Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 25 juillet 2013. Le montage (# 115) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/Pcast115 |
pcast115- Playlist
Le deuxième volet de notre intégrale Rachmaninov considère une période plutôt sombre de la carrière du compositeur, et introduit si on veut l'alpha et l'oméga, le point d'entrée et de sortie de cette phase qui durera environ cinq ans.
La pièce qui ouvre le montage, les fameuses cloches de Moscou, ne suggèrent pas du tout un compositeur frêle, dépressif ou même insécure, mais c'est exactement ce que sera Rachmaninov suite à la création de sa prmière symphonie.
"S'il y a un Conservatoire en Enferl," écrira César Cui, "Rachmaninov y remporterait sûrement le premier prix en composition avec cette symphoinie.."
La pièce qui ouvre le montage, les fameuses cloches de Moscou, ne suggèrent pas du tout un compositeur frêle, dépressif ou même insécure, mais c'est exactement ce que sera Rachmaninov suite à la création de sa prmière symphonie.
"S'il y a un Conservatoire en Enferl," écrira César Cui, "Rachmaninov y remporterait sûrement le premier prix en composition avec cette symphoinie.."
En tant qu'auditeur à l'aise avec la musique post-Romantique du XXe siècle, j'ai peine à comprendre les propos du critique et compositeur Russe. Je concède volontiers que cette première symphonie est loin d'être la meilleure production du compositeur - âgé seulement de 23 ans - mais de là à l'écorcher avec de tels propos... La symphonie est un eeffort louable d'étendre le rayonnement de la symphonie Russe traditionnelle (dans le modèle de Tcahïkovski, par exemple) en y incorporant des emprunts de la musique sacrée orthodoxe.
Alors, pourquoi donc cette réception? Les exégètes musicaux rappellent que la ctréation, sous la baguette de Gazounov, aurait été responsable (Glazounov, écrit-on, aurait été ivre lors de cette prestatuion). L'autre raison pourrait tout simplement être le résultat de la rivalité entre les deux centres culturels de Russie, Saint-Pétersbourg et Moscou. Rachmaninov, qui a comencé sa formation à St-Pétersbourg, aurait été expulsé du Conservatoire et complètera ses études (summa cum laude!) à "l'autre" instution de renom à Moscou. La création (et la critique) de la symphonie par deux membres du pentagramme de compositeurs nationalistes de la région peut-il donc s'expliquer tout simplement par une occasion d'obtempérer sur un composuiteur d'une école rivale?
Qu'importe la raison, le résultat fut dévastateur. Rachmaninov sombra dans une dépression profonde, et se mit à boire à excès mettant non seulement sa carrière en jeu, mais également effritant ses talents de pianiste. Pour se sortir de cette situation, et compléter une commande londonnienne, Rachmaninov visite le Dr. Mikhail Dahl, un médecin qui se dévoue à une nouvelle discipline - celle de l'hypno-thérapie. Ainsi donc, visitant le Dr. Daghl religieusement et se soumettant à ses traitements (qui incluent des sessions où Rachmaninov compose sous hypnose), Rachmaninov surmonte ses démons et complète cette commande - qui deviendra son fameux concerto en ut nineur, une perle du répertoire pour piano et orchestre néo-romantique, qui marque la fin de cet épisode. En fait, Rachmaninov ne tombera plus dans une telle mauvaise séquence, et ce en dépit des épereuves qu'il devra surmonter après la Révolution Bolchévique.
Dpmnc, le montage propose les deux oeuvres: une performance convaincante de la symphonie, et une prestation "de référence" du concerto par le pianiste Russe Sviatoslav Richter.
Bonne écoute!
Alors, pourquoi donc cette réception? Les exégètes musicaux rappellent que la ctréation, sous la baguette de Gazounov, aurait été responsable (Glazounov, écrit-on, aurait été ivre lors de cette prestatuion). L'autre raison pourrait tout simplement être le résultat de la rivalité entre les deux centres culturels de Russie, Saint-Pétersbourg et Moscou. Rachmaninov, qui a comencé sa formation à St-Pétersbourg, aurait été expulsé du Conservatoire et complètera ses études (summa cum laude!) à "l'autre" instution de renom à Moscou. La création (et la critique) de la symphonie par deux membres du pentagramme de compositeurs nationalistes de la région peut-il donc s'expliquer tout simplement par une occasion d'obtempérer sur un composuiteur d'une école rivale?
Qu'importe la raison, le résultat fut dévastateur. Rachmaninov sombra dans une dépression profonde, et se mit à boire à excès mettant non seulement sa carrière en jeu, mais également effritant ses talents de pianiste. Pour se sortir de cette situation, et compléter une commande londonnienne, Rachmaninov visite le Dr. Mikhail Dahl, un médecin qui se dévoue à une nouvelle discipline - celle de l'hypno-thérapie. Ainsi donc, visitant le Dr. Daghl religieusement et se soumettant à ses traitements (qui incluent des sessions où Rachmaninov compose sous hypnose), Rachmaninov surmonte ses démons et complète cette commande - qui deviendra son fameux concerto en ut nineur, une perle du répertoire pour piano et orchestre néo-romantique, qui marque la fin de cet épisode. En fait, Rachmaninov ne tombera plus dans une telle mauvaise séquence, et ce en dépit des épereuves qu'il devra surmonter après la Révolution Bolchévique.
Dpmnc, le montage propose les deux oeuvres: une performance convaincante de la symphonie, et une prestation "de référence" du concerto par le pianiste Russe Sviatoslav Richter.
Bonne écoute!
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