Notre montage # 291 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast291 |
=====================================================================
Le B+B de
cette semaine propose la Septième symphonie de Gustav Mahler,
probablement la symphonie la moins enregistrée du lot (si on exclut sa dixième
symphonie inachevée) et – selon les dires d’Arnold Schoenberg – une
œuvre dont l’orchestration et le langage musical marquent la fin du Romantisme!
Suivant sa
coutume, c’est à sa retraite rustique de Maiernigg durant l’été de 1904 que
Mahler esquisse les premiers mouvements de sa Septième (les plages mitoyennes
qu’il nomme “Nachtmusik”) alors qu’il complète l’orchestration de sa Sixième.
En août 1905, il complète la composition et l’orchestration, qu’il créera à
Prague trois ans plus tard, le 19 septembre 1908.
Il est
important de noter que les trois ans entre la composition et la création
chevauchent l’année 1907 et ses trois “épreuves” personnelles (son départ de
l’Opéra de Vienne, le décès de sa fille aînée et le dépistage de ses problèmes
cardiaques). Certains musicologues suggèrent que Mahler aportera des
changements à la partition afin de l’assombrir.
Programmatiquement,
la symphonie décrit un voyage allant du crépuscule à l’aurore, à
l’obscur, allant de balbutiements incertains à un finale resplendissant,
assorti d’échos des Meistersinger de Wagner – dont l’ouverture
était offerte en lever de rideau lors de sa création en 1908!
Mahler a
souvent collaboré avec l’orchestre du Concertgebouw, et dirigea la première
Néerlandaise de l’œuvre avec cet orchestre le 2 octobre 1909. Le partage
d’aijourd’hui avec le même orchestre sous Ricardo Chailly démontre que
l’ensemble d’Amsterdam conserve ce rapport avec le compositeur à même son ADN.
Bonne
écoute!
0 commentaires:
Publier un commentaire