mardi 4 décembre 2018

Les routes romantische



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois de décembre 2018.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.








Le deuxième volet dédié aux compositeurs de l’époque romantique se copncentre sur la musique d’ascendance Germanique.


Cette série propose un survol et s’arrête sur très peu de compositeurs… Si certains de vos préférés ne font pas le palmarès, il reste qu’il y a plusieurs autres feuilles de routes déjà proposées qui incluent MM. Schumann, Johann Strauss Fils et autre compositeurs négligés aujourd’hui.

Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847)

La famille Mendelssohn est aisée et les quatre enfants (deux filles, deux garçons) du couple reçoivent une excellente éducation, qui ne néglige pas l’aspect artistique. En effet, à neuf ans, Felix commence déjà à composer, grâce à des professeurs de musique comme Carl Friedrich Zelter ou, plus tard, Luigi Cherubini. Au cours de sa carrière, le musicien voyage en Europe : en 1829, il découvre l’Angleterre, puis l’Italie l’année suivante. En 1831, il retourne à Paris, où il avait eu l’occasion d’étudier. Il occupe des postes prestigieux en Allemagne (directeur musical des concerts à Leipzig) ou à Londres (dont il dirige l’Orchestre philharmonique). Au cours de sa vie, le musicien rencontrera et sympathisera avec de nombreux autres artistes : l’écrivain allemand Goethe, le pianiste et compositeur Frédéric Chopin ou encore Hector Berlioz.


Feuille de Route # 195 - Mendelssohn à Londres
Le Royaume-Uni et la ville de Londres en particulier est hôte de plusieurs ensembles de renommée mondiale - orchestres de chambre jusqu’aux grams orchestres symphoniques. Deux d'entre eux font le palmarès aujourd'hui dans l’exécution deux des œuvres symphoniques les plus populaires de Felix Mendelssohn. [Lire notre réflexion





Franz Liszt (1811–1886)

jeune, Franz Liszt est clair que ses talents de pianiste le destinent à une carrière musicale hors du commun ("la nature a créé un pianiste", selon Carl Czerny). Il devient donc virtuose et compositeur. Ses compositions privilégient d’ailleurs la virtuosité et une grande richesse d’invention. Avec Richard Wagner, il fonde la "nouvelle école allemande" de Weimar, qui s’oppose à l’école classique de Robert Schumann (et de sa femme Clara) et de Johannes Brahms.


Feuille de Route # 196 - En récital: Lortie & Liszt

Lortie est un pianiste formé à Montréal auprès de Soeur Simone Martin à  l'École de musique Wilfrid-Pelletier et d'Yvonne Hubert à l' École normale de musique. Il sera lauréat à maintes reprises de cocours de piano (1968-72), spécifiquement au concours annuel de l'Orchestre Symphonique de Montréal (1972,), et figurant comme soliste trois ans plus tard avec le Toronto Symphony, les accompagnat en tournée en Asie. [Lire notre réflexion

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Johannes Brahms (1833–1897)

Brahms est un compositeur dont l’œuvre associe romantisme et classicisme (recherche d’équilibre et d’unité, phénomène unique en son temps, aux antipodes d’un Richard Wagner ou d’un Johann Strauss). En 1853, il rencontre Franz Liszt et surtout Robert Schumann qui lui offre encouragements et amitié. Après des tournées dans les grandes villes d’Allemagne, il s’installe à Vienne en 1863. Il compose une œuvre importante dans tous les genres sauf l’opéra : piano (4 Ballades en 1854, 2 Rhapsodies op. 79, nombreuses Fantaisies, Variations, etc.), musique de chambre pour 2 à 6 instruments, Concertos (2 pour piano, 1 pour violon, 1 pour violon et violoncelle), 4 symphonies, 2 sérénades, 2 ouvertures, une très abondante œuvre vocale (dont le Requiem allemand en 1868, la Rhapsodie pour alto en 1869, une centaine de chœurs et plusieurs centaines de Lieder).


Feuille de Route # 197 - En récital: Kempff & Brahms
Interprète, pédagogue et même compositeur, Wilhelm Kempff donne son premier récital important en 1917, à l'âge de 22 ans. On le retrouvera en Europe surtout et plus tard en Asie et en Amérique: ainsi, entre 1936 et 1979 il se produit 10 fois au Japon. Il joue pour la première fois à Londres en 1951 et à New York en 1964. Il donne son dernier concert à Paris en 1981, puis prend sa retraite, atteint par la maladie de Parkinson. Il meurt à Positano en Italie le 23 mai 1991, à l'âge de 95 ans. [Lire notre réflexion]







Feuille de Route # 198 – Brahms Symphonie #1

La première de Brahms est une œuvre qui se distingue de plus d’une façon. Puisque Brahms était perçu comme l’héritier musical de Beethoven, cette symphonie (parfois appelée affectueusement la dixième de Beethoven) était fort anticipée par le public et, j’ajouterais, une labeur tout autant ardue pour son compositeur. La gestation de cette symphonie dure plus de 20 ans - notons d’autres œuvres orchestrales de Brahms qui précèdent cette symphonie comptent les deux sérénades pour petit orchestre et le concerto pour piano en ré mineur. [Lire notre réflexion]





Feuille de Route # 199 – Brahms Symphonie #2

La deuxième Symphonie est issue d'une période particulièrement fructueuse pour Brahms (qui nous donne également son deuxième concerto pour piano et son concerto pour violon durant la même période). L'atmosphère décontractée qui en résulte offre un contraste clair avec sa première qui est ornée des difficultés qui entourent sa gestation. J'aime comparer cette symphonie à la Pastorale de Beethoven moins les effets de cuivres qui agissent comme points d'exclamation partout dans cette œuvre. [Lire notre réflexion] http://itywltmt.blogspot.com/2013/01/montage-87-festival-brahms-festival.html#french

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Feuille de Route # 200 – Ein Deutsches Requiem

Le réformiste Martin Luther exprime une opinion sur le message du rite Catholique de la Messes des Morts ("[les] messes de requiem et les célébrations annuelles de requiem sont inutiles, et ne font seulement la foire du Diable"). Ceci ne veut pas dire que les Églises Protestantes, Anglicanes ou les autres traditions de foi chrétiennes n’ont pas de rites funéraires. En fait, et ceci s’aligne bien avec les services dominicaux de ces traditions, ces rites se veulent dédiés aux survivants du défunt, afin de les aider à composer avec leur deuil et leur offrir le confort qu’on peut trouver dans les Écritures. [Lire notre réflexion] h



 

Anton Bruckner (1824 – 1896)

C’est seulement à 56 ans que Bruckner connaît son premier succès à Vienne. Il est de nos jours beaucoup plus connu que pendant la majeure partie de sa vie où l’on considérait son œuvre comme typiquement autrichienne et, par là-même, réservée aux oreilles germaniques. L’originalité de Bruckner lui vaut aujourd’hui l’enthousiasme croissant de nombreux mélomanes et musiciens. C’est surtout un grand symphoniste qui bâtit des espaces sonores grandioses. Il transforme l’orchestre en un orgue gigantesque et somptueux. Il ouvre la voie à Gustav Mahler, par ailleurs son élève à Vienne, par l’audace qu’il déploie en explorant les limites de la tonalité. La profondeur spirituelle de son œuvre l’a fait surnommer le Ménestrel de Dieu !



Feuille de Route # 201 – Bruckner Symphonie #9

Bruckner complètera trois mouvements de sa neuvième et dernière symphonie avant son décès en 1896, et c’est normalement sous cette forme qu’elle est jouée (je reviendrai plus tard sur l’existence d’un quatrième mouvement). La dédicace lit "dem lieben Gott" (à Notre Seigneur bien-aimé), donc clairement une œuvre à consonance spirituelle. [Lire notre réflexion]




Richard Strauss (1864 - 1949)

Richard Strauss est né dans une famille très aisée. Très précoce sur le plan musical, il se distingue d’abord par ses poèmes symphoniques (par exemple Ainsi parlait Zarathoustra). Il composera ensuite des opéras dont (Salomé, Le chevalier à la rose…). En 1941, à 78 ans, il écrit un dernier opéra, Capriccio, dont le sujet est... l’opéra. Sa musique n’est pas révolutionnaire, mais séduit par sa vitalité, la luxuriance de son orchestration et le mouvement qui emporte ses développements.



Feuille de Route # 202 – Sir Andrew Davis dirige Richard Strauss

Cette « Vitrine Richard Strauss » contient deux disques de ma collection vinyle intégralement, propose l’exploration de deux genres de musique étroitement associés avec le compositeur et ont comme fil conducteur le chef Britannique Andrew Davis, longtemps Directeur Artistique du Toronto Symnphony. [Lire notre réflexion]  

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Gustav Mahler (1860–1911)

Gustav Mahler est né à Kaliště, ville tchèque alors sous domination autrichienne. Sa carrière musicale est encouragée par sa famille dès que celle-ci s’aperçoit des prédispositions de l’enfant en la matière. Mahler achève brillamment ses études musicales, principalement viennoises, en 1878. Il gagne sa vie en tant que chef d’orchestre et directeur artistique, dans diverses villes, parmi lesquelles Prague, Budapest, et enfin Vienne. Son travail intense, qui l’empêche d’ailleurs parfois de composer (même si sa Première symphonie date de cette période), n’est pas forcément récompensé : en plus de rivalités ou de querelles, Mahler ne jouit pas d’une liberté artistique toujours suffisante à son goût. Toutefois, sa réputation s’accroît de manière à lui ouvrir la voie pour le poste prestigieux de directeur de l’opéra de Vienne, en 1897.



Feuille de Route # 203 – Auferstehung

L'héritage spirituel de Gustav Mahler est, disons-le, fort diversifié: issu d'une minorité linguistique allemande en Bohémie, juif par surcroît, il se convertit au Catholicisme par pur pragmatisme. Il sait pertinemment qu'il ne pourrait jamais être Directeir de l'Opéra de Vienne s'il est Juif... Ce, en dépit du fait qu'il ne pratique pas de Religion comme tel - il est toutefois un homme fort spirituel, come Brahms avant lui. [Lire notre réflexion]  




 

Richard Wagner (1813–1883)
Richard Wagner est un compositeur et chef d’orchestre allemand. Il mène une jeunesse assez mouvementée en participant à plusieurs mouvements contestataires. En plus de son talent de compositeur, il se pose comme |’un des meilleurs chefs d’orchestre de son temps. Ainsi, il écrit son premier opéra, Les Fées, en 1833, et il occupera le poste de Kappellmeister à la cour de Saxe. Sa carrière profita énormément du soutien que lui apporta son mécène Louis II de Bavière.



Feuilles de Route # 204-206 – Wagner: Tristan Und Isolde

Tristan et Isolde est un des meilleurs exemples du projet wagnérien de transformer l'opéra en drame musical. L'audace harmonique de la musique y commence à faire éclater le cadre de la tonalité. A partir d’une action assez simple, réduite à quelques personnages essentiels, Wagner met en marche une autre action, intérieure, elle, tout entière centrée sur la passion de Tristan et d’Isolde – une passion murmurée par l’orchestre dès les premiers accords du Prélude, et dont le torrent voluptueux annonce vite l’issue fatale. [Lire notre réflexion]  



Acte 1 (F/R 204) -

Acte 2 (F/R 205) -

Acte 3 (F/R 206) -


Pour compléter notre survol, une paire de feuilles de route supplémentaires…

Feuille de Route # 207 – Max Bruch (1838-1920)
Bruch aura une longue carrière comme compositeur, chef d'orchestre et pédagogue à Mannheim (1862–1864), Koblenz (1865–1867), Sondershausen, (1867–1870), Berlin (1870–1872), et Bonn, Il sera même chef de l'orchestre de Liverpool (1880–83). Il enseignera la composition à la Hochschule für Musik de Berlin entre 1890 et 1910. [Lire notre réflexion]  


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Feuille de Route # 208 – Symphonie « Du Nouveau Monde »
Pour Dvorak, les motifs autochtones et la musique d'ascendance Afro-Américaine étaient des motifs valables que ses élèves se devaient de considérer. On sait qu'un de ses élèves, Harry T. Burleigh, chantait des spirituals dans les classes de Dvorak. [Lire notre réflexion]  



 

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