vendredi 10 juin 2016

Octuors et nonettes





Notre montage # 223 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast223


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Le B _+B de cette semaine continue notre exploration du répertoire de chambre, axé cette fois-ci sur des combinaisons plus musclées - cette exploration fut commencée il y a quelques semaoes lord d'un Quinze que j'en pense autoir des sextuors.

En effet, la question se pose: quand parle-t-on de musique pour "ensemble" plutôt que de musique de chambre? Il n'y a pas de réponse académique à cette question, sauf peut-être que de parler de dix musiciens ou plus. Peut-être est-ce pourquoi j'a choisi de considérer des combinaisons pour nuit (octuors) et neuf (nonettes) instruments...Des quatre oeuvres retenues, la plus connue est l'octuor de Mendelssohn, conçu pour double quatuor à cordes (donc 4 violons, deux alti et deux violoncelles.)

Considéré comme la première (et le plus ambitieuse) de ses grandes œuvres matures, l’octuor fut composé par un Mendelssohn adolescent (16 ans seulement!) comme cadeau d'anniversaire pour son ami et professeur de violon Eduard Ritz. Le scherzo, plus tard orchestra comme un remplacement pour le menuet de sa Première Symphonie, est censé avoir été inspiré par une section de Faust Intitulée “Nuit de Rêves à Walpurgis” - Cette même section sera un ballet dans le célèbre opéra de Gounod.

Les trois autres oeuvres au proramme sont pour vents - l'octuor de Stravinski est une oeuvre de sa période néo-classique, donc explorat des genres traditionnels avec une sauce moderne. Les deux nonettes sont des oeuvres contemporaines l'une et l'autre - dans la tradition française, composés à la fin du 19ème siècle.

Nous avons déjà fait référence à Charles Gounod, donc nous allons commencer avec sa petite symphonie, composée pour la Société de Musique de Chambre pour Instruments à Vent, fondée en 1879 par le flûtiste, chef d'orchestre et instructeur Claude-Paul Taffanel. Gounod, comme indiqué précédemment, est surtout connu pour ses grands opéras, mais il a laissé un nombre important d'œuvres instrumentales, y compris cette charmante «symphonie».

Louis Théodore Gouvy est né dans une famille de langue française dans le village de Goffontaine, dans la Sarre, une région à la frontière France-Prusse (maintenant Saarbrücken-Schafbrücke, Allemagne). Cette circonstance quelque peu inhabituelle (qui rappelle un peu Chopin, plus français que polonais) fait de lui un homme de deux cultures, divisé entre la France et l'Allemagne, à partir de laquelle il a puisé son inspiration, caractère musical et sa vigueur ,

Plus célèbre de son vivant, Gouvy fut plus dédié à la musique purement instrumentale, par opposition à l'opéra, un choix moins populaire compte-tenu de l’engoulement français pour la musique de scène. La musique de chambre représente une grande partie de l’œuvre de Gouvy: quatre sonates en forme duo, cinq trios, onze quatuors, sept quintettes, à énorme répertoire de piano - pour deux et quatre mains - et pour deux pianos, plusieurs pièces pour vents, y compris sa Suite Gauloise.



Bonne écoute!





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