Comédies musicales

Ce billet B + B, un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de juillet 2021. Notre montage # 363 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast363

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Le montage B+B de cette semaine est consacré aux comédies musicales - dans ce contexte, la comédie doit être comprise dans le sens latin ou grec d'une pièce de théâtre, pas nécessairement comme quelque chose d'humoristique. Je pense que je préfère de loin l'appellation théâtre musical (de l’anglais Musical Theatre).

Le théâtre musical est la combinaison de la musique (chant), du jeu et de la danse; c'est l'une des formes de théâtre les plus faciles à introduire à un public novice, car il y en a pour tous les goûts.

Vu sous l'angle de la musique, le théâtre musical peut être considéré dans la veine de l'opérette – comme des affaires légères – Luc Plamindon plutôt que Wagner. On pourrait cependant avancer que certaines comédies musicales ont tout le panache et la structure de l'opéra – pensez à Notre Dame de Paris ou à West Side Story, avec des sujets compliqués et utilisant parfois les atours de l'opéra – des duos se transformant en trios et quatuors…

Les morceaux qui forment le montage de cette semaine sont instrumentaux - quelques ouvertures, des numéros mémorables et des pots-pourri de comédies musicales de la scène de Broadway (et de Londres) et du Grand Ecran. L'exception possible ici sont les danses symphoniques de West Side Story de Leonard Bernstein qui assemblent des numéros de danse de la comédie musicale en une pièce de concert cohérente - ce qu'il a fait pour certaines des autres comédies musicales et musiques de film sur lesquelles il a collaboré.

Bonne écoute!

Brasil

Cette sélection souvenir reprend le montage du 9 août 2019. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast319

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La sélection souvenir de cette semaine est assez récente (datant de près de deux ans) et propose une escale musicale au Brésil.

La musique du Brésil englobe divers styles musicaux régionaux influencés par les formes africaines, américaines, européennes et amérindiennes. La musique brésilienne a développé des styles uniques et originaux tels que forró, repente, coco de roda, axé, sertanejo, samba, bossa nova et des versions brésiliennes de styles musicaux étrangers, tels que le rock, la soul, le hip-hop, la musique disco, la musique country, musique ambiante, industrielle et psychédélique, rap, musique classique, fado et gospel.

La samba est devenue la forme de musique brésilienne reconnue, en particulier à cause du carnaval du pays, bien que la bossa nova, qui avait Antônio Carlos Jobim comme l'un de ses compositeurs et interprètes les plus acclamés, ait reçu beaucoup d'attention à l'étranger depuis les années 1950, lorsque la chanson " Desafinado", interprété par João Gilberto, a d'abord été publié.

La musique instrumentale est également largement pratiquée au Brésil, avec des styles allant du classique aux formes populaires et influencées par le jazz. Les compositeurs classiques notables incluent Heitor Villa-Lobos, Carlos Gomes et Cláudio Santoro.

Comme c'est généralement le cas dans notre série de carnets de voyage, nous avons aujourd'hui des œuvres de compositeurs brésiliens (les susmentionnés Jobim et Villa-Lobos) ainsi que des compositions d'inspiration brésilienne de Respighi, Milhaud et Constant Lambert.

En complément, j'ai trouvé la collaboration Jazz de 1964 entre Stan Getz et João Gilberto. Getz/Gilberto est considéré comme le disque qui a popularisé la bossa nova dans le monde entier et a été l'un des albums de jazz les plus vendus de tous les temps, vendu à plus de 2 millions d'exemplaires en 1964. Il a été inclus dans les listes des meilleurs albums de tous les temps de Rolling Stone et Vibe.

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Bon souvenir!

Antal Doráti (1906 –1988)

Notre montage # 362 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast362

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Le nouveau B+B de cette semaine rend hommage à un nom qu’on associe au disque pendant plusieurs décennies du vingtième siècle, le chef d'orchestre d'origine hongroise Antal Doráti.

Doráti a fait ses débuts de chef d'orchestre en 1924 avec l'Opéra royal de Budapest. L'œuvre qui clôt le montage, la suite orchestrale de Copland pour Appalachian Spring, rappelle qu'il a eu une belle carrière de chef d'opéra et de ballet - notamment avec les Ballets Russes (1937-41) et l'American Ballet Theatre (1941-45).

Cependant, la plupart d'entre nous le connaissent pour ses nombreux enregistrements - au cours de sa carrière, Doráti en compte plus de 600. Avec le Philharmonia Hungarica, Doráti a été le deuxième chef à enregistrer l'intégrale des symphonies de Joseph Haydn - dont deux sont du palmarès cette semaine Il a également enregistré un cycle sans précédent des opéras de Joseph Haydn et les airs et danses antiques d'Ottorino Respighi, suites 1, 2 et 3.

Le morceau d'ouverture, la suite de Respighi Les Oiseaux, fait partie d'un bon nombre d'enregistrements qu'il a réalisés de la musique de ce compositeur pour les labels Mercury et Decca avec plusieurs orchestres, notamment le London Symphony et le Royal Philharmonic.

En fin de carrière, il nous a laissés des enregistrements numériques, pour Decca Records (sorti aux États-Unis sur le label London), avec le Detroit Symphony Orchestra et le Royal Philharmonic Orchestra et le Royal Concertgebouw Orchestra pour Philips. Nous avons présenté certains de ces enregistrements – notamment celui de la Symphonie Faust de Liszt – dans d'autres montages.

Bonne écoute!

Artur Schnabel joue Beethoven

Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de juillet 2021.

NDLR – Normalement, nous faisons relâche pendant l’été mais j’ai trois billets ‘en banque’ et je vais les partager à notre rythme habituel.

Pour le troisième et dernier volet de notre regard abrégé sur les sonates pour piano de Beethoven, tournons-nous vers un pianiste qui a réalisé le tout premier enregistrement de l'ensemble du corpus, et évaluons à quel point ces interprétations ont survécu les années.

Artur Schnabel (1882 –1951) était un pianiste classique, compositeur et pédagogue d'origine autrichienne. Parmi les pianistes les plus respectés et les plus importants du 20e siècle, Schnabel a peu d'égal, en particulier dans les classiques austro-allemands, en particulier les œuvres de Beethoven et Schubert.

Schnabel a été le premier pianiste à enregistrer toutes les 32 sonates pour piano de Beethoven. Les enregistrements ont été réalisés dans les studios Abbey Road à Londres sur un piano à queue C. Bechstein entre 1932 et 1935, sept ans après l’avènement de l'enregistrement électrique.

Bien que Schnabel ait refusé de faire des enregistrements pendant des années, il a accepté de prendre en charge le projet. La ‘Beethoven Society‘ a commencé à distribuer les enregistrements des sonates de Schnabel en mars 1932, publiant un total de douze volumes jusqu'en 1937.

Les enregistrements continuent de recueillir une reconnaissance universelle et ont reçu de nombreux honneurs. En 1937, Gramophone écrivit à propos des enregistrements :

À sa maîtrise technique, Schnabel ajoute et fusionne un esprit intensément intelligent, et pas seulement « intellectuel ». Le résultat est une interprétation parfaitement mélangée de la musique en tant qu'expression spirituelle et en tant que organisme musical.

En 2014, William Robin du New Yorker a écrit que Schnabel « reste l'éminent interprète de Beethoven sur disque » lorsqu'il discute de ses enregistrements des sonates pour piano. Les enregistrements ont été intronisés au Grammy Hall of Fame en 1975 et au National Recording Registry de la Bibliothèque du Congrès en 2018.

En tant que profane, j’entrevois Schnabel dans la veine de Wilhelm Kempff ou Wilhelm Backhaus, ses quasi-contemporains et certainement reconnus comme interprètes de Beethoven dans le style allemand classique. Schnabel n'a jamais recours au « flash » dans ses performances – la musique occupe l’avant-scène, guidée par une main solide, jamais prétentieuse.

J'ai eu le plaisir de trouver l'ensemble sur YouTube (lien ci-dessous), bien que j'aie retenu quelques sonates pour votre considération, et les ai publiées dans une page d'archives dédiée.

Bonne écoute !



Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Sonates pour piano:

• No.13 en mi bémol majeur, Op.27, No.1 ('Quasi una fantasia')
• No.22 en fa majeur, Op.54
• No.24 en fa dièse majeur, Op.78 ('À Therese')
• No.25 en sol majeur, Op.79 ('Coucou')
• No.26 en mi bémol majeur, Op.81a ('Les Adieux')
• No.27 en mi mineur, Op.90

Artur Schnabel, piano


Warner Classics – 0190295975050
Format: 8 x CD, Compilation, Mono (Remasterisés 2015-16)
Enregistrés entre 1932-35 au studio No. 3, Abbey Road, Londres.

Discogs - https://www.discogs.com/Beethoven-Ar...elease/8896381

YouTube - https://youtube.com/playlist?list=OL...kMf7WG5nHjm0kU

Internet Archive - https://archive.org/details/05-beeth...ta-no.-26-in-e

Rivières

Cette sélection souvenir reprend le montage du 3 août 2012. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/Rivers_483

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La sélection souvenir de cette semaine continue notre rétrospective de baladodiffusions inspirées par le voyage avec notre montage de l’été 2012 axé sur les rivières.

Le palmarès inclut une séquence de courtes pièces (ou extraits d’œuvres plus ambitieuses) animées par des cours d’eau du Nouveau Monde (comme le Mississipi et le Saint-Laurent) et du Vieux Monde (le Danube, le Rhin, le Nil, etc.).

Alrs que je faisais des recherches pour notre plage boni, j’ai trouvé cet article qui propose sept œuvres dont certaines sont incluses dans notre montage. L’extrait quie j’ai retenu e cette liste ouvre l’opéra inachev de Mussorgski Khovanshchina. La Moskova (en russe : Москва, Moskvá ou Москва-река, Moskvá-reká, « Moskova-rivière », pour distinguer la rivière de la ville) est une rivière de Russie et un affluent de l'Oka, donc un sous-affluent du fleuve la Volga.

La pièce fut revue et orchestrée par Rimski-Korsakov et, dans les années 1950, par Chostakovitch. C’est cette version qui est proposée ici, avec l’orchestre académique de l’URSS (pour Melodiya) sous Evgeni Svetlanov.

Bon souvenir!

Faites vos valises

Cette sélection souvenir reprend le montage du 6 juillet 2012. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/PackYourBags

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La sélection souvenir de cette semaine entame une thématique que vous retrouverez tout au long du mois de juillet parmi nos partages quotidiens : le vopyage avec des montages qui évoquent des endroits et des pays plus ou moins exotiques.

Plus spécifiquement, le montage d’aujourd’hui évoque un état d’esprit. En « faisant nos valises », on parle de s’échapper – par plaisir ou par nécessité. Des titres comme Escales de Jacques Ibert ou des chansons populaires de Joe Cocker et des Beatles sont des choix indicatifs de cet état d’âme, tout comme la plage en complément.

Confions donc au compositeur québécois Denis Gougeon et à son complice le chef Walter Boudreau le soin de nous lancer… À l’aventure!

Bon souvenir!