vendredi 30 octobre 2020

Programme Double: Ouvertures et Concerto de l’Empereur



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'octobre 2020.


Notre contribution à la série # Beethoven2020 pour octobre (l'avant-dernièr billet) partage deux rééditions vinyles de ma collection - l'un d'eux complète le cycle des concerti pour piano que nous avons entrepris lorsque nous avons lancé cette série plus tôt cette année.

Commençons par là - Rudolf Serkin a enregistré tous les concertos de Beethoven - certains d'entre eux plus d'une fois - sous Eugène Ormandy, Bruno Walter et Leonard Bernstein. La collaboration Bernstein sur le concerto de l'Empereur a été rééditée plusieurs fois, y compris dans la série "Great Performances", et c'est ainsi que je l'ai acquise.

Plusieurs chefs d'orchestre ont enregistré les ouvertures de Beethoven - soit en complément dans le cadre de leurs cycles des symphonies (comme Bernstein, von Dohnanyi et Leibowitz l'ont fait), soit en tant que compilations autonomes. Cette réédition "Resonance" combine des ouvertures enregistrées par Karl Böhm avec l'Orchestre philharmonique de Vienne avec une paire d'ouvertures à l’opéra Fidelio extraites de son enregistrement historique de l'œuvre avec la Staatskapelle Dresden.

Bonne écoute!


Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Ouverture, en fa mineur, pour la tragédie "Egmont"de Johann Wolfgang von Goethe, Op. 84
Ouverture, en ut mineur, pour la tragédie "Cariolan" de Heinrich Joseph von Collin, Op. 62
Ouverture, en ut majeur, pour le ballet “Die Geschopfe des Prometheus ", Op. 43
Orchestre –Wiener Philharmoniker
Ouverture (# 4), en mi majeur, pour l’opéra “Fidelio“, Op. 72b
Ouverture (# 3), en ut majeur, pour l’opéra “ Leonore“, Op. 72a
Orchestre –Staatskapelle Dresden
Direction – Karl Böhm
Deutsche Grammophon ‎ Resonance – 2535 135
Format: Vinyle, LP, Réédition

DISCOGS - https://www.discogs.com/Beethoven-Ka...lease/10018255

Concerto (#5), en mi bémol majeur, pour piano et orchestre, Op. 73 "Empereur" 
Piano – Rudolf Serkin
Orchestre –New York Philharmonic 
Direction – Leonard Bernstein
CBS Great Performances ‎– MY 37223
Format: Vinyle, LP, Réédition

DISCOGS - https://www.discogs.com/Ludwig-van-B...elease/1436994


Alexander Glazounov (1865-1936)

Cette sélection souvenir reprend le montage du 20 avril 2018. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast277




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Il y a quelques semaines, nous avons passé un week-end à explorer la musique de l’école se Saint-Pétersbourg, le groupe de compositeurs nationalistes qui a remodelé la musique russe. La sélection souvenir d’aujourd’hui revisite la musique de l’un de leurs disciples, Aleksander Glazounov.

À bien des égards, Glazounov était une figure de transition dans la musique russe - plus tard soviétique; pas tant en termes de transition du romantique au moderne (qui était plus laissée à Stravinskyiet Scriabine) mais en termes de transition nationaliste.

Glazounov n'était pas favorable à la direction moderne de la musique de Stravinski. Il n'était pas seul dans ce préjugé - leur professeur mutuel Rimski-Korsakov était aussi profondément conservateur à la fin de sa vie, marié au processus académique qu'il avait contribué à inculquer au Conservatoire. Contrairement à Rimski-Korsakov, Glazounov n'était pas inquiet de l'impasse potentielle que la musique russe pourrait atteindre en suivant strictement le milieu universitaire, ni ne partageait son respect réticent pour les nouvelles idées et techniques.

Stravinski n'était pas le seul compositeur dont Glazounov détestait les tendances modernistes. Chostakovitch a mentionné les attaques de Glazounov contre les «cacophonistes recherchés» - le terme du compositeur aîné pour la nouvelle génération de compositeurs occidentaux, à commencer par Debussy. Une fois, en regardant une partition du Prélude à l'après-midi d'un faune, il a commenté: «C'est orchestré avec beaucoup de goût ... Et il connaît son travail ... Se pourrait-il que Rimski et moi influencé l'orchestration de tous ces dégénérés contemporains? "

Glazounov et Rachmaninov, dont la première symphonie Glazounov aurait si mal dirigé lors de sa création (selon le compositeur), ont été considérés comme «démodés» dans leurs dernières années. Plus récemment, la réception de la musique de Glazounov est devenue plus favorable.

Glazounov fut directeur du Conservatoire de Saint-Pétersbourg entre 1905 et 1928 et a joué un rôle déterminant dans la réorganisation de l'institut en Conservatoire de Petrograd, puis en Conservatoire de Leningrad, après la Révolution bolchevique. L'étudiant le plus connu sous son mandat pendant les premières années soviétiques était Dmitri Chostakovitch.

Glazounov a fait une tournée en Europe et aux États-Unis en 1928, et s'est installé à Paris en 1929. Il a toujours affirmé que la raison de son absence continue de Russie était "une mauvaise santé"; cela lui permit de rester un compositeur respecté en Union Soviétique, contrairement à Stravinski et Rachmaninov, qui étaient partis pour d'autres raisons.

En 1934, il écrivit l'une de ses dernières œuvres; un concerto virtuose et lyrique pour saxophone alto. C'est notre clip en prime pour aujourd'hui.

Bon souvenir!


vendredi 23 octobre 2020

Back to Bach – Orgelwerke

Cette sélection souvenir reprend le montage du 18 octobre 2013. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/Pcast127




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Il n'y a pas si longtemps, j'offrais mes sélections souvenir mensuellement dans le cadre de Mardi en Musique, et le montage que je vous offre cette semaine fut repris en mars 2014 (d'ailleurs, l'hyperlien ci-haut vous y ramène plutôt qu'au billet bilingue original).

Le libellé du billet de 2014 était "Trois orgues, trois artistesÈ, une référence aux trois orgues provenant de trois àres et emplacements forts différents, mais tous trois jouanyt des titres de l'ouvre pour orgue de J.-S. Bach, qui fut le sujet de nos partages quotidiens toute cette semaine.

MM. Kee, Tracey et Gould (ce dernier, dans le rôle moins usité d'organiste) ont fait l'bject de maints billets - l'hollandais chez Buxtehude et Sweelinck, et l'Anglais avec les deux symphonies pour orgue de Guilmant, et le canadien dans Bach et tant d'autres, mais comme pianiste.

Le bilet de 2013 propose l'intégrale de l'Art de la Fugue pour irgue, et je reprends cette intégrale ici encore, mais cette fois sous un interprète différent: Herbert Tachezi joue l'orgue Ahrend & Brunzema de l'église protestante St. Johann de Bremen-Oberneuland.

 

Bon souvenir!

vendredi 16 octobre 2020

Arthur Fiedler (1894 - 1979)

Cette sélection souvenir reprend le montage du 7 février 2014. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast142




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Afin de mettre un terme à notre série de balados confiés à des chefs “mémorables”, la sélection souvenir de cette semaine cède le podium au regretté Arthur Fiedler, associé au courant des “concerts populaires” aux Etats Unis (et ailleurs) où on allie à des titres accessibles du répertoire à d’autres un peu à l’écart de ce qu’on entend habituellement lors de concerts symphoniques.

Un musicien de formation sérieuse et membre du Boston Symphony (comme son père le fut d’ailleurs), il créa en 1924 un orchestre de musique de chambre, le Boston Sinfonietta, avec lequel il entama une série de concerts en dehors de ses fonctions au BSO. Cet orchestre – qui deviendra plus tard le Fieldler Sinfonietta sur disque – considère le répertoire traditionnel. En 1930, il fut engagé comme chef d'orchestre du Boston Pops Orchestra, dont il garda la direction musicale pendant près d'un demi-siècle. Sous la direction de Fiedler, le « Pops » aurait réalisé plus d'enregistrements que n'importe quel orchestre dans le monde, vendant plus de 50 millions de disques et cassettes. Par ailleurs, Fiedler collabora durant 26 saisons avec le San Francisco Pops Orchestra, et dirigea occasionnellement d'autres orchestres à travers le monde.

Le montage explore le contenu plus ou moins « typique » de Fieldler et de ses « Pops ». En complément, une playlist YouTube qui rend hommage au répertoire de prédilection de Fiedler, dont le tirre (Evening at Pops) fait référence à sa décennie de concefts télévisés sur la chaîne publique PBS.

Bon souvenir!


jeudi 15 octobre 2020

Henryk Szeryng ‎– Mozart, Concertos 1, 2 et 4

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'octobre 2020.


Le partage d’aujourd’hui se veut la suite d’une réflexion commencée en février 2016, et propose de compléter l’intégrale des concerti pour violon « numérotés » de Mozart avec le violoniste hongrois (et mexicain d’adoption) Henryk Szeryng.

Le billet vieux de quelques années considérait une réédition vinyle Philips des concerti 3 et 5. Aujourd’hui, en plus des trois autres, s’ajoutent les mouvements isolés qyi complètent habutuelement ces intégrales. Des deux autres concerti « hors série », Szeryng en enregistrera un (le concerto « Kolb », K217a) mais je le réserve pour une autre fois.

Comme je l'écrivais à l'époque, le ton noble, la technique sans faille et l'expressivité éloquente de Szeryng conviennent à merveille à ces concertos de jeunesse, et ses interprétations lyriques mais ludiques touchent l'élégante impétuosité au cœur de la musique. A noter également la belle toile de fond offerte par Sir Alexander Gibson et le New Philharmonia orchestra.

 

Bonne écoute!


Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Concerto pour violon #1 en si bémol majeur, K. 207
Concerto pour violon #2 en ré majeur, K. 211
Adagio en mi majeur, K. 261
Concerto pour violon #4 en ré majeur, K. 218
Rondo en si bémol majeur, K. 269
Rondo en ut majeur, K. 373
Henryk Szeryng, violon 
New Philharmonia Orchestra
Alexander Gibson, direction

Philips ‎ Silver Line Classics – 422 256-2


Discogs https://www.discogs.com/Mozart-New-P...elease/5527510


vendredi 9 octobre 2020

Le violoncelle de Saint-Saëns





Notre montage # 345 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast345



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Aujourd'hui marque l'anniversaire de Camille Saint-Saëns (né en ce jour en 1835) et pour l'occasion, j'ai réalisé un montage d'œuvres qu'il a composées pour violoncelle et orchestre.

Saint-Saëns était un pianiste et organiste de renom, mais il a composé pour le violon et pour le violoncelle à différentes époques au cours d'une carrière qui s'est étendue jusqu'au début du XXe siècle.

Le premier concerto pour violoncelle est depuis longtemps l’une des pièces les plus appréciées de Saint-Saëns; bien qu'officiellement écrite en un seul mouvement continu, une telle description est trompeuse en ce que la musique suit la convention du concerto en divisant la musique en trois sections distinctes, avec une structure rapide-lent-rapide. Ce n'est qu'en un seul mouvement dans la mesure où chaque mouvement se poursuit sans pause. La performance choisie ici aujourd'hui, mettant en vedette la violoncelliste canadienne Shauna Rolston, était la seule œuvre restante d'un enregistrement de la SRC qu'elle a réalisé avec l'Orchestre philharmonique de Calgary sous Mario Bernardi (les autres œuvres de l'album ont été présentées dans des montages précédents).

Alors que le premier Concerto pour violoncelle a été écrit pendant une période de réajustement social d'après-guerre, le Second - composé trois décennies plus tard en 1902 - est venu à une époque de bouleversements importants dans le paysage musical français. C’est l’année qui voit la première de l’opéra Pelléas et Mélisande de Debussy, une œuvre qui n’est pas du goût de Saint-Saëns, ni de bien d’autres critiques de l’époque. Le nouveau concerto pour violoncelle de Saint-Saëns connut encore moins de succès, un critique le dénonçant après sa création le 5 février 1905 comme «mauvaise musique bien écrite» - une phrase qui a tourmenté la musique du compositeur pendant des années. Une objection principale était les exigences physiques faites au soliste. Joseph Hollman (1852–1926), est un joueur énergique et musclé, et Saint-Saëns cherche à exploiter ces caractéristiques, mais au détriment de sa réception. Bien que les performances et les enregistrements du deuxième concerto pour violoncelle soient devenus plus fréquents ces dernières années, il est encore largement éclipsé par le premier, et cela est en grande partie dû aux difficultés techniques considérables de la musique avec de nombreux passages en solo, d'énormes sauts et des courses. qui nécessitent deux portées pour les accueillir.

Les morceaux qui complètent le montage sont des oeuvres concertantes plus courtes, y compris le cygne du carnaval des animaux. L'exception est la Suite en ré mineur, conçue à l'origine pour violoncelle et piano, mais qui a été revue et orchestrée en 1919 (Saint-Saëns a écrit deux nouveaux mouvements pour la version orchestrale, la Gavotte et la Tarentelle).

Bonne écoute!

vendredi 2 octobre 2020

De l'opéra sur Broadway

Cette sélection souvenir reprend le montage du 31 octobre 2014. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast171




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La sélection souvenir cette semaine nourrit un arc thématique sur notre chaîne de baladodiffusion cette semaine que j'ai appelée "Opération Opéra".

Deux des titres publiés cette semaine proposaient des oeuvres de Gerge Gershwin, compositeur américain qu'on associe habituellement avec la comédie musicale et avec le fameux quartier théâtral New-Yorkais, Broadway.

Une des oeuvres en question - Blue Monday - était intégré à une revue et l'autre, Porgy and Bess, une tentative audacieuse de monter un "grand opéra". Même si Porgy est aujourd'hui monté par de grandes compagnies opératiques, sa première eut lieu sur Broadway et non au Met.

Le billet qui accompagnait originalement le montage d'aujourd'hui explorait le phénomème opéra dans le contexte d'accessibilité, et la paire d'opéras composés au milieu des années 40 par Menotti sont de beaux exemples de cette tentative de rapprochement entre le médium de l'opéra et l'accàès à un  public qui est moins familier avec ce même médium.

Le clip complémentaire, un autre court opéra du même compositeur, tente la même expérience avec le public radiophonique. The Old Maid and the Thief est un court opéra en 14 tbleaux composé expressément pour la radio, explore un thème contemporain, dans un langage - et une langue -  familiers aux auditeurs. La orestation retenue est la bande originale provenant de la société NBC, avec l'introduction (et synopsis) de l'époque.


Bon souvenir!

 

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