mardi 31 décembre 2019

Valses pour orchestre




Ce Mardi en Musique  propose notre montage # 329. Il est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast329



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Notre dernier montage pour 2019, juste à temps pour la nouvelle année, propose un survol de la valse, y compris certaines collections et a été construit autour du contenu d'un vieil enregistrement de la maison Vanguard intitulé "The Great WaltzComposers" mettant en vedette l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne sous Anton Paulik.

J'ai ajouté trois "collections de valses" au montage: valses de Richard Rodgers extraites de ses nombreuses comédies musicales de Broadway (arrangées par Leroy Anderson pour les Boston Pops), l'ensemble des valses composées par Richard Strauss pour Der Rozenkavalier (arrangé par Artur Rodzinski pour le Cleveland Orchestra) et les Valses Nobles et Sentimentales de Ravel sous sa propre orchestration .

Pour clore les choses, l'arrangement de Karajan de la Valse Triste de Sibelius.


Bonne écoute!

vendredi 27 décembre 2019

Jeux d'enfants et bilan 2019

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 21 décembre 2012. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/ChildsPlay_479



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Habituellement, lorsque j’offre une Sélection Souvenir le vendredi, je propose une nouvelle réflexion assortie d’une plage-boni provenant de YouTube. Cette semaine, toutefois, je vous offrenotre billet original (repris de l'hyperlien ci-haut) avec ses clips boni originaux.

Le montage de cette semaine, mon dernier pour 2012 et quelques jours avant Noël, est dédié aux jeunes "de 7 à 77 ans", avec des sélections de contes, de jeux et - bien sûr - de jouets.

J'ai monté deux contes musicaux cette semaine . Lorsqu'on parle de contes pour enfants et de musique classique, deux "géants" sont immédiatement évoqués: le Carnaval des Animaux et Pierre et le Loup. Laissez-moi donc vous proposer deux choix moins usités... Le premier (narration anglaise dans le montage) est l'Histoire de Babar, inspiré du conte pour enfants de Jean de Brunhoff et mis en musique par Francis Poulenc.. Ci-dessous, une version pour piano et narration françise.


Le deuxième conte recoupe notre arc Debussy - non, pas le Children's Corner - mais plutèot une oeuvre qui est parfois montée en ballet ou, comme dans le cas présent, un joli récit fantastique. Dans une version momtée récemment par l'Opéra Comnique (si je ne m'abuse) on tretrouve Natalie Dessay dans le rôle de narratrice accompagnée d'un petit ensemble dans la boîte à joujoux.

Au cours de mes recherches, j'ai trouvé le vidéo ci-dessous d'une version pour grand orchestre, limitée à l'instrumentation. Un autre cadeau inattendu pour vous tous!



La petite suite pour piano Jeux d'enfants de Bizet est une séquence de courtes pièces avec des titres évocateurs. Une poignée de ces miniatures furent orchestrées par le compositeur, et sont montées cette semaine, avec un duo de pièces inspirées par les jouets: la fameuse marche des jouets du compositeur Irlando-Américain Victor Herbert, et la cassation des jouets de Papa Mozart.

Bonne écoute, et joyeux Noël!

Je vais abuser de l’occasion pour vous proposer mon bilan annuel.

L’année 2019 fut sur l’Idée Fixe, l’année des collections. Nous nous sommes attardés dans nos Routes du Laitier au survol de collections d’œuvres diverses, allant des concerti de Bach jusqu’aux ballets de Stravinski, en passant par les collections incontournables d’œuvres de Beethoven et Mozart. Parmi nos billets B+B, nous avons également complété notre intégrale des sonates pour piano d’Amadeus et Ludwig.

Mardi en Musique, pour une bonne partie de l’année, a continué d’alimenter nos séries Intégralement Vôtre et La Revanche du Vinyle, en plus de faire du rattrapage avec des billets d’opéras et autres partages alignés avec les Routes du Laitier. Nos billets sur MQCD-Musique-Classique depuis un certain temps ne sont plus forcément hebdomadaires; c’est une conséquence directe du fardeau additionnel du nouveau régime quotidien. En septembre, j’ai refaçonné ma chaîne de baladodiffusions Pod-O-Matic afin d’offrir des partages quotidiens, soulignant notre calendrier du laitier.

L’alignement de nos activités du vendredi et celles du calendrier ont fait en sorte qu’il y a un intercalage entre des sélections souvenir et des nouveautés B+B. Le résultat est qu’il y aura moins de nouveaux montages en 2020; toutefois j’entends proposer mon 365ie montage en août 2021
La programmation générale pour 2021 sera, bien entendu, axée dur M. Ludwig et son 250ie anniversaire de naissance, ainsi que MM. Bruckner et Mozart (qui fera l’objet d’une programmation spéciale en 2021 – à suivre!).

Avant de vous offrir ma playlist de vidéos pour 2019, je vous rappelle que j’apprécie vos commentaires (et réactions) sur nos plateformes sociales. Faites-nous part de vos impressions!
Avant que j’oublie, madame et moi ferons un voyage au soleil en janvier. Il est possible que noitre programmation soit un peu perturbée…


Bonne année 2020!






mardi 24 décembre 2019

Karajan Highlights


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 24 décembre 2019 

Pour notre dernière Revanche du vinyle de 2019, j'ai creusé dans ma collection de disques pour partager une compilation de tubes classiques dirigés par Hebert von Karajan

Selon discogs, ma source maîtresse pour le matériel enregistré (en particulier le vinyle), Karajan a près de 2000 titres à son actif, et près de 400 d'entre eux qualifient comme des «compilations». En parcourant les titres, nous pouvons trouver des albums de compilation de Karajan sur de nombreux labels bien connus, et pas mal sur DG avec le Philharmonique de Berlin.

Le partage d’aujourd’hui n’a rien de particulièrement remarquable; probablement rescapé il y a près de 40 ans d’un bac de titres à rabais… Les quatre œuvres présentées ont dans certains cas été enregistrées plusieurs fois au cours des années et l'album qui en résulte est plutôt satisfaisant.

Un cadeau de Noël approprié!


Franz LISZT (1811-1886)
Les Préludes, S.97
Rhapsodie Hongroise en ut dièse mineur, S.359 no. 2

Pyotr Ilyich TCHAIKOVSKI (1840-1893)
Capriccio Italien, Op, 45 [TH 47]

Johann STRAUSS II (1825-1899)
An der schönen, blauen Donau (Le beau Danube bleu), Op.314

Berliner Philharmoniker
Herbert von Karajan, direction

Label: Deutsche Grammophon ‎– 2545 010
Format: Vinyl, LP, Compilation (1974)

Détails - https://www.discogs.com/Berlin-Philh...elease/3941329

YouTubehttps://www.youtube.com/playlist?lis...RBDx_pzfth77AQ


Internet Archivehttps://archive.org/details/01lespreludess97

vendredi 20 décembre 2019

Ballet & Opéra





Notre montage # 328 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast328


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Le B+B de cette semaine explore le ballet dans le contexte de l’opéra. L’opéra, comme j’en ai discuté lors de précédentes réflexions, doit être considéré comme l’aboutissement de la musique, du chant et de la scène, il n’est donc pas surprenant que les épisodes de danse et les numéros destinés à un corps de ballet y aient une place.

Par exemple, le Ballet de l'Opéra de Paris a ses origines dans les anciennes institutions de danse, traditions et pratiques de la cour de Louis XIV. Les séries de comédies-ballets créées par Molière avec, entre autres, les chorégraphes et compositeurs Pierre Beauchamps et Jean-Baptiste Lully sont particulièrement importantes. Le 18ème siècle a vu la création d'une école associée, maintenant appelée l'École de danse de l'Opéra de Paris, qui a ouvert ses portes en 1713. Les opéras de Rameau, puis de Gluck, ont élevé les normes pour les danseurs. Jean-Georges Noverre fut un maître de ballet particulièrement influent de 1776 à 1781. Il créa le ballet Les petits riens en 1778 sur la musique de Mozart.

Deux sélections de notre montage, de Massenet et Gounod, sont des séquences de ballet élaborées insérées à même l'opéra, spécifiquement destinées au ballet de l'Opéra de Paris. Tant qu’aux sélections d'opéras de Smetana et Berlioz, je les considère plus comme des épisodes de danse ou des interludes dansés souvent entendus en concert comme des «bonbons» autonomes.

Parfois, les compagnies de ballet commandent des chorégraphies contre la musique d'opéra. Par exemple, dans les années 1970, les Grands Ballets Canadiens ont fait une tournée internationale avec leur propre vision de l'opéra rock Tommy. Je pense que c'est dans ce contexte que nous devons considérer Les Patineurs, un ballet chorégraphié par Frederick Ashton sur une musique composée par Giacomo Meyerbeer et arrangée par Constant Lambert. Il fut présenté pour la première fois par le Vic-Wells Ballet au Sadler's Wells Theatre, Londres, le 16 février 1937.

L'inspiration pour l'œuvre est venue de Constant Lambert, qui était directeur musical du Vic-Wells Ballet dans les années 1930 et qui a exercé une influence majeure sur la direction artistique et musicale de la compagnie. Pour créer la partition, il a choisi des numéros de chant et de danse de deux opéras Meyerbeer, Le prophète et L'Étoile du Nord, et les a liés en une partition irrésistiblement gaie.


Bonne écoute!

vendredi 13 décembre 2019

Magyar rapszódiák

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 5 décembre 2014. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast176



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La sélection souvenir d’aujourd’hui date d’il y a cinq ans et se voulait le premier d'une paire de montages dédiés aux rhapsodies hongroises de Liszt.

Les rhapsodies hongroises sont un cycle de 19 pièces pour piano, composées par le Hongrois entre 1846 et 53, puis 1882 et 1885, sa façon d'honorer le patrimine de son pays d'origine. Non seilement limitées au piano, on retrouve plusieurs adaptations de ces rhapsodies pour piano à quatre mains, ou trio ou autres combinaisons plus ou moins folkloriques.


Il faut rappeler que Liszt est né en Hongrie, mais a vécu surtout en AUtriche et en France, donc ce retour aux sources propose un point de vue moins "local", quoique ces pièces ont leur origine soit dans le folklore Hongrois et Tzigane, ou retrouve des pièces populaires contemporaines aux passages de Liszt dans la région lors de tournées.

La formule suit, pour la plupart, le verbunkos, une danse hongroise à deux (parfois trois) parties distinctes, lassan ("lent") et friska ("vite"), et incorpore des effect pianistiques qui imitent les groupes tziganes, comme le son unique du cimbalom.


Car l'intégrale des 19 rahpsodies requiert plus de 90 minutes, j'avais divisé le lot en deux parties. Le lot d'aujourd'hui (six des 19) considère les rhapsodies no. 2, 5, 6, 9, 12, et 14 orchestrées par Franz Doppler, avec des retouches mineures de Liszt lui-même.

En prime pour cette reprise, gracieuseté de Brilliant Classics, je propose l'intégrale des 19 dans leur forme originale.




Bon souvenir

mardi 10 décembre 2019

Mozart: Symphonies nos. 36 & 39, Lockhart/RPO


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 10 décembre 2019 

Mon partage Intégralement Vôtre de cette semaine est une sélection du label maison de la Royal Philharmonic, mis sur le marché il y a une vingtaine d’années. Ces compacts ont été distribués par des tiers en Amérique du Nord et dans certaines parties de l'Europe, et il se trouve que j'en ai acquis quelques-uns vers 2005-2006. En fait, j'ai quelques titres prévus pour des partages à venir.

Ce disque de la collection « audiophine » de la Royal Philharmonic présente l’orchestre sous la direction de James Lockhart dans une sélection d'œuvres tardives de Mozart. Lockhart a oeuvré comme organiste à Édimbourg et à Londres, puis comme chef d'orchestre adjoint dans des opéras allemands et au Covent Garden à Londres. Il a été directeur du programme d'opéra au Royal College of Music de Londres de 1986 à 1993.

Le programme commence par l'ouverture de La Flûte enchantée, dernier opéra de Mozart. Malgré le grand orchestre utilisé dans la performance, ce morceau parvient à maintenir un sentiment de légèreté et d'articulations parfaitement exécutées.
Le corps principal du disque comprend deux des symphonies tardives de Mozart: sa 39e (la première tranche du triptyque qui met fin à son œuvre symphonique) et sa charmante symphonie dite « de Linz ».

Bonne écoute!


Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)

Ouverture à Die Zauberflöte (La Flûte enchantée), K.620
Symphonie No. 36 en ut majeur, K. 425 'Linz'
Symphonie No. 39 en mi bémol majeur, K. 543
Royal Philharmonic Orchestra
James Lockhart, direction

Label: RPO Records ‎– 204438-201 (1996)

Détails – https://www.discogs.com/Mozart-The-R...master/1478241

YouTube https://www.youtube.com/playlist?lis...e0ZrA2iFTMDzfQ


Internet Archive https://archive.org/details/06symphonieno.39enmibemolmaj

vendredi 6 décembre 2019

Beethoven à Berlin

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 27 janvier 2017. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast238



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La sélection souvenir d’aujourd’hui date d’il y a presque trois ans (janvier 2017) et fut assemblé, en partie, pour alimenter notre chapitre des Routes du Laitier dédié aux triptyques, qui fait actuellement l’objet de nos partages quotidiens. Le montage prend une nouvelle signification en cette année Beethoven (bien que nous soyons techniquement à un an du 250ème anniversaire de Ludwig, mais qui porte attention à ces détails!)

Le thème original du montage comportait des œuvres de Beethoven interprétées par des orchestres berlinois. (l’angle du chiffre trois est représenté par notre programmation du triple concerto et de la troisième symphonie).

En prime cette semaine je vous offre une performance par un troisième orchestre basé à Berlin. Avec une tradition remontant à 1570, le Staatskapelle Berlin est l’un des plus anciens orchestres au monde. Initialement, il jouait exclusivement pour la Cour. Cependant, lorsque Frédéric le Grand fonda l’Opéra Royal en 1742 - l’opéra d’aujourd’hui - il fusionna l’opéra et l’orchestre. La Staatskapelle Berlin est un élément essentiel de l’Opéra d’État: elle organise la plupart des représentations d’opéra et de ballet. Dans une série de concerts chaque saison, l'Orchestre interprète des œuvres symphoniques majeures des périodes classique, romantique et moderne, des commandes et une grande variété de musique de chambre.

Au fil du temps, des chefs célèbres ont occupé le pupitre de l’orchestre. Daniel Barenboim fut nommé directeur général de la musique à la Staatskapelle en 1992.

Le clip d’aujourd’hui est un enregistrement DG d’antan de la Staatskapelle sous Otto Klemperer


Bon souvenir!

mardi 3 décembre 2019

Trois symphonies scandinaves


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 3 décembre 2019 

Le danger lorsqu’on contribue à plus d’un endrioit, dans deux langues, on peut parfois se fourvoyer, et être sous l’impression qu’on propose des billets autour des mêmes partages dans toutes nos plateformes. Je pensais sincèrement avoir proposé ces trois symphonies scandinaves Jadis sur Internet ici, mais voilà bien que non. 

J’ai programmé ce partage dans le cadre du calendrier du laitier pour ce jeudi et à ma surprise, pas de billet en françâis ici ou sir mon blog. Mille excuses!

Le mardi en musique de cette semaine propose un trio de symphonies composées par deux compositeurs scandinaves, l’un d’autre moins connu.

Commençons par le plus connu des deux compositeurs. Jean Sibelius a écrit sept symphonies; et sa Troisième Symphonie représente un tournant dans sa production symphonique. Ses première et deuxième symphonies sont des œuvres grandioses romantiques et patriotiques. La Troisième montre toutefois un désir distinct, presque classique, de contenir la plus grande quantité de matériel musical dans le moins possible de figures mélodiques, d’harmonies et de durées. C’est une pièce de bonne humeur, triomphale et à la sonorité trompeuse qui présage à peine de la complexité plus austère de ses dernières symphonies.

Le Sibelius est entouré de deux symphonies du compositeur romantique suédois, Franz Berwald. Berwald venait d'une famille de quatre générations de musiciens; son père, violoniste à l’opéra Royal, enseigna le violon à Franz dès son plus jeune âge; et en 1812, Berwald commença à jouer du violon dans l'orchestre de la cour et à l'opéra, prenant des leçons d'Edouard du Puy, et commença également à composer: un concerto pour violon (pas très bien reçu à sa création), des symphonies, des opéras jamais montés, même un concerto pour piano créé en récital étudiant par sa petite fille près de 40 ans après sa mort! La musique de Berwald n’a pas été reçue favorablement en Suède de son vivant, attirant même des critiques hostiles, mais elle l’a été un peu mieux reçue en Allemagne et en Autriche.

En 1911, Carl Nielsen écrivait à propos de Berwald: "Ni les médias, ni l'argent, ni le pouvoir ne peuvent nuire au bon Art. Il trouvera toujours des artistes simples et décents qui vont de l'avant et produisent et défendent leurs œuvres. En Suède, vous avez le meilleur exemple de cela: Berwald "

La symphonie "Naïve" fut créée dix ans après la mort de Berwald. Cet écart entre la composition et la première performance était toutefois relativement court comparativement à sa Symphonie "Capricieuse" et sa Symphonie "Singulière". Ces deux pièces n'ont été créées qu'au XXième siècle.

Igor Markevitch a enregistré les symphonies n ° 3 et 4 de Berwald (avec la 4e symphonie de Schubert) avec le Philharmonique de Berlin au milieu des années 1950. On ne penserait pas à lui en association avec la musique de Berwald, en particulier en 1955, et en particulier avec le Philharmonique de Berlin, mais le don de Markevitch était tel qu'il pouvait imposer sa volonté à n'importe quel orchestre, quelle que soit sa musique, et réaliser d’éblouissants résultats.

La symphonie de Sibelius que je partage aujourd'hui faisait partie de la première intègrale de symphonies de Sibelius disponibles sur le marché britannique. Le projet a été confié à Anthony Collins (1893-1963), chef d'orchestre et compositeur de l'époque, qui se consacrait à la carrière de chef d'orchestre et de compositeur (film) en Californie.

Bonne écoute!

Franz BERWALD (1796-1868)
Symphonie no. 3 en ut majeur, "Sinfonie Singulière" (1845)
Symphonie no. 4 en mi bémol majeur, "Sinfonie Naïve" (1845)
Berliner Philharmoniker
Igor Markevitch, direction
(Jesus Christus Kirche, Berlin, Dec 1955)

Jean SIBELIUS (1865-1957)
Symphonie no 3 en ut majeur, op 52
London Symphony Orchestra
Anthony Collins, direction
(Kingsway Hall, London, May 1954)


Internet Archove - https://archive.org/details/02Berwal...oniaN3InDoMagg


lundi 2 décembre 2019

Le calendrier pour décembre 2019



Le billet suivant fut publié sur MQCD Musique Classique le 2 décembre 2019

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.






Le calendrier du laitier pour décembre souligne les dates qu’on associe avec le Temps des Fëtes, ainsi que certaines dates importantes de l’Année Beethoven :

Dates à souligner

  • 22 décembre – En 1808, académie de concert et la première des 5ièe et 6ième symphonies de Beethoven (Feuille #180)
  • 24 décembre – Veille de Noël (Feuille #50)
  • 25 décembre – Fëte de Noël (Feuille # 318)
  • 26 décembre – Fête de la Saint-Étienne, ‘Boxing Day’ au Canada (Feuille # 227)
  • 31 décembre - Le réveillon de la Saint-Sylvestre (Guide # 65)

Les autres feuilles de route proposées sur notre calendrier pour décembre incluent des titres saisonniers spécialement pour les plus jeunes (dont la Boîte à joujoux de Debussy – Feuille #319), des feuilles de route Beethoven, thèmes et variations, les groupes de trois (auxquels s’ajoutent les feuilles 315 et 316), et l’intégrale des sonates pour violon solo de J.S. Bach interprétées à l’alto (Feuille #317).

Vos feuilles de route

Feuille de Route # 315 – Trois Symphonies Scandinaves

Jean Sibelius a écrit sept symphonies; et sa Troisième Symphonie représente un tournant dans sa production symphonique. Ses première et deuxième symphonies sont des œuvres grandioses romantiques et patriotiques. La troisième, cependant, est une pièce de bonne humeur, triomphale et au son trompeusement simple qui présage à peine de la complexité plus austère de ses symphonies ultérieures. Le Sibelius est flanqué de deux symphonies du compositeur romantique suédois, Franz Berwald. Ĉette feuille de route fera l’objet d’un billet cette semaine.

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/02Berwal...oniaN3InDoMagg


 

Feuille de Route # 316 – Trois opéras Afro-Américains

Porgy and Bess est considéré par plusieurs comme étant le porte-étendard des opéras qui explorent le sujet de la minorité moire en Amérique après l’émancipation des esclaves, alors qu’ils composent avec la majorité blanche et ses préjugés. Les personnages de Porgy vivent dans une communauté “en marge ”de la société dite “Américaine”. Cette feuille de route fait la démonstration que le répertoire lyrique Américain a tout de même un bon nombre d’œuvres qui explorent le sujet à leur façon. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast209-Playlist



Feuille de Route # 317 - J.S. Bach: Sonates pour violon solo

La Sonata da chiesa est une formule commune dans l'ère baroque - quatre mouvements rapide-lent-rapide-lent avec les deux derniets suivant la formule binaire de la sarabande et gigue. Appropriées pour l'église (comme le nom le suggère), elles ne sont pas toujours purement sacrées, et peuvent être entendues dans un environnement séculaire. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/110SonateNo.3EnUtMajeurPour




Feuille de Route # 318 - Noël

Cette feuille de route propose de la musique pour l'occasion de Noël; des titres traditionnels et modernes provenant des répertoires populaire et classique. Parmi les titres spécifiques on compte Minuit, Chrétiens (Adolphe Adam), une charmante promenade en traîneau (Frederick Delius) et le concerto grosso "de Noël" de Corelli. Bemjamin Britten et Ralph Vaughan-WIlliams proposent des variations sur des cantiques Anglais bien connus, et Marcel Dupré y va même d'une courte écartade de Noël inspirée aussi d'un cantique bien connu. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast212-Playlist



Feuille de Route # 319 – Jeux d’enfants

Cette dernière feuille de route est dédiée aux jeunes "de 7 à 77 ans", avec des sélections de contes, de jeux et - bien sûr - de jouets. J'ai monté deux contes musicaux - lorsqu'on parle de contes pour enfants et de musique classique, deux "géants" sont immédiatement évoqués: le Carnaval des Animaux et Pierre et le Loup. Laissez-moi donc vous proposer deux choix moins usités... [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast085-Playlist


 

vendredi 29 novembre 2019

Glenn Gould joue Bach

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 21 juin 2014. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/pcast161



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La sélection Souvenir de cette semaine nous provient de juin 2014, marquant alors le 60e anniversaire du premier enregistrement des Variations Goldberg par Glenn Gould, provenant radiodiffusée des archives de la CBC.

Un an plus tard, en 1955, Gould enregistre les Variations Goldberg pour la maison Columbia, son début sur disque pour le label; quoique controversé, le disque reçut des éloges phénoménaux et figura parmi les albums de musique classique les plus vendus de son époque. Gould est devenu étroitement associé à la pièce, la jouant en totalité ou en partie dans de nombreux récitals. Un nouvel enregistrement numérique des Variations Goldberg, réalisé en 1981, figurerait parmi ses derniers albums; cette pièce est l’une des rares œuvres qu’il a enregistrées plus d’une fois en studio. L'interprétation de 1955 est très énergique et souvent frénétique; l’enregistrement ultérieur est plus lent et plus délibéré - la prestation radiophonique de 1954, à mon avis, se situe quelque part entre les deux.

Gould a vénéré J.S. Bach, affirmant que le compositeur baroque était "le premier et le dernier architecte, constructeur de sons, et ce qui le rend si inestimablement précieux pour nous, c'est qu'il était sans aucun doute le plus grand architecte de sons qui ait jamais vécu". Il a enregistré la plupart des autres œuvres pour clavier de Bach, y compris les livres du Clavier bien tempéré et de la Partitas, Suites françaises, Suites anglaises, Inventions et Sinfonias, des concertos pour clavier et un certain nombre de toccatas (qui l'intéressaient le moins, étant moins polyphoniques).


En prime, j’ai choisi son enregistrement en studio (1963-1964) des inventions à deux et trois voix. On peut les comparer avec des morceaux de l’émission de la CBC.



vendredi 22 novembre 2019

Murray Perahia & Beethoven





Notre montage # 327 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast327



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Après plus d'une douzaine de montages B_B, nous arrivons enfin à la fin d'un long arc thématique dans lequel nous aurons programmé les 32 sonates pour piano (certaines deux fois) et les six concertos pour piano (encore une fois, beaucoup d'entre eux à maintes reprises). 

L’artiste d’aujourd’hui, Murray Perahia, était au clavier (pour le premier concerto pour piano, aux côtés de Bernard Haitimk et de l’orchestre du Concertgebouw) lorsque nous avons lancé notre «projet Beethoven» original il y a huit ans. Il revient avec le même orchestre et le même chef cette semaine pour une performance du Troisième concerto.

Beethoven n'a pas publié toutes ses sonates pour piano individuellement avec k’attribution d’un numéro d’opus unique; certaines d'entre elles ont été «groupées» dans des collections de deux ou trois sonates sous un même numéro d'opus. Dans notre montage du mois de mai avec Richard Goode, nous avions partagé deux collections de ce type: ses opp. 2 et 49. Nous présentons aujourd'hui l'op. 14 - Sonates nos 9 et 10. La paire était dédiée à la baronne Josefa von Braun. Ces sonates de la première période sont moins fréquentées mais toujours exquises. La sonate en fa majeur a plus tard été arrangée par le compositeur pour quatuor à cordes en 1801.

La sonate no. 7 (avec les sonates 5 et 6) appartiennent à l'op. 10 (Daniel Barenboim et Emil Gilels ont joué ces sonates au cours de montages antérieurs).


Bonne écoute!

mardi 19 novembre 2019

In Memoriam André Previn (1929-2019)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 19 novembre 2019 

Ceci est notre dernier hommage aux musiciens de renom qui nous ont quittés en 2019. Après une paire de pianistes autrichiens, nous offrons aujourd'hui un clin d’œil furtif au pianiste, compositeur et chef d'orchestre américain originaire d'Allemagne, André Previn .
Selon sa nécrologie dans le Guardian en ligne:

Le chef d'orchestre, compositeur et pianiste André Previn, décédé à l'âge de 89 ans, était non seulement l'un des interprètes les plus charismatiques de son époque, mais il a également vécu l'une des plus grandes vies de musique classique depuis Berlioz et Liszt - et une vie qui a pris de l'ampleur avec la vieillesse. Son pedigree était unique: aucun autre chef d'orchestre-compositeur des studios de cinéma hollywoodiens récompensé par un Oscar n'a connu le même succès dans le monde strictement classique du London Symphony Orchestra - dirigé par Previn de 1968 à 1979 - tout en maintenant une carrière parallèle de pianiste de jazz.
La notice nécrologique continue:
Ses enregistrements avec le London Symphony sont souvent ses meilleurs, et ils sont nombreux, grâce à une relation si harmonieuse avec EMI, qu'il pourrait téléphoner la compagnie pour lui dire qu'un certain concert se préparait exceptionnellement bien et devrait dépêcherune équipe d'enregistrement à la fin de la semaine.
De ma collection de disques vinyle, j’ai choisi de partager cet enregistrement London Symphony/Previn de 1977 avec la musique de scène «complète» que Mendelssohn a écrite pour Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, complétée par son ouverture juvénile (op. 21) et assortie de morceaux bien connus, notamment le scherzo et la populaire Marche nuptiale.

Il existe une paire de pièces chantées - mettant en vedette des solistes féminines et une chorale d’enfants. Le texte est chanté ici en anglais plutôt qu'en allemand, ce qui en fait un enregistrement unique.

Bonne écoute!


Felix MENDELSSOHN (1809-1847)
Ein Sommernachtstraum (Trad. Lit. Le songe d’une nuit d’été)
Ouverture, Op. 21
Musique de scène, Op. 61

Lilian Watson, soprano
Delia Wallis, mezzo-soprano
Finchley Children's Music Group
Colin Howard, maître des choeurs
London Symphony Orchestra
André Previn, ditection
Angel Records ‎– S-37268
Format: Vinyle / Stéréo / Quadraphonique

Discogs - https://www.discogs.com/Mendelssohn-...elease/1995109

YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...IdWa3woWgCOIko


Internet Archive -

vendredi 15 novembre 2019

Une loge au cinema

Cette sélection souvenir reprend le montage B+B du 2 septembre 2011. Comme tous nos montages antérieurs, vous pourrez le trouver sur la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante:  https://archive.org/details/ASuiteAtTheMovies



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Musique et cinéma vont main dans la main, et ce depuis les films silencieux, en passant par les comédies musicales, et finalement les longs métrages de grande envergure, avec leurs trames sonores envoûtantes. Les compositeurs du début du XXie siècle, à commencer par Saint-Saëns et en passant par les examples choisis aujourd'hui vous mettront sûrement dans le bain cinématographique.

Nos suggestions comptent des contributions de compositeurs comme Serge Prokofiev et Sir William Walton, mieux connus pour leurs oeuvres sérieuses, ainsi que George Gershwin (qui oeuvra à Hollywood peu de temps avant son décès en 1937) et Nino Rota et John Williams, qui sont principalement reconnus pour leurs trames sonores, quoiqu'ils ont créé des ouvrages plus sérieux.

Au fil des ans, nous avons partagé pas mal de musique de film, en particulier celles de M. Williams. En prime cette semaine, j'ai pensé partager des sélections de l'une de mes partitions de films Williams préférées. Il a collaboré à des dizaines de projets avec le réalisateur Steven Spielberg, mais ce joyau n'est pas une partition symphonique à la Waxman ou Korngold, mais plutôt un retour en arrière aux années de pianiste de jazz de Williams. Dans le film Arrête-moi si tu peux (V.O. Catch Me If You Can) de 2002, dans lequel dans le rôle principal Tom Hanks incarne un agent expérimenté du FBI à la recherche de Frank Abagnale Jr. (Leonardo DiCaprio) qui, avant son 19e anniversaire, avait réussi à forger des chèques de plusieurs millions de dollars tout en se faisant passer pour. un pilote panaméricain, un médecin et un

La performace est d'une académie de musique polonaise.


Bon souvenir!

vendredi 8 novembre 2019

Wilhelm Backhaus & Beethoven





Notre montage # 326 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast326





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Notre série de sonates et de concertos de Beethoven se poursuit avec un échantillonnage d’enregistrements du pianiste allemand Wilhelm Backhaus (1884 –1969). Parmi les contemporains de Backhaus, nous comptons l’artiste vedette d<il y a quelques semaines, Wilhelm Kempff, ainsi que d’autres pianistes que nous avons considérés dans des B+B précédents - Walter Gieseking et Edwin Fischer. Tous ces musiciens étaient au sommet de leur art pendant ou après la Seconde Guerre mondiale, mais ils ont vu leur réputation ternie par leur association (étroite ou non) avec les nazis.


Les musiciens allemands ont réagi au nazisme de différentes manières. Le pianiste Elly Ney, par exemple, était un antisémite enragé qui idolâtrait Hitler. Backhaus rencontra Adolf Hitler en mai 1933. La même année, il devint conseiller exécutif de l'organisation nazie Kameradschaft der deutschen Künstler (Association des artistes allemands). Pour les élections allemandes de 1936, Backhaus publia dans le magazine Die Musikwoche une déclaration dans laquelle il écrit: "Personne n'aime l'art allemand, et en particulier la musique allemande, autant qu'Adolf Hitler ...". Un mois plus tard, Hitler lui offre uin poste académique et l'invita en septembre à assister au rassemblement annuel du parti nazi à Nuremberg. Nous notons que Backhaus a choisi de vivre en Suisse dans les années 1930 et de n’a jamais résidé en Allemagne par la suite, pas même pendant la période nazie.

Né à Leipzig, Backhaus commence à apprendre le piano à l'âge de quatre ans avec sa mère et s'inscrit au Conservatoire de Leipzig - sur les conseils d'Arthur Nikisch - où il étudie de 1891 à 1899. Il perfectionne ensuite sa formation en privé avec Eugen d Albert à Francfort. Au tournant du siècle, Backahuis se lança dans une carrière qui dura près de 70 ans. Il mourut en 1969 quelques jours avant un concert en Autriche. Même à 85 ans, il disposait encore de l'infaillibilité technique louée par le jury du "Prix Anton Rubinstein" lorsqu'il remporta ce prix très convoité en 1905 (dans un groupe comprenant Béla Bartók). Les émules de Liszt et Rubinstein, défendant un archi-romantisme avec Beethoven, donnaient le ton à l’époque. Tourtefois Backhaus était déjà un pianiste discipliné, s'efforçant de réaliser une performance vraiment objective, sans éclats ni fausse solennité.
Parmi les premiers pianistes à faire des enregistrements, Backhaus a eu une longue carrière non seulement sur scène, mais aussi en studio. Il a enregistré l'intégrale des sonates et des concertos pour piano de Beethoven et une grande quantité de pages de Mozart et de Brahms. Ses enregistrements l’intégrale des sonates de Beethoven, réalisées dans les années 50 et 60, témoignent d'une technique exceptionnelle pour un homme de soixante-dix ans. Ses enregistrements publics de Beethoven sont à certains égards encore meilleurs, plus libres et plus éclatants (certains d’entre eux font partie du montage d’aujourd’hui, avec des réédition d’époque des 78 tours des sonates 22 et 28).

Pour compléter le montage, je propose l’enregistrement Backhaus de 1952 du Deuxième concerto de Beethoven avec le Philharmonique de Vienne avec Clemens Krauss. Backahus enregistrera quelques années plus tard une version «stéréo» du même concerto dans le cadre d'un cycle complet avec le même orchestre dirigé par Hans Schmidt-Isserstedt. La plupart des mélomanes préfèrent cette dernière performance (et l’ensemble de l’intégrale) car ils sentent que l'orchestre est plus «engagé» sous le jeune chef et que le soliste est peut-être plus inspiré. Quand j'écoute cette performance mono, je peux encore apprécier l’approche et l’esthétique de Backhaus.

Bonne écoute!

mardi 5 novembre 2019

In Memoriam Jörg Demus (1928-2019)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 5 novembre 2019 

Comme pour notre récent partage sur Paul Badura-Skoda, Kadis surInternet cette semaine propose divers téléchargements (principalement de l'ancien MP3.COM) d'œuvres mettant en vedette Jörg Demus, un autre pianiste autrichien de la même génération, décédé plus tôt cette année. Il nous a offerts plus de 350 disques et plus de 200 CD, axés sur des œuvres allemandes : Bach, Mozart et Schumann.

Formé à l'Académie de musique de Vienne (dès l'âge de 11 ans) il y reçoit les instructions de Walter Kelschbaumer, Hans Swarowsky, Josef Krips et Joseph Marx. Après avoir obtenu son diplôme en 1945, il étudie avec Yves Nat à Paris, Walter Gieseking au conservatoire de Salzbourg et suit des cours avec Wilhelm Kempff, Arturo Benedetti Michelangeli, Edwin Fischer et d'autres maîtres légendaires. Il a remporté le concours international Busoni en 1956 et a été actif dans le monde entier.

Le premier paragraphe de sa nécrologie dans le Telegraph est à la fois révélateur et un peu méchant si vous me le demandez: «Jörg Demus, décédé à l'âge de 90 ans, était un pianiste autrichien surtout connu pour son accompagnement sensible de chanteurs tels qu’Elisabeth Schwarzkopf, Elly Ameling et, surtout, Dietrich Fischer-Dieskau; il s'est fait un nom avec la musique de Vienne - Haydn, Mozart, Schubert et Beethoven - et, selon un critique, il s'est souvent produit comme si le XXe siècle n'avait jamais eu lieu ».

Comme PBS, Demus a figuré sur bon nombre de nos playlists et montages fil des ans - en fait, certaines plages de cette semaine sont réutilisées dans au moins deux de nos montages du vendredi – et dans ces pages dans les deux livres du Clavier bien tempéré de Bach en 2013.

Bonne écoute

(Toutes les oeuvres sont avec Jörg Demus, piano)

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
12 Variations sur “Ah, vous dirais-je, Maman” en ut majeur, K. 265
(au pianoforte)

Frédéric CHOPIN (1810-1849)
Nocturne en mi majeur, op. 62, no. 2

Johann Sebastian BACH (1685-1750)
Fantaisie chromatique et Fugue en ré mineur, BWV 903

Robert SCHUMANN (1810 –1856)
Blumenstück en ré bémol majeur, Op. 19

Franz Joseph HAYDN (1732 –1809)
Concerto en sol majeur, Hob.XVIII:4
(dirigeant les Chambristes de Tokyo)

Franz SCHUBERT (1797 —1828)
Ganymed, D. 544
(avec Elly Ameling, soprano)

Wanderer-fantasie, D. 760

Hyperlien Internet Archive https://archive.org/details/009wande...tasieop.15d760

dimanche 3 novembre 2019

Le calendrier pour novembre 2019



Le billet suivant fut publié sur MQCD Musique Classique le 1er novembre 2019

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.







Dates à retenir
  • 1er novembre – La Toussaint (Feuille # 293)
  • 3 novembre – passage à l’Heure Normale en Amérique du Nord (Feuille # 86
  • 11 novembre – Jour du Souvenir, commémoration de l’Armistice (Première Guerre Mondiale) (Feuille # 311)
  • 28 novembre – Action de Grâce (Thanksgiving) aux Etats Unis (Feuille # 314)
L’essentiel des feuilles de route ce mois-ci continuent la séquence des volets des Routes du Laitier, avec des titres lyriques (avec l’ajout de l’opéra Don Giovanni, Feuilles 312 et 313), et certains thématiques dont des récitals, notre hommage au chiffre « trois » et les quatre suites pour orchestre de Tchaïkovski.

Vos Feuilles de Route

Feuille de Route #311 – Au champ d'honneur
Au Canada comme partout ailleurs, le 11 novembre est le jour du Souvenir, un congé férié et jour de recueil national au cours duquel nous commémorons les plus de 100 000 Canadiens morts en service militaire. [Lire notre réflexion]






Feuilles de Route #312 & 313 – Don Giovanni (Mozart)
Dans ses Mémoires, le compositeur Charles Gounod raconte sa première rencontre avec Don Giovanni, chef d’œuvre opératique de Wolfgang Amadeus Mozart et Lorenzo Da Ponte : « Dès le début de l’ouverture, je me sentis transporté…dans un monde absolument nouveau…Ainsi enveloppé par cette double étreinte du beau et du terrible, je murmurai ces mots : Oh! maman, quelle musique! c’est vraiment la musique, cela! ». Cet opéra est en effet remarquable par sa combinaison de comique et de sérieux, d’ombre et de lumière, de sérénité et de violence. Ce n’est pas pour rien qu’on y a lu des signes avant-coureurs des idées qui allaient porter à la Révolution française à peine deux ans après sa première… `[Lire notre réflexion(F/R 312 – Acte 1, F/R 313 – Acte 2)

Hyperlien au menu et à la musique - https://archive.org/details/02Act1


Feuille de Route #314 0 L’Action de Grâce
L’Action de Grâce, un congé férié célébré en octobre au Canada et en novembre aux États-Unis se veut un festival de la Moisson (à tout le moins, originalement) et qui occupe chez mes voisins du Sud un cachet différent… En effet, ce férié programmé un jeudi (contrairement au lundi chez nous) crée non seulement un week-end de quatre jours, mais engendre de toutes pièces un évènement mercantile incontournable : le « Black Friday », le jour des aubaines faramineuses qui sonne le départ de la saison d’achats de Noël. [Lire notre réflexion








 

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