vendredi 8 avril 2022

Les pèlerinages de Francis Poulenc





Notre montage # 382 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast382


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NDLR: Alors que nous revisitons nos activités forumesques dans le cadre de nos « 222 jours de frénésie », B+B explorera à l’occasion des thématiques considérées dans le contexte de nos billets Mardi en Musique et Quinze que j’en pense. Ce billet fut publié sur MQCD Musique Classique le 29 février 2012. Le commentaire original est sensiblement modifié. Le montage est également un de mes Quinze que j'en pense por avril 2022.

Pour notre billet d’aujourd’hui, je vous propose des œuvres sacrées de Francis Poulenc.

L’homosexualité de Poulenc est bien documentée, et je trouve personnellement que ceci a dû placer Poulenc dans une situation délicate et difficile au niveau de sa spiritualité et de sa foi catholique. Le critique Claude Rostand, pour souligner la coexistence chez Poulenc d’une grande gravité due à sa foi catholique jumelée avec l’insouciance et la fantaisie, a forgé la formule célèbre «moine ou voyou».

Il y a d’ailleurs deux pèlerinages de Poulenc à Rocamadour qui correspondent à des épreuves difficiles: le décès du compositeur et critique Pierre-Octave Ferroud en 1935, et celui de l’artiste Christian Bérard en 1949. On suggère d’ailleurs que le pèlerinage de 1935 est, en grande partie, responsable pour un renouvellement de la foi chez Poulenc, qui avait délaissé l’Église après le décès de son père en 1917.

Le résultat de son premier pèlerinage en 1935 est une succession d’œuvres sacrées: les Litanies à la Vierge noire de Rocamadour, pour chœur de femmes et orgue (1935), la Messe en sol majeur pour chœur mixte a cappella (1937) et Quatre motets pour un temps de pénitence (1938-39). La messe et d’autres txtes latins divers chantés a capella forment l’essentiel du montage proposé aujourd’hui.

La principale sélection (et la seule du palmarès qui figure au billet original) est le Stabat Mater, composé en 1950 et dédié à la mémoire de Bérard.

Bonne écoute.


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