Notre montage # 382 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast382 |
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NDLR: Alors
que nous revisitons nos activités forumesques dans le cadre de nos « 222 jours
de frénésie », B+B explorera à l’occasion des thématiques considérées dans le
contexte de nos billets Mardi en Musique et Quinze que j’en pense. Ce billet
fut publié sur MQCD Musique Classique le 29
février 2012. Le commentaire original est sensiblement modifié. Le montage est également un de mes Quinze que j'en pense por avril 2022.
Pour notre
billet d’aujourd’hui, je vous propose des œuvres sacrées de Francis Poulenc.
L’homosexualité
de Poulenc est bien documentée, et je trouve personnellement que ceci a dû
placer Poulenc dans une situation délicate et difficile au niveau de sa
spiritualité et de sa foi catholique. Le critique Claude Rostand, pour
souligner la coexistence chez Poulenc d’une grande gravité due à sa foi
catholique jumelée avec l’insouciance et la fantaisie, a forgé la formule
célèbre «moine ou voyou».
Il y a
d’ailleurs deux pèlerinages de Poulenc à Rocamadour qui correspondent à des
épreuves difficiles: le décès du compositeur et critique Pierre-Octave Ferroud
en 1935, et celui de l’artiste Christian Bérard en 1949. On suggère d’ailleurs
que le pèlerinage de 1935 est, en grande partie, responsable pour un
renouvellement de la foi chez Poulenc, qui avait délaissé l’Église après le
décès de son père en 1917.
Le résultat
de son premier pèlerinage en 1935 est une succession d’œuvres sacrées: les
Litanies à la Vierge noire de Rocamadour, pour chœur de femmes et orgue (1935),
la Messe en sol majeur pour chœur mixte a cappella (1937) et Quatre motets pour
un temps de pénitence (1938-39). La messe et d’autres txtes latins divers
chantés a capella forment l’essentiel du montage proposé aujourd’hui.
La
principale sélection (et la seule du palmarès qui figure au billet original)
est le Stabat Mater, composé en 1950 et dédié à la mémoire de Bérard.
Bonne
écoute.
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