mardi 31 juillet 2018

Ansermet & Stravinski


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 31 juillet 2018.
Notre montage # 285 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast286








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Comme le veut la coutume du 5ième mardi du mois, je vous propose un de mes montages-maison (le no. 286 dans notre séquence), qui entame une mini-série que j'appelle Les sentiers battus où je revisite des thèmes et composuteurs qui ont figuré plus tôt cette année.

On a fat pas mal de Stravinski cette année, histoire de meubler un volet prévu l'an prochain autour de la musique du compositeur Russe.  Le partage de cette semaine recoupe les trajectoires de Stravincki et du chef Suisse Ernest Ansermet.

Avec sa passion pour la précision, il est devenu, au fil du temps, l'un des interprètes les plus fiables du compositeur, Cette relation artistique serait fondateur sur étreinte de fin de carrière de l'atonalité du compositeur, un système qui Ansermet, formé en tant que mathématicien, rejetterait sur les questions scientifiques, ainsi que des raisons esthétiques.

Le mouvement Allegro Capriccioso qui deviendrait la finale du Capriccio pour piano et orchestre a commencé d'abord, à Nice le jour de Noël 1928, et son matériel musical inspire les autres mouvements ont grandi. Il a été suivi par le deuxième mouvement, achevé à Echarvines le 13 septembre 1929, puis par l'ouverture de Presto. La première a eu lieu à la Salle Pleyel, Paris, le 6 Décembre 1929, avec l'Orchestre Symphonique de Paris dirigé par Ernest Ansermet (Stravinski a conçu le Capriccio pour être un véhicule virtuose qui lui permettrait de jouer la partie de piano) . L'année suivante, Stravinski a fait un enregistrement commercial du Capriccio en tant que soliste avec l'Orchestre Straram, dirigé par Ernest Ansermet - c'est la version en vedette aujourd'hui.

Œdipe roi a été écrit vers le début de la période néo-classique de Stravinski, et est considéré comme l'un des plus belles œuvres de cette phase de la carrière du compositeur. Il avait considéré le cadre de l'œuvre en vieux grec, mais a finalement choisi le latin.

Le livret, basé sur la tragédie de Sophocle, a été écrit par Jean Cocteau en français puis traduit par l'abbé Jean Daniélou en latin; la narration, cependant, est effectuée dans la langue de l'auditoire. Aujourd'hui, la narration est en français, comme l'exécution par Ansermet est d'un enregistrement de diffusion faite par la Radio Nationale française.

Bonne écoute!

vendredi 27 juillet 2018

Christophe Rousset joue J.S. Bach





Notre montage # 285 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast285


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Le B+B de cette semaine se rattache en grande partie au volet des routes du laitier partagé mardi dernier autour de l’œuvre de Jean-Sébastien Bach.

La discographie de l’œuvre pour clavier de Bach renferme, en grande partie, deux grandes écoles de performance : l’école du piano « moderne » épousée par Glenn Gould, Edwin Fischer, Angela Hewitt et Murray Perahia, et l’école « originale » qui exécute ces concerti sur des instruments d’époque – pensons à Rosalind Tureck, ou Ralph Kirkpatrick et l’artiste d’aujourd’hui, Christophe Rousset. Comme pour Kirkpatrick, Rousset s’est tapé les partitas pour clavier au clavecin, et le montage d’aujourd’hui survole des extraits de son intégrale des concerti pour clavier et orchestre avec Chriostopher Hogwood et son Academy of Ancient Music.

Afin d’ajouter un autre point de vue à ces concerti, j’ai pris la peine de souligner (dans le menu qui accompagne le montage) l’aspect « recyclage » en les associant à des concerti pour d’autres instruments.

Un bon exemple de cette pratique est le concerto BWV 1052 que j’aio proposé dans sa version piur clavier (voir le montage Fischer de décembre 2017) et la version (possiblement originale, qui sait…) pour violon (proposé dans un montage d’octobre 2013).

Si on retourne au montage de concerti pour violon de 2013, quatre des six concerti proposés cette semaine y étaient alors à l’affiche, y compris les deux double concerti (les BWV 1060 et 1043). Le concerto BWV 1053 est, quant à lui, reconstruit depuis un concerto pour hautbois




Bonne écoute!

mardi 24 juillet 2018

Les routes bachiennes



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois de juillet 2018.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.







Jean-Sébastien BACH (1685-1750)


Jean-Sébastien Bach, compositeur et organiste allemand, est le membre le plus important de la famille Bach. Alors qu'il exerçait la fonction de virtuose du clavier, ses réalisations en tant que compositeur à la fin du XVIIIe siècle sont légendaires.

Son langage musical est distinctif et extraordinairement varié, réunissant et surmontant les techniques, les styles et les réalisations de ses propres générations et des générations précédentes. Il va sans dire, Bach est l’important chaînon entre le baroque et le classique.


Le Bach-Werke-Verzeichnis (BWV) est un catalogue de compositions de Bach publié en 1950 sous la direction de Wolfgang Schmieder. 1126 compositions ont été assignées à un numéro BWV au XXème siècle et d’autres compositions ont été ajoutées au catalogue au XXIème siècle. L'annexe (Anh) de la BWV énumère plus de 200 compositions perdues, douteuses et faussement attribuées au compositeur. Les feuilles de route retenues suivent plus ou moins la thématique BWV.


Vos Feuilles de Route

  • BWV 1-524 - Musique vocale (Cantates, motets, messes et autres œuvres chantées, sacrées et profanes.)


Feuilles de route #134 et 135 - Messe en si mineur

Après la mort d'Auguste II en 1733, cinq mois de deuil ont suivi au cours desquels toutes activités musicales officielles furent suspendues. Bach profite de l'occasion pour travailler sur la composition d'une Missa, une partie de la liturgie chantée en latin et commune à la foi luthérienne et catholique. Son but était de dédier l'œuvre au nouveau souverain Auguste III, un catholique, avec l'espoir d'obtenir le titre de "Compositeur électoral de la Cour saxonne" [Lire notre réflexion]

Hyperliens au menu et à la musique :
F/R 134  - https://archive.org/details/04Gloria
F/R 135  - https://archive.org/details/12Credo 


F/R 134 - (Kyrie & Gloria) 
F/R 135 - (Credo, Sanctur, Agnus Dei) 
  • BWV 525-771- Œuvres pour orgue

Feuilles de route #136 - J.S. Bach "en España"


Le musicien et artiste graphique d'origine allemande Michael Reckling, qui s'est établi en Espagne aurait apparemment convaincu le curé de l'église Notre Dame de l'Incarnation de Marbella, Mgr Rodrigo Bocanegra, d'organiser une levée de fonds et d'installer un grand orgue dans son église. Le projet, initié en 1970 et complété en 1975 impliquera les facteurs d'orgue de Barcelone Gabriel Blancafort et Joan Capella. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/108Tocca...InFMajorBWV540




(Autre feuille de route d’intérêt - #8)

  • BWV 772-994- Œuvres pour clavier


Feuilles de route #137 et 138 - Das Wohltemperierte Klavier (Livre I)


Plusieurs compositeurs, de Chopin à plus récemment François Dompierre ont exploité l'idée de composer une série d'œuvres pour instrument seul qui ont pour distinction d'explorer toutes les tonalités allant de l'ut mineur jusqu'au si bémol majeur. Ceci justifie amplement la perception universelle que les 48 (deux livres de 24) préludes et fugue du CBT forment l’une des œuvres les plus remarquables de l’histoire de la musique occidentale. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/04BWV849




F/R 137 – BWV 846 -857è F/R 138 – BWV 858 – 869

  • BWV 995-1040 - Musique de chambre et œuvres pour instrument solo autre que le clavier

Feuilles de route #139 - Trois suites pour violoncelle solo de Bach


Les six suites pour violoncelle solo adhèrent à la formule d’une série de danses baroques et inclut un prélude, une allemande, une courante , une sarabande, des « galanteries » (une pièce « double »: menuet, gavotte ou bourrée) et pour finir une gigue. Dans les exemples retenus ici, les danses galantes sont un menuet (dans la suite no, 1) et une bourrée (pour les suites nos. 3 et 4). [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/15SuiteNo.4EnMiBemolMajeur 




(Vois aussi les feuilles de route #96 et 114)

  • BWV 1041-1071 - Concertos et suites pour orchestre


Feuilles de route #140 - Concertos pour violon


Si on compare le catalogue Bach au catalogue Vivaldi, par exemple, on remarque la quantité industrielle de concerti pour instrument solo et cordes de l’Abbé Rouquin – et plus spécialement pour violon solo et cordes, qui dépassent aisément la centaine), comparativement à la quantité modeste de concerti de Bach. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/download/pcast12...5-Playlist.pdf





Feuilles de route #141 - Edwin Fischer (1886 -1960)

De manière générale, Edwin Fischer est considéré comme le musicien qui, à son époque, rompt avec les excès de romantisme et de passion dans les interprétations des ouvrages de J.S Bach; "Donne vie aux œuvres, sans leur faire violence" avait-il écrit. Après lui, on est allé beaucoup plus loin en ce sens, et ses interprétations, même de Bach, restent empreintes de romantisme par opposition au courant dit « authentique » qui prévaut aujourd’hui. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/stream/pcast266-Playlist




Feuilles de route #142 et 143 - Les Concerti Brandebourgeois, avec une petite différence…


Ces deux feuilles de route considèrent les six concerti Brandebourgeois de Jean-Sébastien Bach, mais proposés avec des rides bien spéciales. Nous sommes venus à accepter le modèle « authentique » ou « HIP » pour l’œuvre orchestrale de Bach, et ces montages proposeront et des prestations HIP ainsi que des prestations qui ne le seront pas tout à fait… [Lire nos réflexions 
F/R 142, F/R 143]

Hyperlien au menu – (142) https://archive.org/download/pcast08...3-Playlist.pdf (143) https://archive.org/download/pcast08...4-Playlist.pdf 


F/R # 142 (Concertos 4 -6)


F/R 143 (Concertos 1-3) 

mardi 17 juillet 2018

Bruch, Wieniawski, Michael Rabin, Sir Adrian Boult ‎– Scottish Fantasy / Concerto #1


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 17 juillet 2018. 

Le disque primé ce mois-ci est un vieux MONO réédité maintes fois depuis sa parution initial en 1958, le plus récemment dans le cadre d’un écrin de compilation de 1992 marquant le vingtième anniversaire du décès du violoiniste Michael Rabin.

Le violoniste et important pédagogue américain d'origine arménienne Ivan Galamian fut, à partir de 1946, directeur du département de violon de l’école Juilliard de New-York et compte parmi ses élèves les plus connus Pinchas Zukerman, Joshua Bell, Itzhak Perlman, Jaime Laredo, Simon Standage, Kyung-Wha Chung, et parmi ses tous premiers à New-York, M. Rabin.

Fils d’un violoniste et membre de l’Orchestre philharmonique de New York et d’une pianiste de la Juilliard School, Michael Rabin commence l’apprentissage du violon à l’âge de neuf ans. Sur les conseils de Jascha Heifetz, il travaille avec Galamian à Juilliard.
Il fait sa première apparition en public en 1947, et ses débuts au Carnegie Hall en 1950 sous la direction de Dmitri Mitropoulos avec l’Orchestre philharmonique de New York. Sa carrière le mène aux États-Unis, en Europe et en Israël.

Comme il arrive trop souvent avec les « jeunes prodiges » comme M. Rabin, la pression parentale (maternelle dans son cas) et les aléas du succès amènent à une dégringolade et à la drogue. Suite au dérapage inévitable de sa carrière, frappé de dépression nerveuse, il meurt en 1972 à l’âge de trente-cinq ans d’un traumatisme crânien après une chute dans son appartement new-yorkais. Son post-mortem révèle la présence de barbituriques dans son système.

Entre 1954 et 1960, à l’apogée de sa carrière, il a enregistré en studio pour EMI plusieurs compositions pour violon et orchestre, les Vingt-quatre caprices de Paganini, la Sonate pour violon seul en ut majeur de J. S. Bach et les Troisième et Quatrième Sonates pour violon seul d’Eugène Ysaÿe, ainsi que diverses pièces de virtuosité (souvent des arrangements). Par ailleurs on a conservé de lui un nombre appréciable d'enregistrements de concert couvrant des œuvres qu'il n'a pas gravées en studio, ainsi que des inédits datant de ses dernières années.

Le couplage de cette semaine inclut la Fantaisie Écossaise de Bruch et le premier concerto de Wieniawski, accompagné par Sir Adrian Boult et l’orchestre Philharmionia.

Bonne écoute!

Max BRUCH (1838-1920)
Fantaisie Écossaise, Op. 46

Henryk WIENIAWSKI (1835-1880)
Concerto No. 1 en fa dièse mineur, Op. 14

Michael Rabin, violon
Philharmonia Orchestra
Sir Adrian Boult, direction

Seraphim ‎– 6034
LP, MONO)
1980 (Edition originale, 1958)


Détails - https://www.discogs.com/Michael-Rabi...elease/9119674



Internet Archive - https://archive.org/details/04ScottishFantasyForViolin

vendredi 13 juillet 2018

Cap vers le Sud





Notre montage # 284 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast284


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A la brasserie ça chante plus fort que d'habitude
Pour la fête à Johnny, qui s'en retourne dans le sud
Mais le sud de Schefferville c'est pas la Jamaïque;
C'est Québec ou Matane, ou le Nouveau-Brunswick
                                                       - Michel Rivard: Schefferville, le dernier train

Cette partie du premier couplet de la chanson de Michel Rivard nous rappelle que le Sud peut être un terme relatif ou absolu. Le premier des trois titres au programme cette semaine, l’ouverture de concert In the South (trad. Lit. Dans le Sud) d’Edward Elgar est un exemple d’un Sud relatif – dans ce cas-ci l’Italie bien au sud de l’Angleterre. Cette ouverture »programmatique » s’inspire des lieux et de l’architecture de la ville d’Alessio, en y évoquant les évènements imaginés par Elgar qui auraient pu y avoir lieu pendant l’ère Romaine antique.

Quant au Sud absolu, rien ne pourrait être plus représentatif que le Pôle Sud, et l’épopée dramatique du Capitaine Robert Falcon Scott et de son équipe qui périrent lors de leur qu^te du Pôle en 1912. Comme il se doit, L'Épopée du capitaine Scott (V.O. Scott of the Antarctic) , aussi connu sous le titre français L'Aventure sans retour, est un film britannique réalisé par Charles Frend, et sorti en 1948 qui relate cette tragédie. La trame sonore du film sera de Ralph Vaughan-Williams, qui réutilisera cette m,usique dans sa septième symphonie, sous-titrée sinfonia antarctica.

Pour comp0léter le programme, j’ai choisi une verion pour trio (piano, violon et violoncelle) quatre tangos d Ástor Piazzolla composés entre 1965 et 1970  qui, ensemble, portent le titre Cuatro Estaciones Porteñas (trad. Lit. Les quatre saisons à Buenos Aires). Notez l’ordre des saisons qui diffère de celui de Vivaldi (qui est plus familier pour ceux d’entre nous qui vivent dans l’Hémisphère Nord).


Bonne écoute!


mardi 10 juillet 2018

Les Routes Anciennes



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois de juillet 2018.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.






Préambule

Notre série entreprend une nouvelle tranche de 122 feuilles de route (au moment de mettre sous presse, la version anglaise de cette série en a proposé 86 jusqu’à maintenat…), suivant u arc thématique chronologique – c’est-à-dire en explorant nos groupes de feuilles de route selon les grandes périodes musicales allant de la renaissance jusqu’au contemporain, traversant ainsi près de cinq siècles de musique classique occidentale.

Je planifie dont 12 volets qui couvrent les quatre grandes ères musicales – musique ancienne, le classique, le romantique et le moderne, avec des chapitres dédiés à des compositeurs « significatifs » : Jean-Sébastien Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Tchaïkovski et Stravinski. (Je m’excuse à l’avance si ces compositeurs ne sont pas significatifs à votre avis…)

Avant de me lancer dans le premier volet de cette tranche du projet, je crois que je me dois de discuter d’un détail… chronologique. Il peut arriver que, parfois, mes choix musicaux chevauchent ces époques – ce qui est du baroque tardif pour certains pourrait être du classique précoce pour d’autres. Je m’attends déjà à des commentaires désobligeants à ce sujet, ou pour avoir négligé (ou promu) certains compositeurs… Faites preuve d’indulgence, et d’ouverture d’esprit!

Sommaire

Par musique ancienne, j’entends principalement le baroque et les décennies qui le précèdent. En outre, on accepte que la musique ancienne inclut «toute musique pour laquelle un style de performance historiquement approprié doit être reconstruit sur la base des partitions, des traités, des instruments et d'autres preuves contemporaines survivants».

A titre d’exemple, commençons avec ces feuilles de route de musique médiévale et de la renaissance :

Feuille de Route # 123 – Anonymous

En art et en littérature, une œuvre est dite anonyme si son auteur est indéterminé ou – dans de rares cas – si l’auteur choisit de garder l’anonymat. Dans le cas d’œuvres anciennes, l’attribution à un individu particulier peut tout simplement être perdue, en particulier si aucun document contemporain n’existe. Beaucoup de ces œuvres peuvent émaner d’une tradition orale. [Lire notre réflexion]



Feuille de Route # 124 – Le luth de Robert Johnson

Robert Johnson (parfois appelé Robert Johnson II afin de le distinguer d’un compositeur Écossais de l’ère ancienne) est issu d’une famille de musiciens. Suite au décès de son père alors que Robert était adolescent, il est confié aux soins de Sir George Carey (connu également comme Lord Hunsdon), un mécène et promoteur important des arts lors de la périodes Élisabéthaine. Parmi les protégés de Carey on compte une troupe de théâtre qui deviendra « The King's Men », à laqielle a appartenu William Shakespeare. [Lire notre réflexion


Maintenant, quelques feuilles de route baroques:

Feuille de Route # 125 – Helmut Walcha joue l’orgue avant Bach

L’organiste et claveciniste allemand Helmut Walcha (1907 -1991) n'a pas enregistré beaucoup de musique de compositeurs autres que Bach. Le disque partagé dans cette feuille de route, son dernier enregistrement avant sa retraite à l'âge de 70 ans, est un aperçu de la musique qui a influencé la musique d'orgue de Bach. [Lire notre réflexion

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/ppyjc61_yahoo_OMBB


(D’autres exemples d’orgue baroque dans les feuilles de route #7 et 10)

Feuille de Route # 126 – Vitrine Baroque

Les grands noms du baroque – Bach, Vivaldi et Haendel – feront l’objet de feuilles de route dédiées à leur oeivre. Le montage propose ici évite ces compositeirs et explore d'autres noms que plusieurs reconnaîtront. [Lire notre réflexion]


Antonio Vivaldi (1678–1741)

Antonio Vivaldi était l'une des figures les plus connues de la musique baroque européenne. Né à Venise, Vivaldi a été ordonné prêtre, mais il a choisi de suivre sa passion pour la musique. Un compositeur prolifique dans le style baroque, devenant un innovateur très influent dans la forme et le modèle, il est connu pour ses concerti et opéras.
Feuille de Route # 127 – 12 sonates pour deux violons et basse continue, op. 1

L’opus un de Vivaldi est une collection douze sonates à trois voix datant de 1705 (en fait la première édition pourrait dater de 1703, peu avant que Vivaldi n’entre en poste à La Pieta en septembre de cette même année). [Lire notre réflexion

Feuille de Route # 128 – Les Quatre Saisons

Parmi les « tubes » incontournables de la musique classique on trouve les quatre saisons de Vivaldi. Un peu comme beaucoup de la musique de Bach, Vivaldi n’est pas forcément un compositeur privilégié par les artistes des premières heures du disque. Parmi toutes les versions – anachroniques – pour grand orchestre des Quatre Saisons, celle que j’affectionne le plus est cette gravure Phase 4 qui regorge des caractéristiques tonales et de la couleur qu’on associe à Stokowski, tout en restant sincère et complètement délicieuse! [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique – https://archive.org/details/03ConcertoEnFaMajeurRV293A



George Frideric Haendel (1685–1759)

George Frideric Haendel a composé des opéras, des oratorios et des œuvres instrumentales. Haendel est né à Halle, en Allemagne, en 1685. En 1705, il fait ses débuts en tant que compositeur d'opéra avec Almira. Il a produit plusieurs opéras avec la Royal Academy of Music en Angleterre avant de former la Nouvelle Académie Royale de Musique en 1727. Lorsque les opéras italiens sont devenus moins popul;aires, il a commencé à composer des oratorios, y compris son plus célèbre, Le Messie (Feuilles de Route # 50 et 51).

Feuille de Route # 129 – Vitrine Haendel
Un échantillonnage d’œuvres de Haendel, dont la musique pour les feux d'artifice royaux et le Dixit Dominus [Lire notre réflexion]


Feuille de Route # 130 – La Revanche de la gomme-laque
Un des artistes retenus aujourd’hui, l’organiste Anglais George Dorrington Cunningham (1878 - 1948) fut pendant de nombreuses années l’organiste titulaire de la ville de Birmingham (en Angleterre) et compte parmi ses émules les deux artistes qui complètent les partages d’aujourd’hui : E Power Biggs et George Thalben-Ball (qui succèdera éventuellement Cunningham comme titulaire à Birmingham). La tradition d’orgue britannique remonte sans doute à Georg Fredertic Handel, qui s’installe à la Cour Royale vers 1726. [Lire notre réflexion

Hyperlien au menu et à la musique – https://archive.org/details/03HandelOrganConcertoNo.13InFM



Feuilles de Route #131 – 133 –Radamisto

Joyce DiDonato (Radamisto), Maite Beaumont (Zenobia), Zachary Stains (Tiridate), Patrizia Ciofi (Polissena), Carlo Lepore (Farasmane), Il Complesso Barocco sous Alan Curtis [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique – https://archive.org/details/rada-04

(F/R 131 – Acte I, F/R 132 – Acte II, FéR 1/3 – Acte III)

mardi 3 juillet 2018

Svetlanov Dirige Glinka, Prokofiev et Tchaïkovski


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 3 juillet 2018. 

L’Intégralement Vôtre de cette semaine a commencé comme un projet pour une autre série, la Revanche du Vinyle. Dans ma collection, j’ai un microsillon du label Melodiya distribué en Occident par la maison Angel. Le disque propose la symphonie Polonaise de Tchaïkovski avec l’Orchestre Symphonique d’État d’URSS sous la baguette d’Evgueni Svetlanov.

Suite à mon furetage sur YouTube, j’ai plutôt trouvé un enregistrement de la même période – même orchestre et même chef – sauf croqué en concert. Les notes que j’ai pu découvrir à propos de l’enregistrement - et du concert lui-même – nous ramènent au 21 août 1968, au lendemain de l’intervention de l’armée Soviétique en Tchécoslovaquie. L’orchestre et son chef étaient alors en tournée au Royaume-Uni, figurant au programme des Proms au Albert Hall jouant – de tous les compositeurs – Dvorak et son célébrissime concerto pour violoncelle avec Rostropovitch!

Quelques jours plus tard, Svetlanov et son orchestre seront en Ecosse, et la BBC croquera leur concert tout-Russe auquel, en plus du Tchaïkovski ci-haut mentionné, on ajoute en lever de rideau la symphonie inachevée « Sur deux thèmes Russes » de Glinka et la joyeuse symphonie Classique de Prokofiev.

Dans l’ensemble, l’orchestre et son chef sont en grande forme, exécutant un répertoire qui leur est très familier et comme toujours une prestation soignée et bien en place. Le Tchaïkovski – comparé au Mélodiya de studio – est une version assez enjouée et savoureuse, que le public accueillera avec une ovation bien méritée, preuve que la musique peut surmonter même les tensions Est-Ouest alors à leur apogée.
Somme toute, un document à découvrir et à savourer!

Bonne écoute!


Mikhail GLINKA (1804-1857) 
Symphonie en ré mineur « sur deux thèmes Russes », G. i193

Sergei PROKOFIEV (1891-1953) 
Symphonie No. 1 en ré majeur, op. 25, ‘Classique’

Pyotr Ilyich TCHAÏKOVSKI (1840-1893) 
Symphonie No. 3 en ré majeur, op. 29, ‘Polonaise’ [TH 26]

Orchestre Symphonique d’état d’URSS
Evgueni Svetlanov, direction
Concert public, Usher Hall, Édimbourg, 24 août, 1968.

BBC Music ‎– BBCL 4145-2 (BBC Legends)
Format: CD, Stéréo ADD (2004)
Détails - https://www.discogs.com/Svetlanov-Gl...elease/4796722






Internet Archive https://archive.org/details/06SymphonyNo3InDMajorOp29
 

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