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Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 2 mai 2017.
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Pour le
mois de mai, j’ai prévu deux billets autour de la musique de deux troubadours
provenant e deux époques musicales différentes qui ont en commun leur nom :
Robert Johnson.
Selon Wikipédia, bien que voisin de la guitare, le luth a connu une histoire
différente et distincte, les deux instruments ayant coexisté au cours des
périodes principales de la musique. Il est d'origine persane (barbat) pour la
forme générale et arabe pour la caisse en lamellé-collé. Arrivé en Europe par
l’Espagne pendant la présence mauresque, le luth dit occidental (par opposition
au luth arabe) est un instrument qui prend son essor au XIVe siècle. Il est
devenu vraiment polyphonique grâce à l'ajout de frettes sur le manche. Il a
sans cesse évolué, principalement par l’ajout de cordes graves, jusqu’au XVIIIe
siècle où il finira par disparaître, victime d’une image très élitiste et close
du public, ainsi que de son manque de volume sonore. L'essor de la musique
ancienne jouée sur des instruments copiés d'instruments originaux a relancé
l'intérêt pour cet instrument depuis la fin du XIXe siècle.
Robert
Johnson (parfois appelé Robert Johnson II afin de le distinguer d’un
compositreir Écossais de l’ère ancienne) est issu d’une famille de musiciens.
Suite au décès de son père alors que Robert était adolescent, il est confié aux
soins de Sir George Carey (connu également comme Lord Hunsdon), un mécène et
promoteur important des arts lors de la périodes Élisabéthaine. Parmi les
protégés de Carey on compte une troupe de théâtre qui deviendra « The
King's Men », à laqielle a appartenu William Shakespeare.
Il n’est
donc pas surprenant que Johnson a écrit des œuvres musicales qui accompagnent
les pièces deShakespeare, Beaumont et Fletcher, et Webster. Les vestiges de l’oeuvre
de Hohnson qu’on associe à cette troupe de théâtre datent des années 1610–1617.
Johnson également été de la cour de James 1er et de
son fils, le Prince de Galles Henry dont il fut le tuteur musical jusqu’à la mort
prématurée du prince en 1633.
Les
compositions de Johnson pour le luth, interprétées sur un instrument fidèles
aux normes de l’époque et éditées par Nigel North constituent mon partage de
cette semaine dans le cçadre de ma série Intégralement Vôtre. Les motifs
musicaux sont basés sur les courants de l’époque, mais présaget la musique
baroque qui s’épanouira au cours du siècle à venir.
Bonne
écoute!
Robert JOHNSON (c. 1583 – 1633)
- The Princes's Almain
- Pavane no. 1 en ut mineur (*)
- Galliard, "My Lady Mildemays Delight"
- Pavane no. 2 en fa mineur (*)
- Deux Almains
- “The Noble Man”, extrait du Masque de the Middle Temple and Lincoln’s Inn (1613)
- “The Witches' Dance”, extrait du Masque de Queens (1609)
- Pavane no. 3 en ut mineur (*)
- Trois Almains
- “The Fairies' Dance “, extrait de l’ antimaeque d’Oberon (1611)
- Fantaisie (Fantasie) (*)
- Galliard (*)
- Almain, "Lady Strang's"
- Pavane no. 4 (reconstruite par N. North)
- Trois dansesextraites du Masque du Prince (Oberon, 1611)
- Trois Almains
- “Satyr's Dance”, extrait de l’ antimaeque of Oberon (1611) (reconstruite par N. North)
(*)Titres
associés aux pieces de Shakespeare (1610-17)
Nigel North, luth à 10 cordes
(après Hans
Frei, par Lars Jönsson, Dalarö, Suède, 2005)
NAXOS
8.572178 - http://www.naxos.com/catalogue/item...._code=8.572178
Internet Archive - https://archive.org/details/NigelNorthRobertJohnsonLuteWorksComplete
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