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Le B+B de
cette semaine sert de rappel que souvent les petits pots renfermement de bons
onguents… Le terme « concertino » est plus souvemnt qu’autrement
utilisé comme un diminutif, afin de désigner une petite ouvre
concertante, mais le terme « petit » est bien sûr très subjectif.
On
n’appelle pas le concerto pour piano de Busoni un concertissimo…
Et on
n’utilise pas le terme concertino afin de désigner la centaine de concerti pour
violon de Vivaldi, qui pour la plupart d’entre eux ne requièrent pas plus d’un
quart d’heure d’exécution. Les œuvres au programme d’aujourd’hui comme le
concertino de jeunesse d’Andrè Mathieu ou le concertino pour trombone du
violoniste et chef Ferdinand David remontrent ce même barème.
Prenons
quelques paragraphes afin de souligner quelques-uns de mes choix pour cette
semaine. Le concertino pour clarinette de Weber est un
« classique » du répertoire pour clarinette – comme les deux concerti
pour ce même instrument du compositeur. La différence est structurelle – un
seul mouvement avec trois sections distinctes (animé-lent-animé). La même
formule sera utilisée par Saint-Saëns dans son premier concerto pour
violon.
Le
duett-concertino de Richard Strauss n’a rien de diminutif dans sa structure –
trois mouvements forts élaborés, et l’apport de deux solistes (clarinette et
basson), mais Strauss réduit l’accompagnement orchestral et offre une approche
(pour le compositeur) plus moderste. Peut-être de là l’aspect diminutif.
Curieusement, Strauss laisse deux « programmes » qui accompagnent la
musique, deux contes de princesses!
Finalement,
le petit concerto pour piano et orchestre de l’Américain Morton Gould reçoit le
sobriquet « concertette », toutefois l’œuvre est plus souvent
associée au ballet Interplay du chorégraphe Jerome Robbins. La chorégraphie
se veut l’intersection entre le ballet classique et le ballet-jazz, qui s’allie
fort bien à la musique de Gould – jazz, blues et motifs folkloriques auquel il
applique un cadre « classique » fort souple.
Bonne
écoute!
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