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Le B+B de
cette semaine pourrait être perçu de diverses façons. Cette « Vitrine Richard
Strauss » contient deux disques de ma collection vinyle intégralement,
propose l’exploration de deux genres de musique étroitement associés avec le
compositeur et ont comme fil conducteur le chef Britannique Andrew Davis,
longtemps Directeur Artistique du Toronto Symnphony.
L’épouse de
Strauss était la soprano Pauline de Ahna, et il n’est donc pas surpremnant que
Strauss a composé un grand nombre d’œuvres lyriques – opéras et lieder, qui
préconisent les sopranos. Une de ses dernières compositions, ses Vier letzte
Lieder (Quatre derniers lieder), représente en quelque sorte le testament
musical du compositeur, décédé en 1949 à 85 ans. On peut considérer les Quatre
derniers lieder comme le chant du cygne de la musique romantique, à une période
où l'atonalité domine chez les compositeurs dont Arnold Schönberg. Ce sont en
effet les derniers grands chants orchestraux allemands d'une longue tradition
musicale.
La soliste,
une Kiri Te Kanawa alors qu’elle értait une vedette montante (en 1979); elle
reprendra le corpus en 1991 avec Solti. En complément, Dame Te Janawa et Sir
Andrew proposent une poignée d’autres lieder de Strauss.
Dans ses
poèmes symphoniques, Strauss garde un ancrage dans la tradition établie par
Liszt, tout en adoptant les idéaux esthétiques de la jeune génération. Parmi le
corpus de poèmes symphoniques de Strauss on compte des œuvres bien
connues : Don Juan (1887-88), Mort et transfiguration (1889), Till
l'Espiègle (1894-95), Ainsi parlait Zarathoustra (d'après Nietzsche, 1896).
Strauss
s'est mis en scène dans deux de ses œuvres : Une vie de héros et Sinfonia
Domestica. La premièrte de ces œuvres, mieux connue sous son appellation
allemande Ein Heldenleben a recours à un bon nombre d’emprunts à ses
poèmes symphoniques antérieurs, et offre au violon solo l’occasion de se
prévaloir.
:a
prestation retenue (Davis et le Toronto Symphony) est un disque de la série
SM-5000 de la Sociérté Radio-Canada (CBC Records) et met en relief le travail
du vétéran violon solo de l’orchestre, Steven Staryk, rappelant que ce dernier
occupait le même poste avec le COncertgebouw d’Amsterdam, orchestre de
tradition germanique s’il en est un (d’ailleurs, l’orchestre du dédicataire
original de l’œuvre, Willem Mendelberg).
Bonne
écoute!
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