vendredi 3 avril 2020

Christus am Ölberge

Cette sélection souvenir reprend le montage du 3 avril 2015. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast192



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Ces derniers mois, nos Sélections Souvenir du vendredi sont complémentaires au Calendrier du Laitier, car nous publions quotidiennement à partir de notre calendrier musical et profitons des partages prévus. Cette semaine, cependant, le Calendrier propose Fidelio, qui nous donne une belle transition pour un survol de la production chorale de Beethoven.

Les précédents montages / feuilles de route ont considéré la symphonie chorale (sa neuvième, que nous planifions pour mai) et ses œuvres chorales tardives - toutes de nature profane. Beethoven a contribué trois œuvres sacrées à son répertoire choral, deux sont présentées dans le cadre de notre programmation du Carême - aujourd'hui et mardi prochain - et la troisième, sa Messe en ut majeur, est notre piste «boni».

Christus am Ölberge (le Christ au Mont des Oliviers) est le seul oratorio sacré de Beethoven. Contrairement à Bach et à d'autres compositeurs avant lui, Beethoven ne considère pas un cadre complet de la Passion se concentrant plutôt sur un épisode spécifique. Ce faisant, Beethoven crée une œuvre aux proportions humaines (plutôt qu'un mastodonte de deux heures), permettant de se concentrer sur les aspects humains plutôt qu'un récit continu de l'histoire biblique. Le livret de cet oratorio est du poète Franz Xaver Huber, et l'œuvre a probablement été créée au cours du Carême de 1803 (5 avril) lors d'un concert durant lequel il a aussi créé sa deuxième symphonie. L'œuvre est ensuite révisée en 1811, expliquant son numéro d’opus plutôt tardif (op. 85) par rapport à celui de sa symphonie contemporaine (op. 36). L'ouvrage a été publié à l'époque de la messe en ut majeur (op. 86).

Le complément au montage est la musique de Jacques Ibert pour le film de 1935 Golgotha de Julien Duvivier.

En prime cette semaine, comme suggéré précédemment, est une performance complète de la messe de Beethoven en ut, mettant en vedette l'Orchestre Révolutionnaire et Romantique, dirigé par John Eliot Gardiner et jouée sur des instruments d'époque.



Bon souvenir!



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