Notre montage # 355 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast355 |
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Notre nouveauté B+B cette semaine nous ramène aux sentiers battus: les symphonies londonniennes de Haydn. Dans le passé, nous avons assemblé un triptyque de trois symphonies «paires» (nos 94, 96 et 98) sous un chef et son orchestre et le triptyque d'aujourd'hui complète le «groupe pair» avec les symphonies 100, 102 et 104.
Nous avons également fait confiance à un chef, Otto Klemperer, pour ces
trois œuvres, mais ses forces sont les orchestres Philharmonia «originaux» et
«nouveaux». Permettez-moi de partager les impressions d<un commentateur
(texte ci-dessous adapt/ pour mon usage…)
Klemperer a réalisé [quatre albums de symphonies de Haydn] à divers
moments de sa carrière; deux de ces disques sont parmi les meilleures choses
que ce prolifique chef d'orchestre ait jamais enregistrées. Ce sont les
enregistrements qu’il a faits en 1964-65, un microsillon des symphonies # 88 et
104 (la dernière symphonie de Haydn) et un autre des symphonies # 100 et 102.
Les critiques britanniques détestaient ces disques, qualifiant les
performances lourdes et sans charme. Les performances de Klemperer
étaient parmi les rares de l’époque à prendre vraiment cette musique au sérieux
et à vraiment comprendre à quel point Beethoven empruntait à Haydn: les pauses
soudaines, les changements de ton étranges dans un mouvement, le développement
complexe de mélodies apparemment simples. La plupart des chefs d'orchestre de
l'époque avaient tendance à laisser les cordes dominer dans ce genre de
mouvement, mais Klemperer garde les bois bien en avant et quand Haydn écrit une
fanfare de cuivres dans le premier mouvement de la 104ie, on peut l'entendre.
Si Klemperer a la réputation d'être lent, ses tempos ne sont pas lents
dans ces symphonies; pas aussi rapides qu’aujourd’hui.
Bonne écoute!
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