28 mai 2021

Darius Milhaud (1892-1974)





Notre montage # 358 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast358



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La nouveauté B+B cette semaine se penche sur des œuvres du compositeur français Darius Milhaud. Il était membre des Six, un groupe de compositeurs qui a dominé la musique française au cours des quatre premières décennies du XXe siècle.

Compositeur prolifique, ses compositions sont influencées par le jazz et la musique brésilienne et font un usage intensif de la polytonalité. Deux des œuvres du programme d'aujourd'hui illustrent le plus directement ces influences: La création du monde (un ballet pour petit orchestre avec saxophone solo, influencé par le jazz), et Scaramouche (une suite pour deux pianos plus tard adaptée pour orchestre, également pour saxophone alto ou clarinette).

La symphonie de chambre (ou ‘petite’ symphonie) No. 2, a été écrite pour un groupe qui inclut flûte, cor anglais, basson, violon, alto, violoncelle et contrebasse. Milhaud composa cette pièce en 1918, assez tôt dans sa carrière de compositeur, alors qu'il était encore employé comme secrétaire de l'ambassadeur de France au Brésil. Milhaud a écrit cette courte symphonie en mer, lors d'un voyage de retour en France. Les influences des rythmes latino-américains et les références au paysage pittoresque de l’Amérique du Sud sont présentes tout au long de la pièce.

Milhaud vivait au Brésil lorsqu'il a terminé Les Choéphores en 1916. Cette œuvre constitue la partie centrale de la trilogie orestienne de Milhaud, écrite en collaboration avec le poète Paul Claudel. Les Choéphores est divisée en sept scènes: comme c'est le cas avec La Damnation de Faust de Berlioz, l'œuvre n'est ni entièrement opéra ni cantate, mais combine des éléments des deux formes.

Milhaud composa son Concerto pour batterie et petit orchestre à Paris en 1929-1930 - il fut écrit comme pièce d'examen pour une école de musique belge. Il est conçu pour un seul percussionniste, utilisant une vaste gamme d'instruments et accompagné de modestes forces orchestrales. Milhaud a fourni une carte avec la partition, indiquant les percussions et leur disposition: la pièce nécessite que le soliste soit complètement entouré d'instruments, y compris quatre timbales, tam-tams, cymbales et cymbales suspendues, une grosse caisse avec une fixation de cymbale sur un pédale, castagnettes, cliquet, slapstick, triangle, cloche, tambourin et bloc de bois. Le Concerto est remarquable non pas pour la virtuosité rythmique de sa partie solo, mais plutôt pour les exigences qu'il impose au percussionniste solo de naviguer simplement dans tous les instruments.

Bonne écoute!


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