mardi 29 octobre 2019

The Medium (Menotti)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 29 octobre 2019 

A l’approche de la Toussaint, j’ai cru programmer quelque chose d’à propos; un court opéra du compositeur Italo-Américain Gian Carlo MenottiThe Medium.

Selon un article fureté sur le Web, le spiritisme, c’est la croyance que les morts ont et l’inclination et la capacité de communiquer avec les vivants. Les croyants voient l’Au-delà, ou le monde des esprits, comme un lieu où ceux-ci sont actifs et continuent d’évoluer.

Le spiritisme était si populaire entre 1840 et 1920 qu’il est considéré comme une partie de la sous-culture victorienne. Il se composait de médiums, de revues spécialisées, de brochures, de traités et de sociétés secrètes. Des séances publiques et privées incluaient des coups de table, de l’écriture automatique, des lévitations et autres types de communication avec les esprits. Le spiritisme était surtout populaire dans les pays de langue anglaise et trouva ses disciples dans les classes moyenne et bourgeoise.

Certaines des personnes les plus influentes pratiquaient le spiritisme. La reine Victoria et le Prince Albert participèrent à des séances aussi tôt que 1846. Sir Arthur Conan Doyle, auteur de Sherlock Holmes, y adhérait, même le premier ministre canadien William Lyon Mackenzie King communiquait avec les esprits.

Mais, gare aux charlatans! Harry Houdini, jadis connu comme le plus grand magicien du monde, fut un homme très mystérieux. Quand sa mère mourut en 1913, elle laissa une forte impression sur lui avec sa dernière parole : « Pardonne ». Il commença à visiter un bon nombre de médiums en essayant de recevoir la confirmation que l’esprit de sa mère existait dans l’autre monde. Toutefois, plus il assistait aux séances, plus il croyait que les médiums étaient frauduleux et profitaient de la vulnérabilité des gens. Houdini décida d’utiliser ses talents d’illusionniste et d’exposer les trucs sournois utilisés par les médiums sans scrupules qui volaient des clients en deuil.

Le protagoniste principal de l’opéra de Menotti, Madame Flora, se révèle au cours du premier acte comme une médium frauduleuse qui, aidée de deux enfants sous sa charge, usent de subterfuges afin de duper leurs clients. Toutefois, lors d’une séance qui se déroule tout à fait selon la routine établie, un évènement particulier la surprendra. Est-ce la revanche des esprits, ou la hantise des remords de Flora qui nous amènent au dénouement tragique et prévisible de ce conte digne d’un film noir?

L’opéra fut créé à l’Université Coluimbia le 8 mai 1946, et repris (dans un programme double avec l’autre court opéra The Telephone) sur les planches de Broadway en 1947. La performance partagée aujourd’hui est une prestation télévisuelle (datant de l’âge d’or de la télévision américaine) diffusée en direct le 12 décembre 1948.

La contralto Marie Powers, qui incarne Madame Flora, a étudié la musique et les arts langagiers à l'Université Cornell, puis au Conservatoire royal de Florence, en Italie. Powers se faufila dans l'audition d'un ami devant Toscanini à La Scala et décrocha un rôle avec la légendaire compagnie d'opéra.

En 1947, l'écrivain italien Lanfranco Rasponi la présenta à Menotti, qui lui offre le rôle de Madame Flora à Broadway et fut dès lors saluée comme une star pour sa performance dramatique. Elle a repris ce rôle à la télévision en 1948 et dans une production cinématographique élargie réalisée par Menotti en 1951.

Bonne écoute!

Gian Carlo MENOTTI (1911-2007)
The Medium (1946)
Tragédie en deux actes, livre ten anglais du compositeur.

DISTRIBUTION
Marie Powers ... Madame Flora
Lois Hunt ... Monica
Leo Coleman... Toby (rôle muet)
Beverly Dame ... Mrs. Gobineau
Joseph Bell ... Mr. Gobineau
Catherine Mastice ... Mrs. Nolan
Columbia Concert Orchestra
Alfredo Antonini, direction

Argument et livret (en anglais) – https://www.opera-arias.com/menotti/the-medium/
Diffusion: 12 décembre 1948 (“Studio One” , Réseau américain CBS, 1ère saison, épisode 3)
Mise en scène: Paul Nickell
IMDB: http://www.imdb.com/title/tt0712518/

Internet Archive http://archive.org/details/StudioOneTheMedium1948 (Vidéo),

https://archive.org/details/01themedium1946acti (Audio)


vendredi 25 octobre 2019

Beethoven: Transcriptions





Notre montage # 325 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast325


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MISE A JOUR - Repris ici: http://www.mqcd-musique-classique.com/forum/showthread.php?t=9161&p=135514&viewfull=1#post135514

Le montage B+B de cette semaine poursuit un arc que nous avons entrepris il y a une dizaine de jours avec "l'adaptation" par Beethoven de son concerto pour violon en tant que concerto pour piano. Toutes les œuvres du montage de cette semaine sont de Beethoven, adaptées sous d’autres formes par d’autres compositeurs / arrangeurs et une par Beethoven lui-même.

Il y a un certain temps, j'ai expliqué comment les transcriptions d'extraits d’opéra étaient en quelque sorte les précurseurs des enregistrements et de la radio. Si on ne pouvait pas écouter des morceaux de musique élaborés - comme un opéra – à volonté, inopinément, il reste que si vous aviez un piano à la maison, vous pourriez profiter d'un air en jouant simplement une réduction pour piano. J'aime penser que le «Trio avec piano en ré majeur après la deuxième symphonie» de Beethoven est un autre exemple de cette idée. Il n’est pas ouvert à tout le monde de réunir un petit orchestre dans son salon, mais vous pourriez probablement trouver quelques amis prêts à participer dans une réduction de cette symphonie avec un piano, violon et violoncelle. D'un point de vue entrepreneurial, je pense que c'était une idée brillante! Musicalement, Beethoven capture l’essence de sa symphonie avec cet appareil ingénieux.

An die ferne Geliebte (À la lointaine bien-aimée) est considérée comme le premier exemple d'un cycle de mélodies par un compositeur majeur, à bien des égards le précurseur de ceux de Franz Schubert, Robert Schumann et Hugo Wolf. Voici un extrait de YouTube du cycle, tel que prévu à l’origine:


Franz Liszt, dans l’esprit des chansons sans paroles de Mendelssohn, adapta un bon nombre de lieder pour piano solo sans voix : Schubert, Schumann, Beethoven, Chopin, Lassen et Mendelssohn. Son adaptation du cycle de Beethoven est un bel exemple de l’approche de Liszt à la mélodie sans paroles.

Le Quatuor à cordes n ° 11 en fa mineur de Beethoven, op. 95, est communément appelé le "Serioso", issu du libellé "Quartett [o] Serioso" au début et de la désignation de tempo pour le troisième mouvement. Le tableau historique de cette période permet de replacer l’œuvre dans son contexte. Napoléon avait envahi Vienne, et Beethoven avait été secoué. Tous ses amis aristocratiques avaient fui Vienne, mais Beethoven est resté et s'est plaint de façon dramatique des bombardements violents.
C'est l'un des plus courts et des plus compacts de tous les quatuors de Beethoven. Il est lié à une autre composition de la période intermédiaire de Beethoven - l'ouverture du drame Egmont de Goethe, qu'il composait la même année. Là encore, une exécution telle que prévue à l’origine:


Gustav Mahler est aujourd'hui connu pour ses compositions, mais à son époque, il était également connu comme chef d'orchestre et arrangeur. La musique de JS Bach a profondément fasciné Mahler tout au long de sa vie et il a réinventé la musique de Bach pour l'orchestre du début du XXe siècle. Le quatuor à cordes de Beethoven op. 95 a également été arrangé par Mahler, qui a estimé qu’il était nécessaire de l’agrandir pour accommoder les grandes salles de concert, et le résultat offre une perspective alternative sur cette œuvre. Mahler a arrangé ce quatuor pour orchestre à cordes, principalement en doublant certaines parties de violoncelle avec des contrebasses.

Le montage de cette semaine se termine avec une version inspirée par le jazz de la célèbre bagatelle pour piano Für Elise de Beethoven, assortie d’ un accompagnement orchestral.


Bonne écoute

mardi 22 octobre 2019

In Memoriam - Paul Badura-Skoda (1927-2019)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 22 octobre 2019 

C'est un immense pianiste qui s'éteint, mais aussi un grand pédagogue et musicologue : Paul Badura-Skoda est mort mercredi 25 septembre à l'âge de 91 ans. Elève d'Edwin Fischer, grand interprète de Beethoven, Mozart, ou encore de Schubert dont il entreprit la première intégrale des sonates sur pianoforte, le Viennois est aussi l'auteur d'ouvrages de référence sur Bach, Mozart et Beethoven.
(Source : France Musique).

Merci à notre cher Lapin qui a proposé un bon nombre de plages. Paul Badura-Skoda fut l’objet de quelques uns de mes partages précédents, un en duo avec Jörg Demus (justement) et l’autre acompagnant Walter Barylli dans des sonates de Mozart. A vous de les retracer!

La playlist qui suit – gracieuseté de téléchargements d’il y a quelques puis le site vétuste MP3.COM - propose notre pianiste dans une paire de Beethoven, du Bartók, le même Debussy proposé ci-haut et les 12 études op. 25 de Chopin. La plupart de ces plages sont croquées depuis des prestations publiques dont les lieux m’échappent – le Chopin est du Wisconsin, il me semble.

Bonne écoute.

Paul Badura-Skoda, piano

Béla BARTÓK (1881-1945)
Suite pour piano, Op. 14 [Sz. 62]

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Sonate No.8 en ut mineur, Op. 13 ('Pathétique')

Claude DEBUSSY (1862-1918)
Estampes, L. 100

Frédéric CHOPIN (1810-1849)
12 Etudes, Op. 25

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
32 Variations sur un theme original e nut mineur, WoO 80

(Téléchargements MP3.COM, 2001)

Hyperlien - https://archive.org/details/107etude...esemineurpourp



vendredi 18 octobre 2019

Concertinos

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 19 août 2016. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast228



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La sélection souvenir de cette semaine doit être considérée dans le contexte de la séquence de feuilles de route proposées sur notre chaîne de baladodiffusion au cours des prochains jours. Celles-ci offrent une sorte d'exploration du concerto en tant que genre, allant du concerto Grosso à la vision «moderne» du concerto en tant que duel amical entre orchestre et soliste.

Les œuvres présentées aujourd'hui sont «plus courtes» - certaines faisant un seul mouvement, d'autres s'étendant sur plus d'un - mais restent généralement intimes dans leur cadre et ne durent généralement pas plus de 15 minutes.

Pour ma "prime" YouTube, j’ai retenu une œuvre (en fait une paire d’œuvres) qui présente l’un des solistes de cette semaine - le pianiste Alain Lefèvre - dans une paire de ce que j’appellerais des œuvres de chambre «étendues». Comme je l'ai déjà indiqué dans mon B + B sur les quintettes avec piano, on peut regarder un quintette comme un «mini concerto» avec un piano «en duel» avec les cordes. Contrairement à son concertino de jeunesse, André Mathieu, plus âgé (et probablement plus frustré), produit un quintette d'inspiration romantique, plein d'idées musicales, mais clairement limité dans sa capacité à les exploiter pleinement. L’autre œuvre est le Concert pour piano, violon et quatuor à cordes de Chausson - un double concerto (plutôt qu’un sextuor pour piano) avec comme toile de fond un quatuor à cordes.

Egalement sur la playlist, le trio pour piano de Mathieu. [Détails]



Bon souvenir!


mardi 15 octobre 2019

Daniel Barenboïm & Beethoven





Ce billet B + B  - également le Mardi en Musique de cette semaone - propose notre montage # 324. Il est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast324



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Un peu à l’avance pour notre montage trimestriel (normalement pour le cinquième mardi). En raison de l'évolution de la programmation ces dernières semaines, j'ai pensé que je vous devais quelque chose d’inédit… 

Les deux montages que j'ai préparés pour octobre explorent Beethoven dans le contexte d’adaptations et d’orchestrations. La pièce principale de cette semaine, le concerto pour piano op. 61a, est une adaptation simple de son concerto pour violon, remplaçant le violon solo par le piano.

Peut-être en raison du manque de succès du Concerto pour violon lors de sa création et à la demande de Muzio Clementi, Beethoven l'a révisé dans une version pour piano et orchestre. Pour cette version, qui est présente sous forme de croquis dans l'autographe du concerto pour violon en même temps que des révisions de la partie solo, Beethoven a écrit une longue cadence au premier mouvement quelque peu spectaculaire qui met en scène le timbalier de l'orchestre et le pianiste solo.

Plus récemment, le concerto fut arrangé en concerto pour clarinette et orchestre par Mikhail Pletnev. Robert Bockmühl (1820 / 21–1881) a muté le rôle de violon solo au violoncelle et l'a joué comme un concerto pour violoncelle; Gary Karr a joué l'arrangement de Bockmühl sur une contrebasse accordée en quintes comme concerto pour contrebasse.

Le soliste d’aujourd’hui, Daniel Barenboim (qui joue également le rôle de chef d’orchestre) a enregistré quelques intégrales de l’œuvre pour piano de Beethoven, notamment en tant que soliste et chef d’orchestre pour les cinq concertos «numérotés» avec le Staatskapelle Berlin (pour Decca) et avec Otto Klemperer en tant que chef avec le Philharmonia (et New Philharmonia) pour EMI. Ces premiers concertos sont de la même époque que son premier cycle complet de sonates de Beethoven pour EMI (publié entre 1967 et 70, et reprise complètement pour l’ère numérique au milieu des années 2000). Impressionnant, il joue toutes les sonates de mémoire. (C'est environ 11 heures de musique!)


De cet ensemble analogique, j’ai retenu les sonates 5 et 16 en complément de programme aujourd’hui.

Bonne écoute!


vendredi 11 octobre 2019

Beethoven 2 X 4

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 17 février 2012. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/Beethoven2X4



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Beethoven fêtera ses 250 ans l’année prochaine et de nombreuses organisations ont déjà qualifié la saison 2019-20 d’Année Beethoven. Ici, sur nos plateformes, nous prévoyons beaucoup de Beethoven l’année prochaine, principalement sur le mardi. Plus tard ce mois-ci, nous partagerons une paire de montages dédiés à sa musique, dont l'un comprendra son deuxième concerto pour piano et un autre une version de sa deuxième symphonie pour trio.

La sélection souvenir de cette semaine est notre montage «Beethoven 2 X 4», avec quatre œuvres de Beethoven pour orchestre, y compris ses deuxième et quatrième symphonies.

Ce montage contient également une interprétation passablement animée de l’ouverture Coriolan par Charles Munch et le Boston Symphony Orchestra. Peut-être parce qu'il était français et une sommité du répertoire français, Charles Munch n'a jamais obtenu le respect qu'il méritait en tant qu’interprète de musique allemande. Cela dit, Munch est né en Alsace (qui était alors sous occupation allemande et ce jusqu’à la Première Guerre mondiale) et a défendu ce répertoire tout au long de sa carrière. De plus, Munch a débuté sa carrière orchestrale parmi les premiers violons de l'orchestre du Gewandhaus de Leipzig, sous la direction d'un géant, Wilhelm Furtwaengler.

Malgré tout, le Beethoven de Munch sonne plus comme le grand rival de Furtwaengler, Toscanini: les tempi sont rapides, les articulations brillantes, les accents forts et les rythmes très marqués.
En prime cette semaine, j’ai ajouté ici un clip YouTube de Munch dirigeant la symphonie HéroPique. L'enregistrement original (stéréo) date de 1957; l’orchestre de Boston joue très bien pour son chef bien-aimé, mais tous les amateurs de Beethoven apprécieront sans doute cette performance.



Bon souvenir!

mardi 8 octobre 2019

Mozart - The Late Piano Concertos, Part 3


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 8 octobre 2019 

Cette semaine, la revanche du vinyle complète notre regard sur la collection TIME LIFE des dix derniers concertos pour piano de Mozart, avec les nos. 20, 24 et 26.

Deux des pianistes présentés cette semaine méritent une introduction. Karl Engel (1923 - 2006) était un pianiste suisse. Formé à Bâle et à Paris, il s'est distingué comme accompagnateur et a souvent participé à des récitals de lieder avec Dietrich Fischer-Dieskau, Hermann Prey, Peter Schreier et Brigitte Fassbaender. Parmi ses partenaires de musique de chambre, on compte le violoncelliste Pablo Casals, le violoniste Yehudi Menuhin et le Quatuor Melos. Karl Engel a enregistré l'intégrale de la musique pour piano de Mozart et de Robert Schumann et a réalisé de nombreux enregistrements avec les chanteurs Dietrich Fischer-Dieskau, Hermann Prey, Brigitte Fassbaender, Peter Schreier et al. Il a également enregistré un récit remarquable du Concerto pour piano de Stravinsky.

Il devint plus tard particulièrement connu pour son intégrale des concertos pour piano de Mozart (enregistré de 1974 à 1976) avec l'orchestre du Mozarteum de Salzbourg sous la direction de Léopold Hager, à partir duquel TIME LIFE utilisa son enregistrement du concerto « Coronation », no. 26

Musicien iconoclaste, Julius Katchen (1926-1969) fut le seul musicien classique à avoir jamais figuré dans l’ émission télévisée animée par les Rolling Stones, Rock and Roll Circus. L’apparition de Katchen, interprétant De Falla et Mozart, en dit long sur la personnalité vivante du Katchen, qui a été en grande partie oublié, une sorte d’esprit rock'n'roll sous la forme d’un brillant musicien classique, débordant d’une mort précoce à 40 ans. Katchen a laissé de nombreux enregistrements des concertos de Mozart pour DECCA, en plus de ses performances de Brahms. Nous retenons ici l'un de ses enregistrements du concerto K. 466.

Pour compléter le trio, Clifford Curzon a joué le concerto K. 491. I nous a laissé de nombreux enregistrements de ce concerto en particulier dont celui-ci avec Kertesz.

Bonne écoute!


Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto No. 20 en ré mineur, K. 466
Julius Katchen, piano
Stuttgart Chamber Orchestra
Karl Münchinger, direction

Concerto No. 24 en ut mineur, K. 491
Sir Clifford Curzon, piano
London Symphony Orchestra
István Kertész, direction

Concerto No. 26 en eé majeur, K. 537
Karl Engel, piano
Salzburg Mozarteum Orchestra
Leopold Hager, direction

Time Life Records ‎– STL M01
Format: 5 × microsillons, écrin
Publication: 1979

Discogs https://www.discogs.com/Wolfgang-Ama...elease/4295176

YouTube https://www.youtube.com/playlist?lis...n6ylninfx-MyrT


Internet Archive - https://archive.org/details/01pianoconcertono.20indminor

vendredi 4 octobre 2019

Vents harmonieux

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 24 juin 2016. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast224





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Parmi les ensembles populaires, les orchestres d’harmonie sont des orchestres composés de vents (bois et cuivres) et d'instruments à percussion. Les armonies se sont développés en tant que groupes d'interprétation stables dans plusieurs pays européens au XVIIe siècle. Ils sont apparus en Russie à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle en tant qu'orchestres militaires composés d'instruments à vent et rattachés à des régiments de l'armée russe.

La composition instrumentale de la fanfare s'est développée progressivement. Dans sa forme moderne, il en existe trois variétés, chacune représentant un orchestre de composition mixte: petit (20 membres), moyen (30) et grand (42-56 ou plus). Le grand orchestre d'harmonie se compose de flûtes, de hautbois (y compris le hautbois alto ou cor), de clarinettes en mi bémol et de bémol et basses, de saxophones (soprano, altos, ténors et baryton), de bassons (y compris le contrebasson ), Cors français, trompettes, trombones, cornets, cors alto, cors ténor, cors baryton, basses (tubas et contrebasse) et percussions à la hauteur déterminée et indéterminée. Dans les concerts, la fanfare comprend parfois une harpe, un glockenspiel et un piano.

Notre montage comprend des œuvres de Mozart, Vaughan-Williams, Sousa et Beethoven.

Fondé par Frederick Fennell en 1952, l'Eastman Wind Ensemble est souvent reconnu pour avoir contribué à populariser la musique pour orchestre à vent. Sous sa direction, le groupe est devenu la force pionnière du mouvement des orchestres d'harmonie symphonique aux États-Unis et à l'étranger. Son noyau d'environ 50 interprètes comprend des étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs de l'Eastman School of Music de l'Université de Rochester.

L’ensemble fait partie du montage d’aujourd’hui, mais j’aurais pensé fournir des bonus en provenance de YouTube




Bon souvenir!

mardi 1 octobre 2019

Le calendrier pour octobre 2019



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois d'octobre 2019.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.






Dates à souligner
  • 1er octobre – Joyeux anniversaire de naissance à Vladimir Horowitz (1903) (Feuille #225)
  • 9 octobre – Joyeux anniversaire de naissance à Camille Saint-Saëns (1855) (Feuille #307)
  • 31 octobre – La fête de l’Hallowe’en (Feuille #310)

Le reste du mois continue notre exploration des genres musicaux avec de la musique de chambre, de la musique pour orchestre – dont les quatre symphonies de Brahms – et certaines sélections chantées. Comme ce fut le cas le mois dernier, les autres feuilles de route qui s’ajoutent à notre palmarès respectent les sélections du mois – la Grande symphonie en ut majeur de Schubert (Feuille #306), d’autres concerti (Feuille # 308) et le compagnon de notre diptyque C’était l’bon temps (Feuille #309)

Vos Feuilles de Route




Feuille de Route #306 - Schubert Symphonie No. 9 ("La Grande") (Tate)

Qu’on les considère des symphonies classiques tardives ou des symphonies présageant le romantique, les neuvièmes de Beethoven et de Schubert se distancent significativement de celles de leurs maîtres Haydn et Salieri. La contribution de Schubert (sa « Grande » symphonie en ut majeur) propose presque une heure de musique, et si ce n’est que par sa longueur, se veut un exercice ambitieux; si ambitieux qu’elle fut considérée « injouable » du vivant de son compositeur. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique – https://archive.org/details/JeffreyT...rtSymphonyNo.9








Feuille de Route #307 – Orgue et orchestre


La symphonie "avec orgue" de Camille Saint-Saëns est sans doute la symphonie la plus populaire du compositeur, sinon la symphonie du genre la plus populaire. Composée pour la London Philharmonic Society cette symphonie fut dirigée par le compositeur en grande première à Londres le 19 mai 1988, et fut la dernière symphonie issue de la plume du compositeur qui écrira "rien de plus à dire". [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast046playlist






Feuille de Route #308 – Mon Obsession #2 – les concertos

Cette feuille de route réunit des œuvres qui ont en commun le chiffre deux; quatre concerti pour trois instruments concertants: le cor, le violon et le piano. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast092-Playlist






Feuille de Route #309 - C'était l'bon temps (Part Deux)

Contrairement au partage précèdent dans cette diptyque, il s’agît ici pour la plupart d’enregistrements Stéréo et non d’enregistrements historiques. Toutefois, certains des chanteurs retenus ont connu une certaine célébrité; que ce soit la soprano française Régine Crespin (dans Wagner), la basse montréalaise George London ou la coqueluche des matinées cinématographiques Mario Lanza [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique – https://archive.org/details/OperaPot...1Apr2012Protti




Feuille de Route #310 – Frissons Classiques

L'Hallowe'en a son origine, en fait, avec la Toussaint, et se veut en fait une manifestation de spectres et autres morts-vivants (ou morts-morts...). En général, une soirée funeste et pleine de frissons, d'où notre sélection musicale pour cette feuille de route. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast210-Playlist






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