Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'octobre 2021. |
Le billet
de cette quinzaine propose trois œuvres tirées du site italien de musique du
domaine public LiberMusica. Le fil conducteur des trois œuvres est la musique
de ballet française, issue de deux époques différentes.
André
Ernest Modeste Grétry est un compositeur belge de la Principauté de Liège, qui
travaille à partir de 1767 en France (et prendra la nationalité française). Mis
en scène pendant la Révolution française, son opéra en un acte La rosière
républicaine se moque de la pratique bien établie de confier aux autorités
religieuses l'organisation des « jours fériés ». On y voit une église
transformée, remplaçant les « emblèmes lugubres » par « les attributs de la
vertu et de la raison », et le clergé devenir de bons républicains. Le ballet
final présenté ici (dont le fond est "trop léger pour être jugé
sérieusement") a été très apprécié à l’époque.
Les deux
dernières suites de numéros de danse sont tirées de deux grands ballets
classiques de Léo Delibes. Le Dr Coppélius crée une poupée dansante grandeur nature.
Coppélia est si vivante que Franz, un jeune du village, s'en passionne et met
de côté le véritable désir de son cœur, Swanhilda. Elle lui montre sa folie en
se déguisant en poupée, en faisant semblant de lui donner vie et en le sauvant
finalement d'une fin prématurée aux mains de l'inventeur.
Les
origines de Sylvia se trouvent dans la pièce de théâtre de 1573 Aminta, qui
fournit l'intrigue de base de l'œuvre de Delibes le garçon aime la fille,
la fille capturée par l'homme méchant, la fille restaurée au garçon par Dieu.
Bonne écoute!
Internet Archive - https://archive.org/details/09-sylvia-suite-dal-balletto-04.