Notre montage # 319 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast319 |
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Il me
semble que nous n’avons pas créé un montage B+B à saveur de voyage depuis belle
lurette! Ainsi donc, notre partage de cette semaine nous amène au Brésil avec
des œuvres soient inspires, soient provenant de cette destination.
Le Brésil
est le plus grand pays d'Amérique du Sud et d'Amérique latine. Avec ses 8,5
millions de kilomètres carrés et sa population de plus de 208 millions
d'habitants, le Brésil est le cinquième plus grand pays au monde et le
cinquième plus peuplé. La terre qui s'appelle maintenant le Brésil a été
revendiquée pour l'empire portugais le 22 avril 1500, avec l'arrivée de la
flotte commandée par Pedro Álvares Cabral. Cette traversée légendaire a été
décrite en 1936, dans le film historique d’aventure brésilien La découverte
du Brésil réalisé par Humberto Mauro et interprété par Alvaro Costa, João
de Deus et Manoel Rocha. Le compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos en
réalisa la trame sonore, à partir de laquelle il a extrait pas moins de quatre
suites pour orchestre. Sa deuxième suite est l'une des œuvres principales du
montage d'aujourd'hui.
Le Brésil
est unique en Amérique du Sud en tant que pays où on parle portugais plutôt que
l’espagnol. La chanson d'ouverture du montage, The Girl from Ipanema,
est chantée en portugais et en anglais et illustre bien le fait que le
portugais peut sembler étrange, même pour les personnes comme moi qui sont à
l'aise avec les langues latines. Cette bossa nova ornée de jazz a connu un
succès mondial au milieu des années 1960. La version que j'ai retenue comprend
le duo mari-femme Astrid et João Gilberto. Elle a chanté sur deux plages de
l'album Getz / Gilberto de 1963 avec son mari, Stan Getz, et Antonio
Carlos Jobim, bien qu'elle n'ait jamais chanté professionnellement avant
cet enregistrement. M. Gilberto, qui interprète les paroles portugaises sur la
piste, est connu comme le "père de la bossa nova" et est décédé le
mois dernier.
Ottorino
Respighi fit son
premier voyage au Brésil en mai 1927, dirigeant une série de concerts de sa
propre musique à Rio de Janeiro. Avant son retour en Europe, Respighi a annoncé
à la presse brésilienne qu'il avait absorbé la musique et les coutumes locales
pendant son séjour et qu'il reviendrait l'année suivante avec une suite pour
orchestre à cinq volets basée sur ses expériences. En fait, Respighi est rentré
à Rio de Janeiro en juin 1928, mais la suite de cinq mouvements promise n’était
présentée que comme une œuvre en trois mouvements intitulée Impressions
brésiliennes. Elle fut néanmoins reçue chaleureusement. Finalement,
Respighi abandonnale plan d’y ajouter de deux mouvements supplémentaires.
Écrit en
1927, The Rio Grande (s’inspirantdu le poème éponyme de Sacheverell
Sitwell) est une cantate séculaire du compositeur anglais Constant Lambert.
C'est un exemple de jazz symphonique, assez semblable à la Rhapsody in Blue
de Gershwin, avec l’ajout de chantiers à l’usage du piano avec
orchestre..
Voici le
hic: le poème fait référence à une rivière au Brésil, bien qu'il n'y ait pas de
rivière brésilienne appelée Rio Grande!
De 1917 à
1919, Darius Milhaud fut secrétaire de Paul Claudel, éminent poète et
dramaturge alors ambassadeur de France au Brésil, et avec lequel Milhaud a
collaboré pendant de nombreuses années, mettant en musique de nombreux poèmes
et pièces de théâtre de Claudel. À son retour en France, Milhaud compose des
œuvres influencées par la musique populaire brésilienne qu'il a entendue,
notamment celles du pianiste et compositeur brésilien Ernesto Nazareth. Le
bœuf sur le toit comprend des mélodies de Nazareth et d’autres compositeurs
brésiliens populaires de l’époque et évoque les sons du carnaval.
Boa audição!
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