samedi 11 avril 2020

Vigile Pascale





Notre montage # 336 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast336


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J’ai programmé le B+B de cette semaine ce samedi plutôt que vendredi en raison de la thématique pascale du montage.

Parmi les églises liturgiques occidentales, y compris l'Église catholique romaine, la Communion anglicane et les églises luthériennes, la vigile pascale est observée dans les églises chrétiennes traditionnelles comme la première célébration officielle de la résurrection de Jésus. Historiquement, c'est au cours de cette liturgie que les gens sont baptisés et que les catéchumènes adultes sont reçus en pleine communion avec l'Église. Cette vigile se déroule dans les heures d'obscurité entre le coucher du soleil le samedi saint et le lever du soleil le dimanche de Pâques - le plus souvent le soir du samedi saint ou à minuit - et est la première célébration de Pâques.

Les trois œuvres que j'ai assemblées pour ce montage de la Vigile Pascale couvrent le spectre des Ténèbres - avec une paire d'œuvres inspirées de la Passion - et la lumière avec une cantate sacrée associée au matin de Pâques.

Comme pour la plupart des surnoms attachés aux symphonies de Haydn, celui de sa 49ième symphonie n'est pas du compositeur lui-même. On a longtemps cru que le surnom de "La passione" ou La Passion dérivait de la nature de la musique elle-même: le mouvement d'ouverture lent de la sinfonia da chiesa, sa tonalité (clé mineure) et son association avec la période Sturm und Drang de la production symphonique de Haydn. Cependant, le surnom peut être retracé à une performance donnée pendant la Semaine Sainte dans la ville de Schwerin en Allemagne du Nord en 1790, où la musique profane a été interdite de représentation entre 1756 et 1785. Cela suggère que le nom est dû à une circonstance et non à son contenu et donc son lien à la passion est une interprétation post-facto.

L'organiste et compositeur français Marcel Dupré a effectué la première de ses nombreuses visites en Amérique en 1921. Il fait référence dans ses mémoires à la soirée du 8 décembre où, lors d'un récital qu'il donnait sur  le grand orgue Wanamaker de Philadelphie, on lui a offert plusieurs thèmes 
liturgiques sur lesquels improviser. Il décide instantanément d'improviser une symphonie pour orgue en quatre mouvements qui dépeignent en musique la vie de Jésus: «Le monde en attente du Sauveur», «Nativité», «Crucifixion» et «Résurrection». Cette improvisation devient la base de sa Symphonie-Passion, Op 23, qu'il commence à composer à son retour en France.

Christ lag in Todes Banden ("Le Christ gisait dans les pièges de la mort") est une « cantate-choral », un style dans lequel le texte et la musique sont basés sur un hymne. Dans ce cas, la source était l'hymne de Martin Luther du même nom, l'hymne principal pour Pâques dans l'église luthérienne. La composition est basée sur les sept strophes de l'hymne et sa mélodie, dérivée de modèles médiévaux. Cette cantate est l'une des premières cantates d'église de J. S. Bach. Il est convenu qu'il s'agit d'une première œuvre en partie pour des raisons stylistiques et en partie parce qu'il existe des preuves qu'il l’a probablement écrite pour une performance en 1707. Bach a contribué de nombreuses autres œuvres du même genre, créant ainsi des cycles complets de cantates pour toutes les occasions de l'année liturgique.


Bonne écoute, et joyeuse Pâques!

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