vendredi 29 novembre 2019

Glenn Gould joue Bach

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 21 juin 2014. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast161



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La sélection Souvenir de cette semaine nous provient de juin 2014, marquant alors le 60e anniversaire du premier enregistrement des Variations Goldberg par Glenn Gould, provenant radiodiffusée des archives de la CBC.

Un an plus tard, en 1955, Gould enregistre les Variations Goldberg pour la maison Columbia, son début sur disque pour le label; quoique controversé, le disque reçut des éloges phénoménaux et figura parmi les albums de musique classique les plus vendus de son époque. Gould est devenu étroitement associé à la pièce, la jouant en totalité ou en partie dans de nombreux récitals. Un nouvel enregistrement numérique des Variations Goldberg, réalisé en 1981, figurerait parmi ses derniers albums; cette pièce est l’une des rares œuvres qu’il a enregistrées plus d’une fois en studio. L'interprétation de 1955 est très énergique et souvent frénétique; l’enregistrement ultérieur est plus lent et plus délibéré - la prestation radiophonique de 1954, à mon avis, se situe quelque part entre les deux.

Gould a vénéré J.S. Bach, affirmant que le compositeur baroque était "le premier et le dernier architecte, constructeur de sons, et ce qui le rend si inestimablement précieux pour nous, c'est qu'il était sans aucun doute le plus grand architecte de sons qui ait jamais vécu". Il a enregistré la plupart des autres œuvres pour clavier de Bach, y compris les livres du Clavier bien tempéré et de la Partitas, Suites françaises, Suites anglaises, Inventions et Sinfonias, des concertos pour clavier et un certain nombre de toccatas (qui l'intéressaient le moins, étant moins polyphoniques).


En prime, j’ai choisi son enregistrement en studio (1963-1964) des inventions à deux et trois voix. On peut les comparer avec des morceaux de l’émission de la CBC.



vendredi 22 novembre 2019

Murray Perahia & Beethoven





Notre montage # 327 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast327



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Après plus d'une douzaine de montages B_B, nous arrivons enfin à la fin d'un long arc thématique dans lequel nous aurons programmé les 32 sonates pour piano (certaines deux fois) et les six concertos pour piano (encore une fois, beaucoup d'entre eux à maintes reprises). 

L’artiste d’aujourd’hui, Murray Perahia, était au clavier (pour le premier concerto pour piano, aux côtés de Bernard Haitimk et de l’orchestre du Concertgebouw) lorsque nous avons lancé notre «projet Beethoven» original il y a huit ans. Il revient avec le même orchestre et le même chef cette semaine pour une performance du Troisième concerto.

Beethoven n'a pas publié toutes ses sonates pour piano individuellement avec k’attribution d’un numéro d’opus unique; certaines d'entre elles ont été «groupées» dans des collections de deux ou trois sonates sous un même numéro d'opus. Dans notre montage du mois de mai avec Richard Goode, nous avions partagé deux collections de ce type: ses opp. 2 et 49. Nous présentons aujourd'hui l'op. 14 - Sonates nos 9 et 10. La paire était dédiée à la baronne Josefa von Braun. Ces sonates de la première période sont moins fréquentées mais toujours exquises. La sonate en fa majeur a plus tard été arrangée par le compositeur pour quatuor à cordes en 1801.

La sonate no. 7 (avec les sonates 5 et 6) appartiennent à l'op. 10 (Daniel Barenboim et Emil Gilels ont joué ces sonates au cours de montages antérieurs).


Bonne écoute!

mardi 19 novembre 2019

In Memoriam André Previn (1929-2019)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 19 novembre 2019 

Ceci est notre dernier hommage aux musiciens de renom qui nous ont quittés en 2019. Après une paire de pianistes autrichiens, nous offrons aujourd'hui un clin d’œil furtif au pianiste, compositeur et chef d'orchestre américain originaire d'Allemagne, André Previn .
Selon sa nécrologie dans le Guardian en ligne:

Le chef d'orchestre, compositeur et pianiste André Previn, décédé à l'âge de 89 ans, était non seulement l'un des interprètes les plus charismatiques de son époque, mais il a également vécu l'une des plus grandes vies de musique classique depuis Berlioz et Liszt - et une vie qui a pris de l'ampleur avec la vieillesse. Son pedigree était unique: aucun autre chef d'orchestre-compositeur des studios de cinéma hollywoodiens récompensé par un Oscar n'a connu le même succès dans le monde strictement classique du London Symphony Orchestra - dirigé par Previn de 1968 à 1979 - tout en maintenant une carrière parallèle de pianiste de jazz.
La notice nécrologique continue:
Ses enregistrements avec le London Symphony sont souvent ses meilleurs, et ils sont nombreux, grâce à une relation si harmonieuse avec EMI, qu'il pourrait téléphoner la compagnie pour lui dire qu'un certain concert se préparait exceptionnellement bien et devrait dépêcherune équipe d'enregistrement à la fin de la semaine.
De ma collection de disques vinyle, j’ai choisi de partager cet enregistrement London Symphony/Previn de 1977 avec la musique de scène «complète» que Mendelssohn a écrite pour Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, complétée par son ouverture juvénile (op. 21) et assortie de morceaux bien connus, notamment le scherzo et la populaire Marche nuptiale.

Il existe une paire de pièces chantées - mettant en vedette des solistes féminines et une chorale d’enfants. Le texte est chanté ici en anglais plutôt qu'en allemand, ce qui en fait un enregistrement unique.

Bonne écoute!


Felix MENDELSSOHN (1809-1847)
Ein Sommernachtstraum (Trad. Lit. Le songe d’une nuit d’été)
Ouverture, Op. 21
Musique de scène, Op. 61

Lilian Watson, soprano
Delia Wallis, mezzo-soprano
Finchley Children's Music Group
Colin Howard, maître des choeurs
London Symphony Orchestra
André Previn, ditection
Angel Records ‎– S-37268
Format: Vinyle / Stéréo / Quadraphonique

Discogs - https://www.discogs.com/Mendelssohn-...elease/1995109

YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...IdWa3woWgCOIko


Internet Archive -

vendredi 15 novembre 2019

Une loge au cinema

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 2 septembre 2011. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/ASuiteAtTheMovies



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Musique et cinéma vont main dans la main, et ce depuis les films silencieux, en passant par les comédies musicales, et finalement les longs métrages de grande envergure, avec leurs trames sonores envoûtantes. Les compositeurs du début du XXie siècle, à commencer par Saint-Saëns et en passant par les examples choisis aujourd'hui vous mettront sûrement dans le bain cinématographique.

Nos suggestions comptent des contributions de compositeurs comme Serge Prokofiev et Sir William Walton, mieux connus pour leurs oeuvres sérieuses, ainsi que George Gershwin (qui oeuvra à Hollywood peu de temps avant son décès en 1937) et Nino Rota et John Williams, qui sont principalement reconnus pour leurs trames sonores, quoiqu'ils ont créé des ouvrages plus sérieux.

Au fil des ans, nous avons partagé pas mal de musique de film, en particulier celles de M. Williams. En prime cette semaine, j'ai pensé partager des sélections de l'une de mes partitions de films Williams préférées. Il a collaboré à des dizaines de projets avec le réalisateur Steven Spielberg, mais ce joyau n'est pas une partition symphonique à la Waxman ou Korngold, mais plutôt un retour en arrière aux années de pianiste de jazz de Williams. Dans le film Arrête-moi si tu peux (V.O. Catch Me If You Can) de 2002, dans lequel dans le rôle principal Tom Hanks incarne un agent expérimenté du FBI à la recherche de Frank Abagnale Jr. (Leonardo DiCaprio) qui, avant son 19e anniversaire, avait réussi à forger des chèques de plusieurs millions de dollars tout en se faisant passer pour. un pilote panaméricain, un médecin et un

La performace est d'une académie de musique polonaise.


Bon souvenir!

vendredi 8 novembre 2019

Wilhelm Backhaus & Beethoven





Notre montage # 326 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast326





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Notre série de sonates et de concertos de Beethoven se poursuit avec un échantillonnage d’enregistrements du pianiste allemand Wilhelm Backhaus (1884 –1969). Parmi les contemporains de Backhaus, nous comptons l’artiste vedette d<il y a quelques semaines, Wilhelm Kempff, ainsi que d’autres pianistes que nous avons considérés dans des B+B précédents - Walter Gieseking et Edwin Fischer. Tous ces musiciens étaient au sommet de leur art pendant ou après la Seconde Guerre mondiale, mais ils ont vu leur réputation ternie par leur association (étroite ou non) avec les nazis.


Les musiciens allemands ont réagi au nazisme de différentes manières. Le pianiste Elly Ney, par exemple, était un antisémite enragé qui idolâtrait Hitler. Backhaus rencontra Adolf Hitler en mai 1933. La même année, il devint conseiller exécutif de l'organisation nazie Kameradschaft der deutschen Künstler (Association des artistes allemands). Pour les élections allemandes de 1936, Backhaus publia dans le magazine Die Musikwoche une déclaration dans laquelle il écrit: "Personne n'aime l'art allemand, et en particulier la musique allemande, autant qu'Adolf Hitler ...". Un mois plus tard, Hitler lui offre uin poste académique et l'invita en septembre à assister au rassemblement annuel du parti nazi à Nuremberg. Nous notons que Backhaus a choisi de vivre en Suisse dans les années 1930 et de n’a jamais résidé en Allemagne par la suite, pas même pendant la période nazie.

Né à Leipzig, Backhaus commence à apprendre le piano à l'âge de quatre ans avec sa mère et s'inscrit au Conservatoire de Leipzig - sur les conseils d'Arthur Nikisch - où il étudie de 1891 à 1899. Il perfectionne ensuite sa formation en privé avec Eugen d Albert à Francfort. Au tournant du siècle, Backahuis se lança dans une carrière qui dura près de 70 ans. Il mourut en 1969 quelques jours avant un concert en Autriche. Même à 85 ans, il disposait encore de l'infaillibilité technique louée par le jury du "Prix Anton Rubinstein" lorsqu'il remporta ce prix très convoité en 1905 (dans un groupe comprenant Béla Bartók). Les émules de Liszt et Rubinstein, défendant un archi-romantisme avec Beethoven, donnaient le ton à l’époque. Tourtefois Backhaus était déjà un pianiste discipliné, s'efforçant de réaliser une performance vraiment objective, sans éclats ni fausse solennité.
Parmi les premiers pianistes à faire des enregistrements, Backhaus a eu une longue carrière non seulement sur scène, mais aussi en studio. Il a enregistré l'intégrale des sonates et des concertos pour piano de Beethoven et une grande quantité de pages de Mozart et de Brahms. Ses enregistrements l’intégrale des sonates de Beethoven, réalisées dans les années 50 et 60, témoignent d'une technique exceptionnelle pour un homme de soixante-dix ans. Ses enregistrements publics de Beethoven sont à certains égards encore meilleurs, plus libres et plus éclatants (certains d’entre eux font partie du montage d’aujourd’hui, avec des réédition d’époque des 78 tours des sonates 22 et 28).

Pour compléter le montage, je propose l’enregistrement Backhaus de 1952 du Deuxième concerto de Beethoven avec le Philharmonique de Vienne avec Clemens Krauss. Backahus enregistrera quelques années plus tard une version «stéréo» du même concerto dans le cadre d'un cycle complet avec le même orchestre dirigé par Hans Schmidt-Isserstedt. La plupart des mélomanes préfèrent cette dernière performance (et l’ensemble de l’intégrale) car ils sentent que l'orchestre est plus «engagé» sous le jeune chef et que le soliste est peut-être plus inspiré. Quand j'écoute cette performance mono, je peux encore apprécier l’approche et l’esthétique de Backhaus.

Bonne écoute!

mardi 5 novembre 2019

In Memoriam Jörg Demus (1928-2019)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 5 novembre 2019 

Comme pour notre récent partage sur Paul Badura-Skoda, Kadis surInternet cette semaine propose divers téléchargements (principalement de l'ancien MP3.COM) d'œuvres mettant en vedette Jörg Demus, un autre pianiste autrichien de la même génération, décédé plus tôt cette année. Il nous a offerts plus de 350 disques et plus de 200 CD, axés sur des œuvres allemandes : Bach, Mozart et Schumann.

Formé à l'Académie de musique de Vienne (dès l'âge de 11 ans) il y reçoit les instructions de Walter Kelschbaumer, Hans Swarowsky, Josef Krips et Joseph Marx. Après avoir obtenu son diplôme en 1945, il étudie avec Yves Nat à Paris, Walter Gieseking au conservatoire de Salzbourg et suit des cours avec Wilhelm Kempff, Arturo Benedetti Michelangeli, Edwin Fischer et d'autres maîtres légendaires. Il a remporté le concours international Busoni en 1956 et a été actif dans le monde entier.

Le premier paragraphe de sa nécrologie dans le Telegraph est à la fois révélateur et un peu méchant si vous me le demandez: «Jörg Demus, décédé à l'âge de 90 ans, était un pianiste autrichien surtout connu pour son accompagnement sensible de chanteurs tels qu’Elisabeth Schwarzkopf, Elly Ameling et, surtout, Dietrich Fischer-Dieskau; il s'est fait un nom avec la musique de Vienne - Haydn, Mozart, Schubert et Beethoven - et, selon un critique, il s'est souvent produit comme si le XXe siècle n'avait jamais eu lieu ».

Comme PBS, Demus a figuré sur bon nombre de nos playlists et montages fil des ans - en fait, certaines plages de cette semaine sont réutilisées dans au moins deux de nos montages du vendredi – et dans ces pages dans les deux livres du Clavier bien tempéré de Bach en 2013.

Bonne écoute

(Toutes les oeuvres sont avec Jörg Demus, piano)

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
12 Variations sur “Ah, vous dirais-je, Maman” en ut majeur, K. 265
(au pianoforte)

Frédéric CHOPIN (1810-1849)
Nocturne en mi majeur, op. 62, no. 2

Johann Sebastian BACH (1685-1750)
Fantaisie chromatique et Fugue en ré mineur, BWV 903

Robert SCHUMANN (1810 –1856)
Blumenstück en ré bémol majeur, Op. 19

Franz Joseph HAYDN (1732 –1809)
Concerto en sol majeur, Hob.XVIII:4
(dirigeant les Chambristes de Tokyo)

Franz SCHUBERT (1797 —1828)
Ganymed, D. 544
(avec Elly Ameling, soprano)

Wanderer-fantasie, D. 760

Hyperlien Internet Archive https://archive.org/details/009wande...tasieop.15d760

dimanche 3 novembre 2019

Le calendrier pour novembre 2019



Le billet suivant fut publié sur MQCD Musique Classique le 1er novembre 2019

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.







Dates à retenir
  • 1er novembre – La Toussaint (Feuille # 293)
  • 3 novembre – passage à l’Heure Normale en Amérique du Nord (Feuille # 86
  • 11 novembre – Jour du Souvenir, commémoration de l’Armistice (Première Guerre Mondiale) (Feuille # 311)
  • 28 novembre – Action de Grâce (Thanksgiving) aux Etats Unis (Feuille # 314)
L’essentiel des feuilles de route ce mois-ci continuent la séquence des volets des Routes du Laitier, avec des titres lyriques (avec l’ajout de l’opéra Don Giovanni, Feuilles 312 et 313), et certains thématiques dont des récitals, notre hommage au chiffre « trois » et les quatre suites pour orchestre de Tchaïkovski.

Vos Feuilles de Route

Feuille de Route #311 – Au champ d'honneur
Au Canada comme partout ailleurs, le 11 novembre est le jour du Souvenir, un congé férié et jour de recueil national au cours duquel nous commémorons les plus de 100 000 Canadiens morts en service militaire. [Lire notre réflexion]






Feuilles de Route #312 & 313 – Don Giovanni (Mozart)
Dans ses Mémoires, le compositeur Charles Gounod raconte sa première rencontre avec Don Giovanni, chef d’œuvre opératique de Wolfgang Amadeus Mozart et Lorenzo Da Ponte : « Dès le début de l’ouverture, je me sentis transporté…dans un monde absolument nouveau…Ainsi enveloppé par cette double étreinte du beau et du terrible, je murmurai ces mots : Oh! maman, quelle musique! c’est vraiment la musique, cela! ». Cet opéra est en effet remarquable par sa combinaison de comique et de sérieux, d’ombre et de lumière, de sérénité et de violence. Ce n’est pas pour rien qu’on y a lu des signes avant-coureurs des idées qui allaient porter à la Révolution française à peine deux ans après sa première… `[Lire notre réflexion(F/R 312 – Acte 1, F/R 313 – Acte 2)

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/02Act1


Feuille de Route #314 0 L’Action de Grâce
L’Action de Grâce, un congé férié célébré en octobre au Canada et en novembre aux États-Unis se veut un festival de la Moisson (à tout le moins, originalement) et qui occupe chez mes voisins du Sud un cachet différent… En effet, ce férié programmé un jeudi (contrairement au lundi chez nous) crée non seulement un week-end de quatre jours, mais engendre de toutes pièces un évènement mercantile incontournable : le « Black Friday », le jour des aubaines faramineuses qui sonne le départ de la saison d’achats de Noël. [Lire notre réflexion








vendredi 1 novembre 2019

Tu me fais mourir

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 19 août 2016 1er novembre 2013. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/Pcast129



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Cette semaine, notre sélection souvenir déterre un montage de 2013. L’occasion, comme c’est le cas aujourd’hui, était la Toussaint, une fête chrétienne célébrée en l’honneur de tous les saints, connus et inconnus. Dans le christianisme occidental, elle est célébrée le 1er novembre; l'Église orthodoxe orientale, les églises catholiques orientales associées et les églises luthériennes byzantines le célèbrent le premier dimanche après la Pentecôte. Les églises orthodoxes orientales de Chaldée et les églises catholiques orientales associées célèbrent la Toussaint le premier vendredi après Pâques.

Dans de nombreuses traditions, la Toussaint fait partie d’un triduum, qui comprend les trois jours du 31 octobre au 2 novembre. Lors de la Toussaint, il est courant que les familles se rendent à l'église et visitent des cimetières afin de déposer des fleurs et des bougies sur les tombes de leurs proches décédés.

(Il va sans dire que nous observons religieusement la première nuit de cette saison de trois jours - Hallowe’en - plus que les deux autres jours, la Toussaint et le jour des Morts.)

Dans d’autres montages, nous avons écouté des œuvres qui traitent de la mort - pensez au Concerto pour violon de Berg et aux Kindertottenlieder de Mahler. Ces œuvres, si je puis dire, abordent le sujet et le deuil qui l’accompagne, sans façòn. Comme j'essayais de le dire dans la réflexion qui accompagnait ce montage originalement, mon intention était de présenter des musiques faisant allusion à la mort sans vouloir être morbide. Les deux œuvres principales du montage - le quatuor La Jeune Fuille et la Mort de Schubert et Mort et transfiguration de Strauss offrent des réflexions sur la mortalité plutôt que sur la mort elle-même, mais c’est là mon opinion personnelle ...

En prime, j'ai chioisi une œuvre de Franz Liszt (qui a fourni une transcription pour piano de l'une des pistes de notre montage - La Danse Macabre). Certains titres de pièces de Liszt, tels que Totentanz, Funérailles, la La lugubre gondola et la Pensée des morts témoignent de la fascination du compositeur pour la mort. Totentanz se distingue par son usage de la mélodie grégorienne Dies Irae et par ses innovations stylistiques audacieuses. Le clip vidéo met en vedette le pianiste américain Byron Janis.




Bon souvenir!
 

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