vendredi 23 mars 2018

Sir Andrew Davis dirige Richard Strauss





Notre montage # 274 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast274


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Le B+B de cette semaine pourrait être perçu de diverses façons. Cette « Vitrine Richard Strauss » contient deux disques de ma collection vinyle intégralement, propose l’exploration de deux genres de musique étroitement associés avec le compositeur et ont comme fil conducteur le chef Britannique Andrew Davis, longtemps Directeur Artistique du Toronto Symnphony.




L’épouse de Strauss était la soprano Pauline de Ahna, et il n’est donc pas surpremnant que Strauss a composé un grand nombre d’œuvres lyriques – opéras et lieder, qui préconisent les sopranos. Une de ses dernières compositions, ses Vier letzte Lieder (Quatre derniers lieder), représente en quelque sorte le testament musical du compositeur, décédé en 1949 à 85 ans. On peut considérer les Quatre derniers lieder comme le chant du cygne de la musique romantique, à une période où l'atonalité domine chez les compositeurs dont Arnold Schönberg. Ce sont en effet les derniers grands chants orchestraux allemands d'une longue tradition musicale.

La soliste, une Kiri Te Kanawa alors qu’elle értait une vedette montante (en 1979); elle reprendra le corpus en 1991 avec Solti. En complément, Dame Te Janawa et Sir Andrew proposent une poignée d’autres lieder de Strauss.

Dans ses poèmes symphoniques, Strauss garde un ancrage dans la tradition établie par Liszt, tout en adoptant les idéaux esthétiques de la jeune génération. Parmi le corpus de poèmes symphoniques de Strauss on compte des œuvres bien connues : Don Juan (1887-88), Mort et transfiguration (1889), Till l'Espiègle (1894-95), Ainsi parlait Zarathoustra (d'après Nietzsche, 1896).
Strauss s'est mis en scène dans deux de ses œuvres : Une vie de héros et Sinfonia Domestica. La premièrte de ces œuvres, mieux connue sous son appellation allemande Ein Heldenleben a recours à un bon nombre d’emprunts à ses poèmes symphoniques antérieurs, et offre au violon solo l’occasion de se prévaloir.

:a prestation retenue (Davis et le Toronto Symphony) est un disque de la série SM-5000 de la Sociérté Radio-Canada (CBC Records) et met en relief le travail du vétéran violon solo de l’orchestre, Steven Staryk, rappelant que ce dernier occupait le même poste avec le COncertgebouw d’Amsterdam, orchestre de tradition germanique s’il en est un (d’ailleurs, l’orchestre du dédicataire original de l’œuvre, Willem Mendelberg).


Bonne écoute!

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