vendredi 19 août 2016

Concertinos





Notre montage # 228 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast228


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Le B+B de cette semaine sert de rappel que souvent les petits pots renfermement de bons onguents… Le terme « concertino » est plus souvemnt qu’autrement utilisé comme un diminutif, afin de désigner une petite ouvre concertante, mais le terme « petit » est bien sûr très subjectif.

On n’appelle pas le concerto pour piano de Busoni un concertissimo

Et on n’utilise pas le terme concertino afin de désigner la centaine de concerti pour violon de Vivaldi, qui pour la plupart d’entre eux ne requièrent pas plus d’un quart d’heure d’exécution. Les œuvres au programme d’aujourd’hui comme le concertino de jeunesse d’Andrè Mathieu ou le concertino pour trombone du violoniste et chef Ferdinand David remontrent ce même barème.

Prenons quelques paragraphes afin de souligner quelques-uns de mes choix pour cette semaine. Le concertino pour clarinette de Weber est un « classique » du répertoire pour clarinette – comme les deux concerti pour ce même instrument du compositeur. La différence est structurelle – un seul mouvement avec trois sections distinctes (animé-lent-animé). La même formule sera utilisée par Saint-Saëns dans son premier concerto pour violon.

Le duett-concertino de Richard Strauss n’a rien de diminutif dans sa structure – trois mouvements forts élaborés, et l’apport de deux solistes (clarinette et basson), mais Strauss réduit l’accompagnement orchestral et offre une approche (pour le compositeur) plus moderste. Peut-être de là l’aspect diminutif. Curieusement, Strauss laisse deux « programmes » qui accompagnent la musique, deux contes de princesses!

Finalement, le petit concerto pour piano et orchestre de l’Américain Morton Gould reçoit le sobriquet « concertette », toutefois l’œuvre est plus souvent associée au ballet Interplay du chorégraphe Jerome Robbins. La chorégraphie se veut l’intersection entre le ballet classique et le ballet-jazz, qui s’allie fort bien à la musique de Gould – jazz, blues et motifs folkloriques auquel il applique un cadre « classique » fort souple.


Bonne écoute!

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