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Ce noulveau
B+B propose le pianiste Alfred Brendel dans trois œuvres de Mozart – sa sonate
pour piano no. 14 et les concertos 11 et 21. Alors que nous approchons de la
fin de cette série, je ne crois pas que nous ayons partagé de morceaux mettant
en vedette Brendel – certainement, nous n’avons pas fait de lui l'artiste
central de l'un d'entre eux, contrairement à d'autres pianistes. Il est temps
d'arranger ça !
Né dans ce
qui est aujourd'hui la République tchèque dans une famille non musicale,
Brendel et sa famille ont déménagé plusieurs fois avant de s'installer à Graz,
en Autriche, où il a étudié le piano avec Ludovica von Kaan au Conservatoire de
Graz et la composition avec Artur Michel. Vers la fin de la Seconde Guerre
mondiale, Brendel, 14 ans, a été renvoyé en Yougoslavie pour creuser des
tranchées. Après la guerre, il n'a jamais poursuivi sa formation formelle de
pianiste et a été en grande partie autodidacte après l'âge de 16 ans. À bien
des égards, je pense que la formation musicale de Brendel est comparable à
celle de Sviatoslav Richter.
À 17 ans
(pas moins !), Brendel a donné son premier récital public à Graz qu'il a
appelé à la "La fugue dans la littérature pour piano" avec des fugues
de Johann Sebastian Bach, Johannes Brahms et Franz Liszt, ainsi que les
siennes. En 1949, il remporte le quatrième prix du concours Busoni à Bolzano,
en Italie. Il parcourt ensuite l'Europe et l'Amérique latine, construisant
lentement sa carrière et participant à quelques masterclasses de Paul Baumgartner,
Eduard Steuermann et Edwin Fischer.
Quelque
soixante-cinq ans plus tard, Brendel est reconnu comme l'un des meilleurs
interprètes du répertoire pour piano allemand et a joué relativement peu
d'œuvres du XXe siècle, mais a interprété le Concerto pour piano d'Arnold
Schoenberg. Il fut le premier interprète à enregistrer l'intégrale des œuvres
pour piano solo de Beethoven. Il a également enregistré des œuvres de Liszt,
Brahms (dont les concertos), Robert Schumann et surtout Franz Schubert.
Le jeu de Brendel
est parfois décrit comme étant " cérébral ", et il a dit qu'il
croyait que la responsabilité première du pianiste était de respecter les
souhaits du compositeur sans façon, ni ajouter sa propre touche à la musique :
" Je suis responsable devant le compositeur, et particulièrement à la
pièce". Brendel cite, outre son mentor et professeur Edwin Fischer, les
pianistes Alfred Cortot, Wilhelm Kempff et les chefs d'orchestre Bruno Walter
et Wilhelm Furtwängler comme des influences particulières sur son développement
musical.
En novembre
2007, Brendel a annoncé qu'il se retirerait du public après son concert du 18
décembre 2008 à Vienne. Son dernier concert à New York a eu lieu au Carnegie
Hall le 20 février 2008, avec des œuvres de Haydn, Mozart, Beethoven et
Schubert.
Une
collection importante d'Alfred Brendel est l'intégrale des concertos pour piano
de Mozart enregistrés avec Sir Neville Marriner et l'Académie de St Martin in
the Fields ; les deux concertos présentés aujourd'hui sont issus de cettte
intégrale.
Bonne
écoute!
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