Pour le mois de mars, et ce pour cette courte fenêtre qui précède le mercredi des cendres, donc plus propice pour la fête que les privations, un titre plus jovial du répertoire de Strauss – une audition de l’enregistrement « de référence » de Der Rosenkavalier, sous la direction d’Herbert von Karajan.
Avant que Karajan ne prenne pleine possession de la Philharmonique de Berlin, il était le chef attitré de l’orchestre-maison du label EMI, le Philharmonia. Le producteur Walter Legge contribue ici égalemenbt son épouse, la soprano Elisabeth Schwartzkopf, à cette entreprise.
Un compositeur
prolifique, Strauss s’aventure dans le monde de l’opéra plutôt tardivement,
préférant explorer le lieder et l’orchestre en début de carrière. Ce n’est qu’au
début du XXe siècle que Strauss se dévoue au genre: Salomé en 1905 se veut une entrée en matière controversée et
spectaculaire, suivi d’Elektra (1909)
où il entame une collaboration avec le librettiste et poète Hugo von
Hofmannsthal, avec qui il créera également Ariadne
auf Naxos (1912), Die Frau ohne
Schatten (1918), Die ägyptische
Helena (1927), Arabella (1932) ainsi
que l’opéra d’aujourd’hui en 1911.
La musique
du Chevalier à la Rose, et en particulier la poignée de valses sauypoudrées
tout au long de l’œuvre, furent montées dans des suites orchestrales, la plus
connue venant non pas de Strauss mais du chef Polonais Artur Rodzinski
Richard STRAUSS (1864
–1949)
Der Rosenkavalier, op. 59 (Le Chevalier à la Rose)
Opéra
comique en trois actes, avec un livret en allemande de Hugo von Hofmannsthal inspiré
du roman de Louvet de Couvrai Les amours
du chevalier de Faublas et de Monsieur
de Pourceaugnac de Molière
DISTRIBUTION
PRINCIPALE
Elisabeth
Schwarzkopf, La Marceline
Christa Ludwig, Octavian
Teresa Stich-Randall, Sophie
Otto Edelmann, Ochs
Nicolai
Gedda, troubadour Italien
Philharmonia
Orchestra & Chorus sous Herbert von Karajan
[Kingsway Hall, (12/10/1956 - 12/22/1956)]
Livret en
allemand @ http://www.opera-guide.ch/opera.php?uilang=de&id=353#libretto
NB: La
performance inclut les propos du commentateur Sean Bianco (en anglais)
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