dimanche 23 mars 2014

Maurice Duruflé (1902 –1986)

Le billet suivant est la reprise de notre Quinze que j'en pense datant du 28 février 2013.

Le texte fut revisé afin d'adresser des commentates.






La lignée prestigieuse d’organistes compositeurs-interprètes allant de Saint-Saens et Franck jusqu’à DupréAlain et Messiaen doit être considérée dans le contexte d'une renaissance de l'orgue en France, sous la mise en œuvre du facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll, qui conçut dans le dernier quart du XIXe siècle des instruments d'une panoplie sans précédent, qui éclipsent les instruments baroques et classiques, offrant un rayonnement musical tout à fait symphonique.

La cinfrèrerie d'organistes framçais entrecoupe plusieurs relations: maîtres et élèves, collègues et successeurs à certaines tribunes, etc. La tradition continue donc avec le sujet du billet d’aujourd’hui, Maurice Duruflé.

En effet, Duruflé est formé sous Widor et Vierne, et fut l’apprenti de ce dernier. Membre de la chorale de Rouen à l’âge de 10 ans, Duruflé étudiera le piano et l’orgue avec Jules Haelling. A 17 ans, il quitte pour Paris où il suivra des leçons (et sera apprenti de) Charles Tournemire, et poursuit sa formation au Conservatoire remportant le premier prix en composition, orgue, harmonie et accompagnement au piano.

In 1927, Louis Vierne le prendra en main comme apprenti - il continuera de le seconder même après sa nomination comme titulaire à St-Étienne-du-Mont en 1929. Lors d’un récital public à Notre Dame de Paris le 2 juin 1937, assis près de son maître et confrère Louis Vierne, Duruflé est le premier à voir ce dernier s’affaisser devant lui, frappé d’une embolie cardiaque.

Soulignons ici les nombreuses réalisations de M. Duruflé : le Prix Blumenthal (1936), la création du concerto pour orgue de Francis Poulenc (1939), professeur en harmoniue au Conservatoire (1943-70). Parmi ses compositions, on retient son Requiem (1947, présenté en baladodiffusion sur mon blog le 8 mars prochain)

En 1953, il épouse Marie-Madeleine Chevalier (qui fit son apprentissage à St-Etienne-du-Mont sous lui dès 1947), et ils se produiront ensemble en récital et sur disque pendant les années 1960 et 70.

La carriere publique de Maurice Duruflé prend fin subitement, suite aux séquelles d’un accident d’automobile en 1975. C’est d’ailleurs son épouse qui le remmplacera à la tribune de St-Etienne-du-Mont. Il s’éteindra à Louveciennes une dizaine d’années plus tard, à l’âge de 84 ans.



PLAYLIST


Maurice DURUFLÉ (1902-1986)

Suite pour Orgue, op. 5.
Andrew Dewar
INSTRUMENT: Rieger de la Stadtkirche, Aalen (Allemagne)

Prélude et fugue sur le nom d'A.L.A.I.N., op. 7
Sarah Soularue 
INSTRUMENT:Allen Elite Opus II de la Collégiale d'Écouis 

Prélude, Adagio et Chorale Varié sur le théme du 'Veni Creator', op. 4
Joey Fala 
INSTRUMENT: Holtkamp, Grace Church, Utica, NY

Choral-Improvisation sur le Victimae Paschali extrait de 5 Improvisations (après L'Orgue mystique de Tournemire, Opp.55-57)
Herndon Spillman 
INSTRUMENT: Fisk, op. 135, Auer Hall, Indiana University

Pie Jesu extrait du Requiem, op. 9
Soprano: Jennifer Russell 
Wayne Burcham-Gulotta j
INSTRUMENT: J.W. Steere, Opus 701 Church of the Redeemer, Episcopal 
Morristown, NJ

Scherzo, op. 2
Griffin McMahon, INST: Curtis Institute of Music during the Kimmel Center

Fugue sur le theme du Carillon des heures de la cathedrale de Soissons, Op.12 
Kiyo Watanabe 
INSTRUMENT: Garland Pipe Organ (2003) at First United Methodist Church, Wichita Falls, Texas

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