samedi 30 janvier 2016

Night Train - Oscar Peterson Trio



Le billet suivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de janvier 2016.




Pour notre revanche du vinyle ce mois-ci, nous quittons les sentiers battus de la musique classique pour "un classique"... du jazz.

Lors de mon dernier QQJP, j'ai exploré une combinaison de trio inusitée (clarinette, piano ey violoncelle), Le trio de cette semaine est plus conventionnel, à tout le moins dans le cas du jazz: piano avec contrebasse (ou guitare) et batterie. D'autres trios sont utilisés pour le jazz - orgue électrique avec batterie et un troisième instrument - saxophone ou guitare électrique. Ou piano, contrebasse et trompette.

Mais tous ces trios ont besoin d'un "leader", et le trio retenu cette semaine allie non seulement trois artistes chevronés, mais sans doute le pianiste de jazz doinant de sa génération, le montréaais d'origine Oscar Peterson 
(1925-2007). Peterson s'alliera avec plusieurs artistes au cours de sa carrière, blancs et noirs (phénomène rare car les artistes noirs n'étaient pas réputés pour l'intégration raciale.

Dans un oremier temps, Peterson s'associe avec Ray Brown à la basse et Herb Ellis à la batterie. Ellis quittera le groupe en 1958 et sera remplacé par Ed Thigpen l'année suivante, et ensemble ils endisqueront Canadiana Suite (une commande le la société Radio-Canada) et le choix d'aujourd'hui Night Train.

Datant de 1962, Nigh train a ceci de distinctif - toutes les plages sont d'une durée de moins de cinq minutes. Cette provision permet aux plages de jouer è la radio fréquemment (les DJ ayant aversion des longues plages avec des solos à n'en plus finir...). Les publications spécialisées fony l'éloge du disque, ainsi que du jeu du trio et de son pianiste, et ke disque connaîtra un grand succès commercial.

Le clip YouTube retenu inclut des titres qi furent enregistrés lors de la session d'enregistrement qui ne figurent pas sur le vinyle d'origine. "My Heart Belongs to Daddy", "Volare," et des versions rejetées de  "Night Train" et "Moten Swing."

Bonne écoute!


Jimmy FORREST (1920-1980 )
Night Train (1951)

Edward Kennedy (“Duke”) ELLINGTON (1899-1974)
C Jam Blues (1942)

Hoagland Howard CARMICHAEL (1899-1981)
Georgia On My Mind (1930)

Milton JACKSON (1923-1999)
Bags' Groove (1952)

Bennie MOTEN (1894-1935)
Moten Swing (1932)

Melvin James (“Sy”) OLIVER (1910-1988)
James Oliver YOUNG (1912-1984)

Easy Does It (1940)

Joe LIGGINS (1915-1987)
Honey Dripper (1944)

Mercer Kennedy ELLINGTON (1919-1996)
Things Ain't What They Used To Be (1942)

Edward Kennedy (“Duke”) ELLINGTON 
I Got It Bad (and That Ain't Good) (1941)
Band Call (ca. 1954)

Oscar Emmanuel PETERSON (1925-2007)
Hymn To Freedom (1962)

Oscar Peterson - piano
Ray Brown - contrebasse
Ed Thigpen - batterie

Enregistrement de studio ( Los Angeles, Calif.,), 15 et 18 décembre 1962
Verve Records V6-8538
           


vendredi 29 janvier 2016

Play Bach





Notre montage # 214 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast214



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Le B + B d'aujourd'hui, ainsi que le Quinze que j'en pense prévu pour demain considèrent un sujet que nous avons abordé il y a quelques semaines - le trio.


En effet, lors d'un récnt Jadis sur Internet nous avons écouté le trio pour clarinette, piano et violoncelle de Brahms, et j'avais alors souligné sa configuration d'instruments qui sort de l'ordinaire - le trio classique étant plutôt pour piano, violon et violoncelle.

Un trio, après tout, peut impliquer n'importe quel groupe de trois instruments, nais plus souvent qu'autrement implique le piano soit au premier plan, ou soit dans un rôle "continuo". Ceci nous amène è la configuration de trio en vedette dans les deux billets de ce week-end - le trio de jazz avec piano, basse (ou guitare) et percussions.

Parmi les trios les plus connus on compte ceux de Bill Evans, Nat King Cole et Art Tatum mais celui qui nous intéresse aujourd'hui est celui formé par le pianiste Jacques Louissier avec Pierre Michelot et Christian Garros.

Loussier, un élève de piano d'Yves Nat au Conservatoire National depuis l'adolescence, est un grand technicien qui passera quelques années sur la route (dont une année à Cuba), et accompagnera des artistes comme Charles Aznavour avant d'entreprendre un projet qu'il défend toujours après plus de 50 ans - l'alliage du jazz d'improvisation et de la musique de Jean-Sébastien Bach.

Pour certains, il s'agît d'un curieux mariage, mais pour nous mélomanes qui avons entendu Bach adapté et réinventé à toutes les sauces, rien de surprenant. C'est plutôt une occasion de redécouvrir Bach avec une perspecrive intéressante, un peu dans de mode Wendy Carlos au synthétiseur.

Le résultat - une série d'une demi-douzaine d'albums et plus de 6 millions d'exemplaires vendus avant que le trio ne se sépare en 1978.

Le montage B + B propose un échantillon sommaire des exploits du trio Play Bach.

Bonne écoute!






vendredi 15 janvier 2016

Leopold Wlach joue Brahms



Le billet suivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de janvier 2016.



Ce mois-ci, j'ai deux billets prévus qui ont en commun le trio - celui-ci considère un trio et une paire de sonates du répertoire de chambre traditionnel (avec peur-être un soupçon d'originalité dans sa formule) et un autre vers la fin de janvier qui explore le trio dans le contexte du jazz.

Les plages retenues fuirent cueillies Jadis sur Internet, depuis le site hjaponais vétuste Public Domain Classic.

Lors d'un billet de 2013, j'avais discuté de la retraite - si courte fut-elle - de Johannes Brahms en 1890. Les plans de retraite du compositeur furent déraillés par une rencontre fortuite à Meiningen avec le clarinettiste Richard Mühlfeld. Brahms fut impressionné par le talent de l'artiste, ainsi que par le potentiel de la clarinette. Brahms composera quatre oeuvres à 
 l'intention de Mühlfeld, et trois de ces oeuvres sont au programme aujourd'hui. La quatrième, son quintette pour clarinete et cordes fut l'objet du billet de 2013 et revient dans un B + B publié aujourd'hui également.

Le clarinetiste invité pour nos trois prestations d'aujourd'hui est Leopold Wlach (1902-1955), qui fut premier pupitre avec le Philharmonique de Vienne pendant les années 1940 et 50.



Quand on pense "trio avec piano", on pense à la formule traditionelle du piano, avec violon et violoncelle. La formule choisie par Brahms pour son op. 114 considère une combinaison moins usuele - piano, violoncelle et clarinette. (Dans une version modifiée de ce trio, on retrouve parfois l'alto en remplacement de la clarinette). Dans le contexte d'une palette de couleurs musicales, cette combinaison explore des tons plus foncés, plus riches que ceux qu'on exploite avec le trio conventionnel. L'atmosphère y est plus sombre, et propose beaucoup d'échanges enre la clarinette et le registre aigu du violoncelle.

Les exégètes musicaux ne considèrent pas ce trio come étant une oeuvre "magistrale" dans le répertoire de chambre assez éloquent de Brahms, mais cette combinaison spéciale - et sa réputation dans le répertoire moins vaste qu'est celui de chambre pour clarinette, fait de lui néanmoins une oeuvre digne d'être écoutée.

Notons que lors de sa création en décembre 1891, on retrouve Brahms au piano. Ici, M. Wlach est accompagné par le violoncelliste Franz Kvarda et Franz Holetschek au clavier.

En complément de proramme, je vous propose les deux sonates pour clarinete avec piano de l'op. 120, avec un "invité régilier" dans nos pages, le pianiste Jörg Demus qui accompagne Wlach.

Bonne écoute!


Johannes BRAHMS (1833-1897)
Sonate en fa mineur op. 120, no. 1
Sonate en mi bémol majeur, op. 120, no. 2
Leopold Wlach, clarinette
Jörg Demus, piano
(Originakement, Westminster ‎– W-9023)

Trio pour clarinette en la mineur, op. 114
Leopold Wlach, clarinette

Franz Kvarda, violoncelle
Franz Holetschek, piano
(Originalement, la Face B de Westminster ‎– W-9017)

Quintettes avec clarinette





Notre montage # 213 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast213



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B+B revient pour 2016 avec, à tout le moins pour les prochains mois, au moins deux nouveaux montages chaque mois. Les deux montages retenus ce mois-ci explorent la musique de chambre ou, à tout le moins, de la musique intime.

Aujourd'hui, entre ce B + B et mon Quinze que j'en pense, nous ferons l'intégrale de la musique de chambre pour clarinette de Brahms. Le répertoire pour cet instrument, même aujourd'hui, se veut assez modeste, mais compte ses joyaux - les plus conus étant les quintettes pour clarinete et cordes (ainsi que les concerti pour clarinete et orchestre) de Mozart et Carl Maria von Weber, Les oeuvres de Mozart, originamlement conçues pour le virtuose Anton Stadler, furent l'objet d'un montage il y a quelques années. Le Weber ouvre notre montage d'aujourd'hui, extrait d'un CD de la Société Radio-Canada qui couplait les quintettes et Mozart et Weber avec le Quatuor Orford (dans une de ses ultimes incarnations) et le clarinetiste James Campbell. 

M. Campbell était soliste l'an dernier dans la version orchestrale de Berio d'une des sonates clarinete de Brahms. Le quintette de Brahms, la deuxième des oeuvres composées par Brahms pour Richard Mühlfeld est à l'instar du trio une oeuvre plu traditionelle, un peu calquée du Mozart déjà ,mentionné, mais un peu plus automnale dans sa sonorité. La prestation retenue est une versoon radiophonique de la SRC avec des membres du Toronto Symphony.

Le pédagogue britannique Charles Villiers Stanford fit la remarque à ses élèves que le motif du quintette pour clarinete fut marqué par Brahms à un point tel qu'aucune composition du genre ne pourrait se distancer de l'influence de ce compositeur. Cette leçon est le point de départ - et le défi derriàre - le quintette d'ujn des élèves de Stanford, Samuel Coleridge-Tayor, un comtemporain (quoique beaucoup plus jeune) du compositeur Allemand.

Coleridge-Taylor , rénommé en grande partie car il était Noir, est un compositeur qui a conu une brillante mais courte carière, au même moment qu'Elgar, Vaughan-WIlliams et Bliss étaient également affairés à s'établir comme des défenseurs de la tradition Britannique. Coleridge-Taylor s'identifie beaucoup plus à Dvorak et Schuibert qu'à Brahms, ce qui explique pourquoi son quintette est original et plein de spontanéité. L'oeuvre (ainsi qu'un quintette pour piano et cordes) constitue un des piliers du catalogue "intime" du compositeur, et une oeuvre moins usitée dans le genre que les Mozart, Weber et Brahms éjà cités.

Une oeuvre à découvrir! Bonne écoute!

lundi 11 janvier 2016

Prorammation - janvier à mars 2016

Comme je le mentionnais lors de mon Bilan 2015, je proposerai des imterventions sur l'Idée Fixe et sur MQCD Musique Classique d'une façon moins régimentée, et je n'entends pas nécessairement m'engager à des dates  d'émission spécifiques.

J'ai toutefois dans mes cartables des billets en préparation, et voici un aperçu de ces billets, les thématiques et (au moment opportun) les hyperliens qui s'y rattachent.

  • L'intégrale Brahms pour la clarinette étalée sur deux billets - un Jadis sur Internet et l'autre dans le cadre d'un montage axé sur les quintettes clarinete et corded. (QQJP et B+B)
  • Une autre paire de billets sur le trio "Jazz" (piano, batterie et contrebasse) avec Oscar Peterson et ses complices, ainsi que Jacques Loussier et ses complices. (QQJP et B + B)
  • D'autres B + B considèrent le quintette piao et cordes et la symphonue dite "classique"
  • D'atres Jadis sur Internet explorera la msique pour piano de Chopin et Tchaïkovski. (EN PANTOUFLES et QQJP)
  • La Revanche du Vinyle - en plus d'Oscar Peterson ci-haut, – Henryk Szeryng (Mozart) (QQJP)
  •  Carême - La messe en si mineuir de The Music of Lent – an organ music montage Montage de musique pour orgue de BachSweelinck et Buxtehude et la ramde messe en si mineur de Bach (B + B et En Pantoufles)
  • Un cincert-radio de 1986 - Haydn, Stravinski, Ravel et Beethoven (QQJP)
  • Un homage au grand Otto Klemperer –  Schubert et - le domanche de Pâques - la 2e de Mahler (QQJP et B + B)
Les billets autre que B + B peuvent être des "En Pantoufles" ou des "QQJP". J'aviserai en temps et lieux. SI d'autres billets se matérialisent lors du trimestre, je les ajouterai tout simplement à cete page.

Afin de rehausser votre expérience sur l'Idée Fixe

 Ne manquez pas d'écouter la playlist du mois sur MQCD Musique Classique, un ensemble de transferts vinyl. Visitez le nouvel ongletpour l'écouter!


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dimanche 10 janvier 2016

Elena Kuschnerov joue Tchaïkovski

Le billet suivant est un autre chapitre de notre série Jadis sur Internet.



Ce-mois-ci, et exceptionnellement, un En Pantoufles qui explore quelques-unes des œuvres pour piano de Tchaïkovski.

Quand nous pensons à Tchaïkovski, nous pensons à ses ballets et ses grandes œuvres orchestrales, mais on néglige souvent son catalogue de piano tout de même assez varié, qui comprend deux sonates pour piano, et de nombreuses «collections» qui comptent entre trois et dix-huit morceaux de piano. La plus célèbre de ces collections est sa série de douze «scènes caractéristiques» Les saisons qui, si vous me ledemandez, devrait être plus justement intitulé «Les Mois de l'année».

L'ensemble, écrit entre décembre 1875 et mai 1876, a été d'abord publié en versements mensuels dans la mensuelle Nuvellist de Saint-Pétersbourg, publiée le premier jour de chaque mois. Leur publication a été précédée d'une annonce encadrée en caractères gras sur la couverture du numéro de décembre 1875 (n ° 12):

Notre célèbre compositeur Tchaïkovski a promis à l'éditeur de Nuvellist, qu'il contribuera aux numéros de l'an prochain toute une série de ses compositions pour piano, écrites spécialement pour notre revue, dont le caractère correspond entièrement aux titres des morceaux, et le mois au cours duquel ils seront publiés dans la revue ...

Aujourd'hui, notre versement de la série Jadis sur Internet offre le cycle intégral, avec en complément quelques «extras» - Dumka (une «Scène rustique russe»), la méditation , une des Dix-huit pièces de son op. 72 et le Thème avec variations de son op. 19.

Suivant la coutume dans cette série, les titres choisis ont jadis téléchargés depuis le site vétuste original MP3.COM il y a près de 15 ans, et proposent la pianiste formée à Moscou Elena Kuschnerova dans des enregistrements en récital.



Selon son site officiel Elena est née dans une famille de musiciens, et a commencé son éducation pianistique à 5 ans, jouant son premier concert avec orchestre à 9 ans (Le concerto en fa mineur de Bach). Inscrite originalement à l’Ecole Centrale de Musique de Moscou où elle a étudié avec Tatiana Kestner (qui enseigna Andrei Gavrilov et Nikolai Lugansky), elle sera admise plus tard au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou avec Sergei Dorensky. Elena Kuschnerova a été influencée par le grand et controversé compositeur russe Alexander Lazarevich Lokshin (1920 à 1987), qui a écrit un cycle de variations à son intention.

PianistenProfile (profils de Pianistes) caractérisent son jeu ainsi: "technique très développée, forte attaque, ... interprétations unies (seamless)".

Bonne écoute!

Pyotr Ilyich TCHAÏKOVSKI (1840-1893)

  • Les Saisons (Времена года), douze scènes caractéristiques, op. 37a (TH 135)
  • Thème et variations originales, op. 19 (TH 133), no. 6
  • Dumka (Doumka), scène rustique russe en ut mineur, op. 59 (TH 145)
  • Méditation, op. 72 (TH 151), no. 5


Elena Kuschnerova, pf
(Enregistrements publics)
MP3.COM – 27 octobre 2002


 

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