Notre montage # 379 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast379 |
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Tout au
long du mois de mars, notre chaîne de baladodiffusion propose l’intégrale des
symphonies de Bruckner, telle qu’interprétée par Eugen Jochum pour la maison
Deutsche Grammophon. Un billet Quinze que j’en pense est prévu à cet
effet pour la semaine prochaine.
Comme nous
l’avons fait en 2021 avec d’autres écrins, je prévois trois partages B + B qui
alimentent cette série. Le premier de ces partages propose le premier des
enregistrements Jochum – datant de 1958 – avec l’orchestre symphonique de la
radiodiffusion bavaroise.
La
Symphonie no 5 en si bémol majeur est écrite dans une des périodes les plus
sombres de l'existence d'Anton Bruckner. Il commence l'« Adagio » le 14 février
1875. La première rédaction de l'ensemble de la symphonie est achevée le 16 mai
1876. Cependant en 1877, il relit trois fois de suite le « Finale », reprend le
premier mouvement et révise l'« Adagio ». Ce n'est que le 4 janvier 1878 que la
cinquième symphonie est terminée et dédiée à l'un de ses protecteurs : le
ministre de l'éducation, Karl Ritter von Stremayr, à qui il doit sa nomination
à l'université.
Bruckner
semble avoir transposé l'esprit de Bach dans la symphonie et l'a désigné
lui-même comme son « chef-d'œuvre de contrepoint » à cause de la performance du
Finale. La compréhension de cette symphonie ne nécessite aucune analyse
minutieuse de sa forme. « Même le non-croyant comprendra qu'une telle œuvre
n'aurait pu voir le jour sans cette foi chrétienne inébranlable qui fortifiait
Bruckner dans les situations d’extrême désespoir. » Bruckner – qui n'a jamais
pu entendre sa partition – surnommait cette symphonie sa « Fantastique ».
Bonne écoute
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