Notre montage # 323 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast323 |
=====================================================================
Aujourd’hui,
nous retournons à notre survol de l’intégrale des sonates pour piano de de
Beethoven, quatre autres partages B+B sont prévus afin de compléter cette
tâche. Ces quatre montages seront du format «sonate et concerto» avec un seul
pianiste. Ce format a été utilisé dans le passé pour les quatrième et cinquième
concertos pour piano agrémentés des sonates « Au clair de Lune »,
Hammerklavier et Pastorale.
Le pianiste
de cette semaine, Wilhelm Kempff, a enregistré l’intégrale des 32 sonates à au
moins trois reprises, dont deux fois en quinze ans entre 1951 et 1965 pour le
label DG - une fois en mono et l’autre en stéréo. Aujourd'hui, je présente deux
sonates (la Pathétique et la Waldstein) de ce deuxième cycle «stéréo».
Enregistré quand il était dans la soixantaine, c'est la troisième et dernière
fois qu'il enregistre le cycle complet. Je dois admettre que les critiques que
j’ai lues de ces cycles mono et stéréo (qui sont après tout contemporains l’un
de l’autre) semblent avoir divisé les mélomanes. Certains préfèrent l'intimité
créée dans le premier ensemble (en particulier la réédition numérique
remasterisée du milieu des années 1990), d'autres louangemt le son stéréo
intégral et la projection du second. Nous pouvons tous convenir que Kempff a
une vision de ces sonates qui est distinctive et (oserais-je dire) presque
royale dans sa projection.
Idem avec
les concertos pour piano; le cycle berlinois de 1953 Kempff avec Paul van
Kempen a longtemps été un préféré des collectionneurs, souvent préféré à la
célèbre intégrale de Kempff avec le même Philharmonique de Berlin sous
Ferdinand Leitner, datant des années 1960 et également sur DG. En plus de la
ligne fantaisiste mais non inefficace de Kempff dans ses propres cadences, ces
performances sont exemplaires en matière de style et d'exécution.
À partir de
cette dernière série, le premier concerto proposé aujourd’hui présente le juste
équilibre entre esprit, éclat et tempo. Le son stéréo (remasterisé
numériquement) est incomparable. Les deux premiers concerti (le second figurant
dans notre prochain montage avec un interprète différent) figurent peut-être au
début du catalogue du compositeur, mais ils nous montrent bien plus que de
simples aperçus de l'ingéniosité de Beethoven pour l'orchestre et le soliste.
0 commentaires:
Publier un commentaire