vendredi 13 septembre 2019

Wilhelm Kempff & Beethoven





Notre montage # 323 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast323


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Aujourd’hui, nous retournons à notre survol de l’intégrale des sonates pour piano de de Beethoven, quatre autres partages B+B sont prévus afin de compléter cette tâche. Ces quatre montages seront du format «sonate et concerto» avec un seul pianiste. Ce format a été utilisé dans le passé pour les quatrième et cinquième concertos pour piano agrémentés des sonates « Au clair de Lune », Hammerklavier et Pastorale.

Le pianiste de cette semaine, Wilhelm Kempff, a enregistré l’intégrale des 32 sonates à au moins trois reprises, dont deux fois en quinze ans entre 1951 et 1965 pour le label DG - une fois en mono et l’autre en stéréo. Aujourd'hui, je présente deux sonates (la Pathétique et la Waldstein) de ce deuxième cycle «stéréo». Enregistré quand il était dans la soixantaine, c'est la troisième et dernière fois qu'il enregistre le cycle complet. Je dois admettre que les critiques que j’ai lues de ces cycles mono et stéréo (qui sont après tout contemporains l’un de l’autre) semblent avoir divisé les mélomanes. Certains préfèrent l'intimité créée dans le premier ensemble (en particulier la réédition numérique remasterisée du milieu des années 1990), d'autres louangemt le son stéréo intégral et la projection du second. Nous pouvons tous convenir que Kempff a une vision de ces sonates qui est distinctive et (oserais-je dire) presque royale dans sa projection.

Idem avec les concertos pour piano; le cycle berlinois de 1953 Kempff avec Paul van Kempen a longtemps été un préféré des collectionneurs, souvent préféré à la célèbre intégrale de Kempff avec le même Philharmonique de Berlin sous Ferdinand Leitner, datant des années 1960 et également sur DG. En plus de la ligne fantaisiste mais non inefficace de Kempff dans ses propres cadences, ces performances sont exemplaires en matière de style et d'exécution.

À partir de cette dernière série, le premier concerto proposé aujourd’hui présente le juste équilibre entre esprit, éclat et tempo. Le son stéréo (remasterisé numériquement) est incomparable. Les deux premiers concerti (le second figurant dans notre prochain montage avec un interprète différent) figurent peut-être au début du catalogue du compositeur, mais ils nous montrent bien plus que de simples aperçus de l'ingéniosité de Beethoven pour l'orchestre et le soliste.

Bonne écoute!

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