| Le billet suivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'avril 2016. |
Au fil des années, dans mes nombreux partages, j'ai souligné des enregistrements de ma collection vinyle d'une série de ré-éditions de la maison EMI-Angel "Red Label" (trad. lit. "étiquettes rouges") dont faisait partie ma recommendation du mois de mars Klemperer et Schubert. Si vous fouinez un peu plus dans la série Revanche du Vinyle, en décembre dernier, c'était un disque Muti-Tchaikovski et, dans une de mes baladodiffusions, un Giulini-Brahms.
Les contributions ci-haut mentionnées, qui proposent l'orchestre Philharmonia, font partie d'intégrales de symphonies des années 1960 et 1970 sur le label EMI. Le disque d'aujourd'hui, quoique de la même série de ré-éditions, propose un orchetsre différent, et car il ne fair oas partie d'une plus grosse intégrale, un contexte différent.
Dans ces pages, nous avons proposé l'an dernier une paire de vinyles avec Daniel Barenboim comme pianiste. Ici, on retrouve un Barenboim plus jeune - et peut-être plus restreint dans son approche - comme chef.
Brahms et Tchaikovski sont deux compositeurs qui défendaient des traditions musicales différentes mais il y a un rapprochement qu'on peut faire enre ces deux géants de la fin du Romantique et le Tchèque Antonin Dvorak. Dvorak et Brahms avauient une admiration mutuelle biebn documentée et leurs catalogues ont beaucoup de parallèles, et Dvorak et Tchaikovski partagent le même patrimoine slave. Il est donc naturel de trouver des similitudes entre les sérénades pour cordes des deux compositeurs, et on les retriouve souvent jumelées sur disque - soit par un même interprète ou par souci de convenance, par deux artistes différents.
Chacun de nous cherche un moment de quiétude spirituelle, mettant le matériel de côté et de se retouver à proximité des points d'une étoile? Les sérénades à cordes de Dvorak et Tchaïkovski donnent voix à cette aspiration. Il y a une pureté aux deux œuvres qui rafraîchit l'esprit. Si celle du Russe peut être presque lugubre par moments, celle de Dvorak renferme des moments joviaux et simples, qu'on peut gober sans prétention.
Parlant de prétetuion, le chef mature qu'est devenu Barenboim en fait preuve par moments dans ses interprétations. Mais ici, en début de carrière, il se veut un interprète honnête, et ne s'impose pas entre le compositeur et son oeuvre. Il y a des moments ici qui sont même rafraîchissants!
Bonne écoute!
Antonín DVOŘÁK (1841-1904)
Sérénade pour orchetstre à cordes en mi majeur, B. 52 [op. 22]
Pyotr Ilich TCHAIKOVSKI (1840-1893)
Sérénade pour orchetstre à cordes en ut majeur, TH 48 [op. 48]
English Chamber Orchestra
Daniel Barenboim, direction
Angel Records – S-37045
Studio, 1974
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