mardi 16 octobre 2018

Les routes Beethoveniennes



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois d' octobre 2018.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.






Afin de conclure notre survol de l’ère classique, nous tournons notre attention sur le compositeur transitionnel de l’époque, dont l’œuvre annonce le romantisme.

Ludwig van Beethoven (1770–1827)

Ludwig van Beethoven est né à Bonn le 17 décembre 1770. Son père, qui est lui-même musicien, lui enseigne rapidement la musique. Ainsi, Ludwig devient rapidement un pianiste et compositeur hors pair. Il rencontre ainsi d’autres grands noms de la musique comme Joseph Haydn ou Wolfgang Mozart. Malheureusement, à partir de 1796, Beethoven devient progressivement sourd mais, au lieu de renoncer à la musique comme il l’avait envisagé, il affronte le destin et réussit à composer des chefs-d’œuvres comme, évidemment, sa Neuvième symphonie mais également comme la Missa solemnis. Il est considéré comme l’un des plus grands compositeurs de l’Histoire.

Beaucoup a été écrit sur la musique de Beethoven, son influence et son héritage, mais le récit singulier à propos de l'homme, comme indiqué ci-dessus, était sa lutte contre la surdité. Parfois poussé à l'extrême par son affliction, Beethoven continua à composer un rythme effréné malgré sa surdité progressive. De 1803 à 1812, ce qu’on appelle sa période "moyenne" ou "héroïque", il compose un opéra, six symphonies, quatre concertos solo, cinq quatuors à cordes, six sonates à cordes, sept sonates pour piano, cinq séries de variations pour piano, quatre ouvertures, quatre trios, deux sextuors et 72 chansons. Les plus célèbres d'entre eux étaient les symphonies no. 3-8, la "Sonate au clair de lune," la sonate pour violon "Kreutzer" et Fidelio, son unique opéra. Après son décès, Beethoven laisse un grand nombre d’œuvres inédites, soit parce qu'il les avait été mises de côté, soit inachevées. Toutes les compositions de Beethoven publiées de son vivant ont des numéros d’opus. En 1955, Georg Kinsky et Hans Halm ont publié un catalogue des œuvres de Beethoven, dans lequel ils ont attribué des numéros à 205 "œuvres sans numéro d'opus" pour certaines des œuvres inédites de Beethoven. Ces chiffres sont généralement précédés de "WoO".

Vos feuilles de route
Feuille de route # 174 – Sonates de Beethoven
Beethoven a bien sûr compose 32 sonates pour piano solo, mais également plusieurs sonates pour instrument avec accompagnement au piano; nous allons échantillonner trois d’entre elles. [Lire notre réflexion


Feuille de route # 175 – Thème et Variations
Exception faite de la première sélection au programme - des variations pour violoncelle et piano - l'essentiel des choix retenus pour noptre programme provient du catalogue des variations pour clavier de Beethoven. [Lire notre réflexion


 

Feuille de route # 176 – En récital: Kovacevich & Beethoven

Le corpus que forme les 32 sonates de Beethoven, comme l'ensemble de ses symphonies, ou de  ses quatuors, explore à sa façon toutes les dimensions de la nature humaine. Du petit au grand, du paradis à l'enfer, du serein  au troublant... Rien n'échappe à Beethoven et toutes ces dimensions sont représentées ici - et en particulier dans le trio de sonates (Opp 109, 110, 111) qui sont au programme. [Lire notre réflexion


Feuille de route # 177 – Montage Beethoven « Numéro Un »
Au programme : première symphonie, premier concerto pour piano et première ouverture à son opéra Léonore/Fidélio.  [Lire notre réflexion




Feuille de route # 178 – Brautigam & Beethoven
Au programme, en plus de Colin Davis dirigeant l'ouverture (la quatrième) de l'opéra Fidelio, nous entendrons le soliste Ronald Brautigam dans le deuxième concerto (avec, en prime, le rondo WoO 6 qui fut son finale original) et le concerto op. 61a. [Lire notre réflexion


Feuille de route # 179 – Rudolf Serkin joue Beethoven
Quatrième concerto et sonate « Hammerklavier »; le soliste d'aujourd'hui, Rudolf Serkin, une valeur sûre, un inerprète de confiance pour le répertoire classique et romantique pour clavier. [Lire notre réflexion


Feuille de route # 180 – Beethoven en concert
Le titre est un peu trompeur - non, ce n'est pas un document sonore datant du temps de M. Ludwig, mais le thème du concert est approprié pour deux raisons - les performances sont "croquées sur le vif" et il s'agît de deux pièces qui furent créées lors du concert boeuf du 22 décembre 1808. [Lire notreréflexion
Hyperlien au menu et à la musique -  https://archive.org/details/02SinfoniaN6InFaMaggioreOp

Feuille de route # 181 – Die Geschöpfe des Prometheus

L’unique ballet attribué à Beethoven  « Les Créatures de Prométhée » fut composé pour le chorégraphe Salvatore Viganò. La base de ce ballet allégorique est la fable de Prométhée. [Lire notre réflexion]  
Hyperlien au menu et à la musique -  https://archive.org/details/TheCreaturesOfPrometheusBallet


Feuille de route # 182 – Œuvres chorales diverses

Le catalogue Kinsky souligne qu'il y a un bon nombre d'œuvres pour chœur composées tard en carrière par Beethoven - et ce, à partir de l'opus 112. Cette feuille de route propose un bon nombre de ces œuvres chorales tardives, y compris la musique de scène de Konig Stephan. [Lire notre réflexion]

Feuilles de route # 183 & 184 – Fidelio (Klemperer, 1962)

On doit à l'auteur Français Jean-Nicolas Bouilly l'histoire originale de cet opéra, écrit peu de temps apràs les événements de la Révolution Française et de la Terreur. [Lire notre réflexion

Hyperlien au menu et à la musique -  https://archive.org/details/Fnao-Fidelioklemperer1962



(F/R 183 – Acte 1, F/R 184 – Acte 2)

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