vendredi 1 octobre 2021

Dvořák: Trois œuvres pour quatuor à cordes



Le billet su ivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de septembre 2021.


Avec un jour de retard, je vous offre mon Quinze que j’en pense pour la deuxième quinzaine de septembre. Il sèagît d’une variation sur notre look retro avec un retour à la bibliothèque en ligne des performances de chambre du musée Isabella Stewart Gardner et trois œuvres pour quatuor à cordes d'Anonin Dvořák.

Lui-même altiste, Dvořák ressentait une affinité naturelle pour l'écriture pour cordes. Son corpus de chambre est fortement inspiré par la culture populaire - tchèque, puis américaine. Sur une période de trente ans, Dvořák a composé plus de quarante œuvres de musique de chambre. Comme Schubert, Dvořák s'est tourné vers le quatuor à cordes au début de sa carrière ; tous deux avaient une raison pratique de choisir ce médium au début de leur carrière : il était relativement facile de faire jouer de la musique en quatuor.

Les deux quatuors partagés ici sont des œuvres de maturité ; le dixième, sous-titré « Slave », doit son surnom au dédicataire. En effet, Jean Becker, le leader du Quatuor Florentin, avait spécifiquement demandé un « Quatuor slave » dans le sillage des « Danses slaves » de Dvořák.

Le Quatuor à cordes n° 14 était le dernier quatuor à cordes achevé par Dvořák, qui termina son quatorzième quatuor en 1895, lorsqu'il retourna en Bohême après sa visite en Amérique. Ce Quatuor a marqué un point important dans le développement de Dvořák car il se consacrera ensuite presque exclusivement à l'écriture de musique à programme explicite, à savoir des poèmes symphoniques et des opéras.

Les mouvements de quatuor à cordes de Dvořák portant maintenant le titre Cyprès (en tchèque : Cypřiše) sont des versions pour quatuor à cordes de 12 de ses 18 chansons d'amour, B11, de 1865, également intitulées Cyprès. Les 12 pièces qu'il a sélectionnées pour l'arrangement de B. 11 sont nos 2–4, 6–9, 12, 14 et 16–18 ; les chansons originales sont pour voix seule et piano, et sont des mises en musique de poèmes de Gustav Pfleger-Moravsky du recueil "Cyprès" (d'où le titre).

Bonne écoute!

Antonín DVOŘÁK (1841-1904)
Quatuor pout cordes no. 10 en mi bémol majeur, Op. 51 [B. 92] (Slave)
Borromeo String Quartet
http://traffic.libsyn.com/gardnermus...1_borromeo.mp3

Cyprès, B.152 (arr. Du recueil de mélodies, B. 11)
Musicians from Marlboro
http://traffic.libsyn.com/gardnermus...2_marlboro.mp3

Quatuor pout cordes no. 14 en la bémol majeur, Op. 105 [B. 193]
Borromeo String Quartet
http://traffic.libsyn.com/gardnermus...5_borromeo.mp3

Internet Archive - https://archive.org/details/01-strin...-10-in-e-major

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