mardi 30 mars 2021

Manfred




Le montage # 54 , un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de mars 2021,  est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast354






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Nous avons sauté le dernier trimestre de 2020, mais nous sommes de retour avec un nouveau partage trimestriel du cinquième mardi, un épisode de notre série B+B - numéro 354 gardant le cap sur notre objectif du 365e plus tard cette année.

Le fil conducteur entre les deux œuvres présentées aujourd'hui est le poème dramatique de Lord Byron, Manfred. Le personnage principal est un noble faustien vivant dans les Alpes bernoises. Torturé intérieurement par une mystérieuse culpabilité, qui a à voir avec la mort de son bien-aimé, Astarté, il utilise sa maîtrise du langage et de la magie pour invoquer sept esprits, auprès desquels il cherche l'évasion. Les esprits, qui gouvernent les diverses composantes du monde corporel, sont incapables de contrôler les événements passés et ne peuvent donc pas accorder le plaidoyer de Manfred.

À la fin, Manfred meurt, défiant les tentations religieuses de la rédemption du péché. Tout au long du poème, il réussit à défier tous les pouvoirs faisant autorité auxquels il est confronté, et choisit la mort plutôt que de se soumettre aux puissants esprits. Manfred adresse ses derniers mots remarquant: " Ce n'est pas si difficile de mourir […] L'individu invincible jusqu'au bout, Manfred ne donne son âme ni au paradis ni à l'enfer, seulement à la mort."

Manfred n'était pas à l'origine destiné à la représentation sur scène; il a été écrit pour être un poème dramatique ou, comme l'appelait Byron, un drame «métaphysique».

Schumann approche Manfred comme une œuvre de musique de scène composée d'une ouverture, d'un entracte, de mélodrames et de plusieurs solos et chœurs. L'historien Peter Ostwald a écrit que l'Ouverture a été écrite à une époque où Schumann faisait face à des «souffrances exquises» causées par des «voix intérieures» ou des hallucinations auditives. La performance retenue complétait le cycle symphonique de Schumann que j'avais partagé plus tôt ce mois-ci par Rafael Kubelik et l'Orchestre philharmonique de Berlin.

L'idée d'une symphonie basée sur Manfred est née de Vladimir Stasov, qui a suggéré l'idée à Mily Balakirev et Hector Berlioz en 1867, bien que les deux compositeurs aient refusé d'écrire la musique. Cependant, en 1882, Mily Balakirev revint à l'idée et suggéra le sujet à Tchaïkovski. L'œuvre chronologiquement se situe entre ses quatrième et cinquième symphonies. La version retenue est un vinyle de Michael Tilson Thomas et du London Symphony.

Bonne écoute


vendredi 26 mars 2021

L’Orgue Symphonique – Edition Orchestre

Cette sélection souvenir reprend le montage du 31 mars 2020. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast335





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La Sélection Souvenir cette semaine est le deuxième d’une série de trois montages d’œuvres pour orgue et orchestre. Après le trio d’œuvres du XXe siècle d’hier, les sélections d’aujourd’hui sont également assez modernes, avec la symphonie no. 3 pour orgue et orchestre de Widor agissant comme l'unique œuvre du XIXe siècle inscrite au programme.

Le montage et le commentaire ont à peine un an, je vais donc m'en remettre à ce billet pour plus de détails sur les trois œuvres présentées aujourd'hui et offrir plutôt un paragraphe sur la pièce complémentaire - concerto pour orgue de Haendel d'une performance télédiffusée il y a un demi-siècle avec Karl Richter en tant que soliste. et chef d'orchestre.

Comme je l'ai dit une fois, Haendel a plus ou moins inventé le concerto pour orgue afin de remplir le programme de ses nombreux opéras et oratorios. En tant que tel, il n'est pas rare que les œuvres offrent des possibilités pour le soliste de s’exécuter «ad libium». Richter considérait la musique baroque comme fondamentalement impromptue et pensait qu'aucune œuvre de cette époque ne devrait être interprétée deux fois de la même manière. Ses performances étaient connues pour leur manière intrigante, intense et festive. Bien que ses interprétations aient pu être éclipsées par le mouvement de pratique HIP, il y a encore beaucoup à dire à leur sujet. Il a enregistré la plupart des concertos de Haendel pour Decca avec son propre orchestre de chambre à la fin des années 50; les vidéos disponibles sur YouTube datent du début des années 1970. L'œuvre que j'ai retenue pour aujourd'hui est une interprétation complète du Concerto pour orgue-op.7, n ° 1.


Bon souvenir

vendredi 19 mars 2021

Des oiseaux

Cette sélection souvenir reprend le montage du 16 mars 2012. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/Birds_63





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La sélection souvenir de cette semaine nous ramène au premier printemps de notre expérience bloguesque, et un montage à propos d’oiseaux : l’alouette, le rossignol, la pie, le cygne, et j’en passe…

Je suis souvent agréablement surpris de la qualité du billet accompagnateur, et le volet « bilingue » du billet original (hyperlien ci-haut) ne déçoit pas. Alors que je publiais de billets et français et en anglais sur le portail original (avant l’Idée Fixe) j’essayais souvent d’offrir des clips complémentaires différents. Dans le cas présent, le billet anglais proposait l’intégrale de la suite Les Oiseaux de Respighi avec l’orchestre de Chicago sous Désiré Defauw dans un enregistrement de 1945.

Le volet français proposait une version de concert du clip « en prime » de cette semaine – Oiseaux Exotiques de Messiaen (dont les Six Petites esquisses d'oiseaux figurent au montage). La pièce pour piano et petit orchestre fut une commande de Pierre Boulez, créée et dédicacée à l’épouse du compositeur, Yvonne Loriod.

Boulez dirige ici l’orchestre de Cleveland, accompagnant Philippe Entremoint.

 

Bon souvenir!

lundi 15 mars 2021

Schumann - Berlin Philharmonic, Rafael Kubelik – Symphonies No.1 & 4

 



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de mars 2021.


Le billet d’aujourd’hui lance une courte série mensuelle en trois parties qui partagera les quatre symphonies de Robert Schumann, en commençant par la symphonie "Printemps", comme un précurseur de l'équinoxe de printemps qui approche à grands pas.

À 30 ans, Robert Schumann était déjà établi comme compositeur de musique pour piano, pour petits groupes et de lieder. Mais pour pouvoir vivre de la composition, il lui fallait réussir dans ce qui était alors considéré comme la quintessence de l'art du compositeur: la symphonie. En tant que pianiste, Schumann avait peu d'expérience dans ce domaine et n'avait pas non plus reçu la formation appropriée.

Il composa sa première symphonie en janvier 1841 à Leipzig, l’esquissant en seulement quatre jours. La Symphonie n ° 4 a également été achevée en 1841. Schumann a fortement révisé la symphonie en 1851, et c'est cette version qui a atteint la publication.

Clara Schumann, la veuve de Robert, affirma plus tard que la symphonie avait simplement été esquissée en 1841 mais qu'elle n'avait été entièrement orchestrée ("vollständig instrumentiert") qu'en 1851. Cependant, ce n'était pas vrai, et Johannes Brahms, qui préférait grandement la version antérieure de la symphonie, a publié cette version en 1891 malgré les vives objections de Clara.

L'album d'aujourd'hui fait partie d'un cycle complet du début des années 1960 des symphonies Schumann avec Rafael Kubelik et de l'Orchestre philharmonique de Berlin. La playlist YouTube ci-dessous a l'ensemble complet, bien que l'album référencé ici est le couplage du premier et du quatrième que j'ai dans ma collection de vinyles.

 

Bonne écoute!





Robert SCHUMANN (1810-1856)
Symphonie No.1 en si bémol majeur, Op. 38 "Printemps"
Symphonie No. 4 en ré mineur, Op.120
Berliner Philharmoniker
Rafael Kubelik, direction

Deutsche Grammophon Resonance 2535 116
Format – Vinyl LP
Année – 1974 (version originale 1963)

Discogs https://www.discogs.com/Robert-Schum...elease/4351230



vendredi 12 mars 2021

Alicia de Larrocha (1923-2009)





Notre montage # 353 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast353


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J’ai prévu deux nouveaux montages B+B pour mars - celui d’aujourd’hui et un montage du «cinquième mardi» en tandem avec MQCD Musiaue Classique. La regrettée pianiste espagnole Alicia De Larrocha est notre artiste vedette cette semaine. Elle est l'une de mes préférées et en tant que telle, elle a été présentée dans plusieurs montages et playlists précédents.

Mme DeLarrocha a un vaste répertoire et une discographie variée. Elle était la pianiste espagnole de premier plan de son époque, et largement considérée comme l'interprète par excellence de deux compositeurs espagnols du début du XXe siècle: Isaac Albéniz et Enrique Granados; elle avait un avantage naturel dans son répertoire national, puisque tant sa mère que sa tante avaient été des élèves de Granados. Le montage d’aujourd’hui comprend une interprétation complète de la Suite Española d’Albéniz, dont les mouvements sont plus souvent entendus à la guitare. Un autre compositeur espagnol que De Larracha a beaucoup enregistré est Manuel de Falla, avec ses quatre pièces espagnoles faisant le palmarès cette semaine.

Falla, comme d'autres musiciens espagnols ont passé du temps à Paris, alors pour clore le montage, j'ai retenu une courte œuvre pour piano et orchestre d'un disque entièrement français. La Fantaisie de Fauré était dédiée à Alfred Cortot, qui avait demandé à Fauré dès 1902 d’écrire pour lui une œuvre concertante. La première représentation à Paris est donnée par Cortot le 14 mai 1919 lors d'un concert de la Société Nationale de Musique.

 Bonne écoute


vendredi 5 mars 2021

Mendelssohn & Mahler Symphonies no. 4

Cette sélection souvenir reprend le montage du 2 mai 2014. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast156




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Toute la semaine sur notre chaîne de baladodiffusion, nous avons passé en revue les symphonies « matures » de Mendelssohn et le montage d’aujourd’hui présente sa Symphonie «italienne» (sa 4e), en association avec une autre quatrième symphonie d’un compositeur / chef d’orchestre, Gustav Mahler.


Comme le billet original introduit bien les œuvres du montage, j'ai pensé que je passerais un peu de temps à discuter de ma «recherche» pour une autre quatrième symphonie comme complément. Je voulais trouver une quatrième symphonie d’un compositeur dont le nom de famille commence par «M», en évitant la quatrième de Mozart qui (comme beaucoup de ses toutes premières symphonies) est à la fois courte et d’origine douteuse…


Si vous furetez les «quatrièmes symphonies», vous rencontrerez tous les suspects habituels - Tchaïkovski, Brahms, Beethoven, Vaughan-Williams et même des symphonies de compositeurs moins usités comme Lutosławski et l'œuvre que j'ai retenu du compositeur américain David Maslanka.


Au cours des deux dernières décennies du XXe siècle, la musique pour orchestre d'harmonie de David Maslanka est devenue bien connue et largement jouée. Les racines de sa Symphonie n ° 4 sont nombreuses. La force motrice centrale est la montée spontanée de l'impulsion de crier de joie. de airs d'hymne  et des chorals de Bach et des mélodies originales qui ressemblent à des hymnes par nature, forment la colonne vertébrale de la Symphonie n ° 4.


La performance que j'ai retenue est celle de l'Eastman Wind Ensemble.


Bon souvenir

 

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