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Les deux B+B de décembre partagent des prestations de la part de deux
pianistes très actifs au milieu du XXième siècle dans des pages de deux
compositeurs incontournables en Jean Sébastien Bach et Ludwig van
Beethoven.
Le sujet du partage de cette semaine, Edwin Fischer, est considéré comme
un des pianistes les plus remarquables du XXième siècle, en particulier dans le
répertoire germanique : Bach, Mozart, Beethoven, et Schubert.
Il est aussi considéré comme un des meilleurs professeurs de piano des temps
modernes.
Né à Bâle Fischer et formé à Berlin au Conservatoire Stern sous la
direction de Martin Krause (1853-1918), lui-même élève de Liszt (1811-1886),
lui-même élève de Carl Czerny (1791-1857). Après la Première Guerre mondiale,
il devint connu comme pianiste. En 1926, il prit la direction d’orchestres de
chambre Lübeck, puis, en 1928, à Munich avant de former son propre orchestre de
chambre en 1932.
De manière générale, Edwin Fischer est considéré comme le musicien qui,
à son époque, rompt avec les excès de romantisme et de passion dans les
interprétations des ouvrages de J.S Bach; "Donne vie aux œuvres,
sans leur faire violence" avait-il écrit. Après lui, on est allé beaucoup
plus loin en ce sens, et ses interprétations, même de Bach, restent empreintes
de romantisme par opposition au courant dit « authentique » qui
prévaut aujourd’hui.
Les enregistrements partagés cette semaine datent des années 1930, y
compris un trio de concerti pour clavier (dirigeant son orchestre de chambre
éponyme du clavier) et quelques œuvres pour piano seul dont la Fanraisie
chromatique avec fugue, BWV 903 et une adaptation signée Busoni du
choral Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ, BWV 639.
Bonne écoute!
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