Notre montage # 230 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast230 |
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Mes deux prochains B+B s'attardent au répertoire choral, et afin de lancer cette paire de billets j'ai programé une paire d'oeuvres du XXe siècle, provenant de deux traditions - et avec des résultats - forts différents.
Afin de souligner le cinquantenaire de la carrière du chef Sir Henry Wood (le père des Proms), Ralph Vaughan WIlliams reçoit comme commande une oeuvre chorale, et il s'inspire d'un passage du cinquième acte du Marchad de Venise qui discute de la musique des sphères célestes: Serenade to Music.
La parrticularité de la pièce est dans sa formule - plutôt que de confier l'oeuvre à une chorale avec des solistes, l'oevre est conçue pour 16 solistes, qui parfois chantent en choeur, ou se découpent du lot dans des solos, dios et autres combinaisons vocales. Les solistes originaux furent choisis par le compositeur et par le chef-dédicataire, et leurs initiales sont inscrites dans la partition!
Le résultat est une oeuvre tonale, sereine et très "British" dans sa livraison. Un fort contraste avec la deuxième oeuvre au programe: Carmina Burana de Carl Orff.
Un des grands stanrads du XXe siècle, (trop) souvent montée endisquée, cette cantate profane percutante s'inspire d'une collection de poèmes médiévaux qui discutent de la fluctuation constante de la fortune et de la richesse, la nature éphémère de la vie, la joie apportée par le retour du printemps, les plaisirs de l'alcool, la chair, le jeu, la luxure, etc.
Les effectifs sont loin d'être modestes: un grand orchestre, deux chorales et trois solistes, dont une haute-contre qui prête son timbre de voix unique à un cygne qui rôtit lentement... Et le chant d'ouverure (O Fortuna) est reconnu instantan.ment par tous, mélomanes ou non.
Bonne écoute!
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